FRONT POPULAIRE POUR LA RENAISSANCE DE CENTRAFRIQUE
BUREAU EXECUTIF NATIONAL
COORDINATION GÉNÉRALE
N° 00412 /FPRC/BNC. République Centrafricaine
Unité - Dignité - Travail
RCA: DÉCLARATION FPRC-SÉLÉKA No 00412/11 :
Élections en Centrafrique aujourd’hui, une utopie
Au sortir de son audience avec le Président français, François Hollande, si devant Ali Bongo, Président en exercice de la CEAC et Président du Gabon, avait déclaré que la tenue des élections en Centrafrique dans les conditions actuelles n’est qu’une utopie, une gageure.
Cette déclaration a probablement surpris ceux qui continuent de vendre l’illusion aux peuples Centrafricains en tête desquels trônent Madame Catherine Samba Panza, ses amis du pouvoir et ceux qui tiennent les ficelles du scénario apocalyptique.
Pour le Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC)- SELEKA, c’est la confirmation de ce que nous avons déjà porté à la connaissance de tous ceux et toutes celles qui croient comme nous que la 3ème transition s’impose du fait d’abord de l’incapacité du gouvernement actuel d’agir pour la préservation des acquis, privilégiant leurs intérêts égoïstes, ensuite les conditions d’une élection transparente, crédible et ouverte à tous les centrafricains ne sont pas réunis et enfin, les vrais acteurs, ceux qui ont signé les accords d’une paix véritable, les SELEKA et les ANTI S-BALAKA sont marginalisés par un pouvoir qui n’a aucune assise populaire, incapable de Sécuriser Bangui encore moins le territoire national.
Nous continuons à insister sur le fait que la République Centrafricaine (RCA) doit puiser dans son passé récent pour se souvenir, que du jamais vu dans l’histoire de résolution des conflits de ce pays que des belligérants prennent six mois de négociation (Nairobi) pour pondre un accord de Paix et signer ainsi un retour à la vie normale, ce qui permet aux institutions de fonctionner et aux centrafricains de vaguer à leurs occupations.
Qui oublie que le forum de Brazzaville n’a duré que 3 jours et qu’il n’a abouti sur aucun résultat tangible, celui de Bangui n’était qu’un procès contre les SELEKA et les ANTIS- BALAKA et il n’a duré que 3 jours de perte de temps, le forum de Libreville n’était qu’une promenade de villégiature pour les participants, 3 jours pour rien, la rencontre de Ndjamena avait proposé même une structure de gouvernement après le départ volontaire de S.E. Michel Djotodjia et celle-ci n’a jamais connu un début d’application et ici encore, 2 jours qui n’ont servi à rien.
Tous ces échecs sont à mettre sur le compte du gouvernement de transition, de mains étrangères et obscures dont les tireurs des ficelles continuent de prendre notre peuple en otage, empêchant la mise en place des institutions issues des accords de Paix de Nairobi.
Pour notre part, ce rappel des faits marquants de l’échec cuisant du pouvoir actuel de Madame Catherine Samba Panza caractérisé par l’indifférence et l’autisme dont souffrent les ténors du statu quo, mérite d’être souligné pour mieux dégager les responsabilités des uns et des autres dans la sortie de crise centrafricaine.
Les signataires des accords de Paix se réjouissent de voir que la CEEAC partage la même vision qu’eux. Organiser les élections dans ces conditions en Centrafrique, c’est hypothéquer le processus de construction d’une nation par ses propres filles et fils dont plusieurs sont encore en exile.
Nous en profitons pour rassurer les autorités Kenyanes que les accords qui ont permis le retour de la paix en Centrafrique ne seront pas jetés dans les tiroirs de l’histoire. La cessation des hostilités entre belligérants, le casernement des unités combattantes, le retour d’une paix durable, etc. Ce sont les retombées positives des accords de Nairobi.
Seule ombre au tableau : la mise en place de nouvelles institutions.
Que ceux et celles qui doutent de notre capacité à tenir nos promesses prennent le courage de dire aux centrafricaines, centrafricains, à la CEEAC et à la communauté internationale que les FPRC-SELEKA et les ANTIS-BALAKA n’y sont pour rien pour le retour de la paix en Centrafrique.
La 3ème Transition selon l’esprit et la lettre des accords de Paix de Nairobi est un impératif et de ce fait, incontournable. Nous avons des avis et analyses convergents avec le Président en exercice de la CEEAC, S.E. Ali Bongo.
Que Madame Catherine Samba Panza et ses souffleurs de nuit consentent à nous cantonner dans le rôle d’observateurs, nous réconforte à l’idée qu’elle est là pour ses propres intérêts et ceux des amis. Les FPRC-SELEKA demeurent des acteurs bien avertis pour la Paix, la Démocratie et engagés pour combattre toute forme de dictature et privilégier l’intérêt de la nation centrafricaine.
