Autant l’élection de Donald Trump interroge les populations et dirigeants de l’Afrique de l’Ouest dans de nombreux domaines tels que l’économie, le commerce, la sécurité et la défense anti-terroriste ou encore la diplomatie, autant son positionnement sur les questions de société (droit du travail, protection de l’environnement, minorités, inclusion…) paraissent se rapprocher, peu ou prou, de leurs attentes.
Coûts de la transition
La protection de l’environnement ne trône pas non plus en tête des priorités de Donald Trump. Au cours de son premier mandat (2026-2020), il s’était retiré de l’accord de Paris qui visait à freiner le réchauffement climatique. Il est aussi partisan d’une sortie de la Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques, le texte sur lequel repose la gouvernance mondiale sur le climat.
Alors que l’Afrique est le continent qui subit le plus durement les conséquences de ce changement, le 47ème président des États-Unis devrait rester hostile au principe de réparations climatiques que les pays africains et autres pays en développement réclament en vertu de ces accords.
Les pays industrialisés s’étaient engagés en 2009 à verser une aide de 100 milliards de dollars par an entre 2020 et 2025 aux pays africains, dont ceux de l’Afrique de l’Ouest. Cette promesse n’a pas été tenue. Or les besoins sont importants. Les seuls coûts pour que chaque habitant d’Afrique sub-saharienne puisse accéder à l’électricité sont estimés, entre 25 et 50 milliards de dollars par an selon les chiffres de l’Agenda 2063 pour l’Afrique du futur.
A cela s’ajoutent les coûts de la transition écologique : ceux de l’adaptation estimés 50 milliards de dollars d'ici 2050 et ceux de l’atténuation 190 milliards de dollars au moins jusqu'à 2030.
Il est fort à parier que le climato-sceptique Donald Trump ne poursuivra pas la politique de son prédécesseur qui avait alloué en 2023, plus de 7 milliards de dollars à l'Afrique dans le cadre de diverses initiatives liées à l'énergie verte, à l'agriculture et à la lutte contre le changement climatique. Ce qui pourrait créer à terme, quelques tensions.
Coûts de la transition
La protection de l’environnement ne trône pas non plus en tête des priorités de Donald Trump. Au cours de son premier mandat (2026-2020), il s’était retiré de l’accord de Paris qui visait à freiner le réchauffement climatique. Il est aussi partisan d’une sortie de la Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques, le texte sur lequel repose la gouvernance mondiale sur le climat.
Alors que l’Afrique est le continent qui subit le plus durement les conséquences de ce changement, le 47ème président des États-Unis devrait rester hostile au principe de réparations climatiques que les pays africains et autres pays en développement réclament en vertu de ces accords.
Les pays industrialisés s’étaient engagés en 2009 à verser une aide de 100 milliards de dollars par an entre 2020 et 2025 aux pays africains, dont ceux de l’Afrique de l’Ouest. Cette promesse n’a pas été tenue. Or les besoins sont importants. Les seuls coûts pour que chaque habitant d’Afrique sub-saharienne puisse accéder à l’électricité sont estimés, entre 25 et 50 milliards de dollars par an selon les chiffres de l’Agenda 2063 pour l’Afrique du futur.
A cela s’ajoutent les coûts de la transition écologique : ceux de l’adaptation estimés 50 milliards de dollars d'ici 2050 et ceux de l’atténuation 190 milliards de dollars au moins jusqu'à 2030.
Il est fort à parier que le climato-sceptique Donald Trump ne poursuivra pas la politique de son prédécesseur qui avait alloué en 2023, plus de 7 milliards de dollars à l'Afrique dans le cadre de diverses initiatives liées à l'énergie verte, à l'agriculture et à la lutte contre le changement climatique. Ce qui pourrait créer à terme, quelques tensions.