Idriss Déby lors de son discours à la Présidence, hier. Crédits photos : Presidence de la République
N'DJAMENA (Tchad) - Le silence des autorités pendant plusieurs semaines avait été largement critiqué depuis l'annonce des résultats "catastrophiques" du baccalauréat de la session 2013 par l'Office Nationale des Examens et Concours (ONECS) alors que la plupart des acteurs politiques ainsi que la société civile avaient appeler le gouvernement à des mesures efficaces.
Dans un discours prononcé hier à l'occasion de la fête marquant la fin du ramadan, le chef de l'Etat a saisit l'occasion pour mettre l'accent sur la jeunesse qui devient "un phénomène assez inquiétant qui risque de faire perdre la force essentielle de notre pays".
"La dérive actuelle de notre jeunesse n’est pas un bon signe. Quand vous comparez les résultats du bac de cette année et ceux des années d’avant ou après la guerre, ce n’est pas vrai. Sur 70.000 jeunes tchadiens, candidats au baccalauréat cette année, il y'a seulement 9% d’admis, cela n’existe nulle part", soulignait Déby dans son discours.
Le chef de l'Etat admet pour la première fois que "la responsabilité est certes partagée mais le gouvernement va être appelé à faire le point sur la situation pour prendre des mesures appropriées". Cependant, dans l'immédiat aucunes mesures ne sont annoncés tandis que les rentrés scolaires approchent.
Dans un discours prononcé hier à l'occasion de la fête marquant la fin du ramadan, le chef de l'Etat a saisit l'occasion pour mettre l'accent sur la jeunesse qui devient "un phénomène assez inquiétant qui risque de faire perdre la force essentielle de notre pays".
"La dérive actuelle de notre jeunesse n’est pas un bon signe. Quand vous comparez les résultats du bac de cette année et ceux des années d’avant ou après la guerre, ce n’est pas vrai. Sur 70.000 jeunes tchadiens, candidats au baccalauréat cette année, il y'a seulement 9% d’admis, cela n’existe nulle part", soulignait Déby dans son discours.
Le chef de l'Etat admet pour la première fois que "la responsabilité est certes partagée mais le gouvernement va être appelé à faire le point sur la situation pour prendre des mesures appropriées". Cependant, dans l'immédiat aucunes mesures ne sont annoncés tandis que les rentrés scolaires approchent.