Bangui, le 03 novembre 2015
Front Populaire pour la Renaissance de
Centrafrique FPRC-SÉLÉKA
La Coordination Politique Générale
paixdurable@gmail.com
BUREAU EXECUTIF NATIONAL
COORDINATION GÉNÉRALE
N° 00412 /FPRC/BNC. République Centrafricaine
Unité - Dignité - Travail
RCA: DÉCLARATION FPRC-SÉLÉKA No 00412/11 :
Élections en Centrafrique aujourd’hui, une utopie
Au sortir de son audience avec le Président français, François Hollande, si devant Ali Bongo, Président en exercice de la CEAC et Président du Gabon, avait déclaré que la tenue des élections en Centrafrique dans les conditions actuelles n’est qu’une utopie, une gageure.
Cette déclaration a probablement surpris ceux qui continuent de vendre l’illusion aux peuples Centrafricains en tête desquels trônent Madame Catherine Samba Panza, ses amis du pouvoir et ceux qui tiennent les ficelles du scénario apocalyptique.
Pour le Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC)- SELEKA, c’est la confirmation de ce que nous avons déjà porté à la connaissance de tous ceux et toutes celles qui croient comme nous que la 3ème transition s’impose du fait d’abord de l’incapacité du gouvernement actuel d’agir pour la préservation des acquis, privilégiant leurs intérêts égoïstes, ensuite les conditions d’une élection transparente, crédible et ouverte à tous les centrafricains ne sont pas réunis et enfin, les vrais acteurs, ceux qui ont signé les accords d’une paix véritable, les SELEKA et les ANTI S-BALAKA sont marginalisés par un pouvoir qui n’a aucune assise populaire, incapable de Sécuriser Bangui encore moins le territoire national.
Nous continuons à insister sur le fait que la République Centrafricaine (RCA) doit puiser dans son passé récent pour se souvenir, que du jamais vu dans l’histoire de résolution des conflits de ce pays que des belligérants prennent six mois de négociation (Nairobi) pour pondre un accord de Paix et signer ainsi un retour à la vie normale, ce qui permet aux institutions de fonctionner et aux centrafricains de vaguer à leurs occupations.
Qui oublie que le forum de Brazzaville n’a duré que 3 jours et qu’il n’a abouti sur aucun résultat tangible, celui de Bangui n’était qu’un procès contre les SELEKA et les ANTIS- BALAKA et il n’a duré que 3 jours de perte de temps, le forum de Libreville n’était qu’une promenade de villégiature pour les participants, 3 jours pour rien, la rencontre de Ndjamena avait proposé même une structure de gouvernement après le départ volontaire de S.E. Michel Djotodjia et celle-ci n’a jamais connu un début d’application et ici encore, 2 jours qui n’ont servi à rien.
Tous ces échecs sont à mettre sur le compte du gouvernement de transition, de mains étrangères et obscures dont les tireurs des ficelles continuent de prendre notre peuple en otage, empêchant la mise en place des institutions issues des accords de Paix de Nairobi.
Pour notre part, ce rappel des faits marquants de l’échec cuisant du pouvoir actuel de Madame Catherine Samba Panza caractérisé par l’indifférence et l’autisme dont souffrent les ténors du statu quo, mérite d’être souligné pour mieux dégager les responsabilités des uns et des autres dans la sortie de crise centrafricaine.
Les signataires des accords de Paix se réjouissent de voir que la CEEAC partage la même vision qu’eux. Organiser les élections dans ces conditions en Centrafrique, c’est hypothéquer le processus de construction d’une nation par ses propres filles et fils dont plusieurs sont encore en exile.
Nous en profitons pour rassurer les autorités Kenyanes que les accords qui ont permis le retour de la paix en Centrafrique ne seront pas jetés dans les tiroirs de l’histoire. La cessation des hostilités entre belligérants, le casernement des unités combattantes, le retour d’une paix durable, etc. Ce sont les retombées positives des accords de Nairobi.
Seule ombre au tableau : la mise en place de nouvelles institutions.
Que ceux et celles qui doutent de notre capacité à tenir nos promesses prennent le courage de dire aux centrafricaines, centrafricains, à la CEEAC et à la communauté internationale que les FPRC-SELEKA et les ANTIS-BALAKA n’y sont pour rien pour le retour de la paix en Centrafrique.
La 3ème Transition selon l’esprit et la lettre des accords de Paix de Nairobi est un impératif et de ce fait, incontournable. Nous avons des avis et analyses convergents avec le Président en exercice de la CEEAC, S.E. Ali Bongo.
Que Madame Catherine Samba Panza et ses souffleurs de nuit consentent à nous cantonner dans le rôle d’observateurs, nous réconforte à l’idée qu’elle est là pour ses propres intérêts et ceux des amis. Les FPRC-SELEKA demeurent des acteurs bien avertis pour la Paix, la Démocratie et engagés pour combattre toute forme de dictature et privilégier l’intérêt de la nation centrafricaine.
Bangui, le 03 novembre 2015
Front Populaire pour la Renaissance de
Centrafrique FPRC-SÉLÉKA
La Coordination Politique Générale
paixdurable@gmail.com