Les autorités égyptiennes responsables de l'aéroport du Caire ont décrété l'état d'urgence, en réponse aux informations de l'Interpole mettant en garde l’Egypte contre un éventuel attentat terroriste à l’aéroport. Prenant au sérieux l’information, plusieurs pays occidentaux ont décidé de fermer provisoirement leurs chancelleries dans des pays musulmans au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
Depuis hier, les forces de sécurité égyptiennes ont renforcé les contrôles des passagers à l’aéroport du Caire. L'alerte de l'interpole intervient à un moment où des prisonniers très dangereux appartenant à la nébuleuse Al-Qaïda ont déserté les prisons libyennes, pakistanaises et irakiennes. La police égyptienne procède au contrôle minutieux des passagers en provenance d'Irak, du Pakistan, de Libye, de Yemen, de Mauritanie, de Palestine et de Syrie. Les premières victimes de cette mesure sécuritaire sont le prix Nobel Tawakoul Kermane et Bouchra Altourabi. Elles ont été refoulées hier de l'aéroport du Caire. La police de l'aéroport a estimé que le prix Nobel est sur la liste noire et qu'elle ne pourrait pas rentrer en Egypte. Selon le journal égyptien "Alshouroukh" du lundi 5 août, Tawakoul Kermane et Bouchra Altourabi ont été refoulées vers le Yemen à bord du même avion parce qu’elles ont condamné le coup d'état militaire et qu'elles avaient l'intention de rejoindre les manifestations de frères musulmans.
D’autre part, les manifestations des partisans du président Morsi se poursuivent dans toutes les villes égyptiennes. Les frères musulmans condamnent le coup d’état militaire et appellent au rétablissement du président déchu Mohammed Morsi détenu par l'armée dans un lieu tenu secret depuis le 3 juillet 2013. Dimanche soir, les islamistes ont organisé plus de 34 manifestations dans toute l’étendu du territoire.
Dimanche soir, l'ingénieur Khayrat alchatir, detenu par l'armée, a accepté de rencontrer une délégation tripartite (union européenne, américaine, qatarite). Alchatir, deuxième personnalité des frères musulmans, a estimé que la seule personnalité habilitée à négocier toute solution demeure le président déchu Mohammed Morsi.
Alwihda
Depuis hier, les forces de sécurité égyptiennes ont renforcé les contrôles des passagers à l’aéroport du Caire. L'alerte de l'interpole intervient à un moment où des prisonniers très dangereux appartenant à la nébuleuse Al-Qaïda ont déserté les prisons libyennes, pakistanaises et irakiennes. La police égyptienne procède au contrôle minutieux des passagers en provenance d'Irak, du Pakistan, de Libye, de Yemen, de Mauritanie, de Palestine et de Syrie. Les premières victimes de cette mesure sécuritaire sont le prix Nobel Tawakoul Kermane et Bouchra Altourabi. Elles ont été refoulées hier de l'aéroport du Caire. La police de l'aéroport a estimé que le prix Nobel est sur la liste noire et qu'elle ne pourrait pas rentrer en Egypte. Selon le journal égyptien "Alshouroukh" du lundi 5 août, Tawakoul Kermane et Bouchra Altourabi ont été refoulées vers le Yemen à bord du même avion parce qu’elles ont condamné le coup d'état militaire et qu'elles avaient l'intention de rejoindre les manifestations de frères musulmans.
D’autre part, les manifestations des partisans du président Morsi se poursuivent dans toutes les villes égyptiennes. Les frères musulmans condamnent le coup d’état militaire et appellent au rétablissement du président déchu Mohammed Morsi détenu par l'armée dans un lieu tenu secret depuis le 3 juillet 2013. Dimanche soir, les islamistes ont organisé plus de 34 manifestations dans toute l’étendu du territoire.
Dimanche soir, l'ingénieur Khayrat alchatir, detenu par l'armée, a accepté de rencontrer une délégation tripartite (union européenne, américaine, qatarite). Alchatir, deuxième personnalité des frères musulmans, a estimé que la seule personnalité habilitée à négocier toute solution demeure le président déchu Mohammed Morsi.
Alwihda