Lors d'un discours à l'ouverture d'un sommet économique arabe à Ryad, le président égyptien Mohamed Morsi a souligné son opposition à l'intervention française au Mali. "Toute intervention doit être pacifique. Nous n'acceptons en aucun cas l'intervention militaire au Mali (...) qui est de nature à alimenter le conflit dans la région", a déclaré le chef de l'Etat devant ses pairs arabes. "Nous ne voulons pas que soit créé un nouveau foyer de conflit sanglant en Afrique", a poursuivi le chef de l'Etat égyptien, issu des Frères musulmans. Morsi estime que le dialogue doit être privilégié avant le recours à toute force. Selon Morsi, l'intervention doit être dans le domaine de développement de la région. Il accuse l'Occident d'être responsable du sous développement, de la création d'Al-Qaïda et de tous les maux dont souffre le continent africain. Les arabes en général n'ont pas apprécié l'intervention française qu'ils qualifient de néocolonialisme. Le minuscule émirat de Qatar, de son côté, semble apporter un soutien aux islamistes maliens.
Alwihda
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