M. Morsi avait démis M. Mahmoud de ses fonctions en novembre dans une "déclaration constitutionnelle" lui accordant des pouvoirs exceptionnels et l'avait remplacé par Talaat Abdallah. Cette décision avait provoqué une levée de boucliers chez les magistrats, qui avaient dénoncé une ingérence de l'exécutif dans les affaires de la justice. Le président avait finalement fait marche arrière sur son décret, mais maintenu le nouveau procureur général.
VERS UNE NOUVELLE ÉPREUVE DE FORCE
Le jugement de la cour d'appel va probablement être à l'origine d'une nouvelle épreuve de force entre la présidence et le pouvoir judiciaire. "Nous sommes face à un obstacle. Le jugement doit être appliqué [mais les décisions découlant de] la déclaration constitutionnelle sont protégées" par la Constitution adoptée en décembre, a expliqué à l'AFP l'avocat Khaled Abou Bakr.
La cour "a jugé que la décision de Morsi contrevenait aux lois régissant le pouvoir judiciaire", a-t-il ajouté. "Cette décision fait que nous avons deux procureurs généraux. La solution serait qu'une cour supérieure comme la Cour constititonnelle tranche", a-t-il conclu.
Abdel Meguid Mahmoud avait été nommé du temps du président déchu Hosni Moubarak. Il était accusé par les militants de la révolte de 2011 d'être partisan et d'avoir été à l'origine de l'insuffisance des preuves présentées par le parquet dans les procès des anciens responsables du régime.
Lire : Le procureur désigné par le président Morsi retire sa démission
Le Monde
VERS UNE NOUVELLE ÉPREUVE DE FORCE
Le jugement de la cour d'appel va probablement être à l'origine d'une nouvelle épreuve de force entre la présidence et le pouvoir judiciaire. "Nous sommes face à un obstacle. Le jugement doit être appliqué [mais les décisions découlant de] la déclaration constitutionnelle sont protégées" par la Constitution adoptée en décembre, a expliqué à l'AFP l'avocat Khaled Abou Bakr.
La cour "a jugé que la décision de Morsi contrevenait aux lois régissant le pouvoir judiciaire", a-t-il ajouté. "Cette décision fait que nous avons deux procureurs généraux. La solution serait qu'une cour supérieure comme la Cour constititonnelle tranche", a-t-il conclu.
Abdel Meguid Mahmoud avait été nommé du temps du président déchu Hosni Moubarak. Il était accusé par les militants de la révolte de 2011 d'être partisan et d'avoir été à l'origine de l'insuffisance des preuves présentées par le parquet dans les procès des anciens responsables du régime.
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