Depuis quelques années, le pouvoir en place à Djibouti se targue d'enregistrer des taux de croissance élevés du PIB. Une croissance qui devrait s’accélérer au cours de cette année. En effet, le régime bicéphale de Guelleh/Khadra table désormais sur une croissance de 7 % en 2017. C'est ce qui a été annoncé lors du conseil des ministres du mardi 6 décembre 2016, au cours duquel a été adopté le budget de 2017. Selon le palais de Haramous, le taux de croissance de 7% prévu pour 2017 est basé « sur l’accroissement des investissements directs et le dynamisme productif des secteurs économiques à savoir les activités portuaires, télécommunications, aéroportuaires et zones franches ». Cette croissance économique devrait donc être alimentée par les activités à forte intensité de capital telles que le transport et les activités portuaires.
Force est malheureusement de constater que ce boom économique ne profite guère à la population djiboutienne, et pour cause 80 % des Djiboutiens vivent sous le seuil de pauvreté. En revanche, cette croissance économique ne profite qu'à une petite caste vorace et insatiable : la famille régnante (le couple présidentiel, leurs progénitures, le très proche entourage, les gendres), une minorité d'affidés parmi lesquels quelques businessmen cooptés par la régente de Haramous Khadra Haid. La première dame de Haramous a depuis longtemps compris que l'argent est le nerf de la guerre. C'est pourquoi elle a fait main basse sur toutes les richesses nationales et toutes les activités lucratives du pays. Aucune activité économique d'importance n'échappe durablement au système prédatocratique mis en place par la très cupide épouse de Guelleh. Prééminence familiale oblige, ce système profite avant tout à elle et à ses enfants. Khadra Haid est devenue par conséquent l'ordonnatrice en chef des prébendes. Ce qui lui permet de huiler la machine clientéliste de Haramous et d'asseoir par ricochet sa domination.
Sur le plan commercial, le régime bicéphale de Guelleh/Khadra qui repose sur l'autoritarisme économique, dans le seul but de capter les richesses du pays, a instauré une politique de contrôle de l'économie. En dehors de la famille régnante, seule une poignée de businessmen proches de la première dame de Haramous ont un accès préférentiel, pour ne pas dire quasi-exclusif, aux richesses nationales. Les autres acteurs économiques du pays observent, impuissants, à l'accaparement aussi rapace qu'illégal des opportunités commerciales par une nouvelle caste. Parmi celle-ci, il y en a un qui s'est taillé la part du lion et qui a, de surcroît, les bonnes grâces de Khadra Haid.
Enquête sur l'enrichissement express et illicite d'un voleur choyé par la puissante régente de Haramous. Nous avons aujourd'hui décidé de nous attaquer à la pièce maîtresse du système prédatocratique de l'épouse du tyran Guelleh, au bras économique de Khadra Haid. Il s'agit de l'un des hommes les plus puissants du pays puisqu'il détient la majeure partie des activités lucratives du pays. L'homme se targue d'avoir une carte de visite longue comme le bras et le téléphone le plus saturé du pays. Physiquement, il est petit, un chouïa trapu, le teint noir, le nez épaté sous un front large et dégarni. L'homme ressemble, à s'y méprendre, à un vulgaire gaou ivoirien.Un Tommy Tayoro mais en plus petit. C'est le patron du conglomérat appelé GSK Group, un conglomérat tentaculaire avec des dizaines d'entreprises ou filiales. Il s'appelle Ahmed Osman Guelleh. Qui est ce nouveau sherpa de la régente de Haramous ?
Notre compatriote Marwo Warsama Adoyta dresse le portrait de ce nouveau riche à la solde de Khadra Haid dans son livre intitulé « A Djibouti, une dictature amie ». Elle le décrit en ces termes: « Filialement proche de la Première dame, Ahmed Osman Guelleh est né à la fin des années 50. Il est le fils d'un commerçant djiboutien surnommé fils de Guelleh Arab par référence au sous-clan Somali Issack dont il est issu. C'est à Djibouti que le jeune Ahmed suit ses études primaires et entame celles secondaires avant d'être envoyé par son père à l’étranger pour une formation en anglais et aux techniques de gestion. Au retour à Djibouti, il entre comme comptable dans la société Gellatly Hankey (Overseas) LTD, qui va devenir Inchcape Shipping Services Djibouti. Il en gravit les échelons et passe directeur financier. Lorsque sonne l'heure de djiboutianniser la direction générale d'Inchacape Shipping Services, il intrigue et parvient à évincer les autres compatriotes cadres. Il élimine notamment Mohamed Adour, qui est récupéré par le concurrent Massida Transit chez qui il travaille quelques années avant de fonder sa propre structure en s'adossant à des proches du régime. S'adosser au couple présidentiel ou à son entourage, telle est la condition pour avancer sous Guelleh. Devenu directeur général d'Inchcape Shipping Services Djibouti, Ahmed Osman Guelleh se rapproche de la première dame dont il devient collaborateur en affaires. A ce titre, il crée Alliance Construction, une structure de bâtiments et de travaux publics dont il diversifie les activités pour en faire un attrape-marchés. Il se voit confier en août 2010 le monopole de l'activité empotage/dépotage du port de Doraleh avec Maersk Djibouti container and Freight Station (MDCFS) et Damco. Et pour boucler la boucle, il prend le contrôle d'Inchcape Shipping Services Djibouti en poussant au départ son puissant propriétaire qui n'est autre que Dubaï World. Ahmed Osman Guelleh est aujourd'hui, pour le couple présidentiel, le spécialiste de la logistique et des coups tordus en affaires. » (PP. 124/125)
Il convient d'apporter quelques précisions à la description de notre compatriote Marwo Warsama Adoyta. Depuis la parution de ce livre en 2012, Ahmed Osman Guelleh a pris du galon. Actuellement, l'homme jouit d'une double immunité : une immunité diplomatique (il est le consul honoraire de l'Australie) et une protection de la première dame de Haramous. Membre du comité central du RPP, il a été l'un des principaux chefs de la campagne électorale du tyran IIOG, lors de la dernière mascarade d'avril 2016. Ahmed Osman Guelleh est devenu très puissant et gère un business très florissant. La concentration du pouvoir économique entre les mains de cet homme est un fait incontestable. Un enrichissement express mais surtout illicite.
En 2005, l'homme n'était qu'un simple comptable et c'est le frère de Khadra Haid, Djama Mahamoud Haid, qui l'a mis le pied à l'étrier. Il l'a notamment imposé à la tête d'Inchcape Shipping services Djibouti. Lorsque Dubaï World a voulu licencier Ahmed Osman Guelleh pour incompétence, en 2010, alors responsable de leur filiale Inchcape Shipping à Djibouti, c'est Khadra Haid qui s'y est opposée. Touche pas à notre protégé, a-t-elle lancé à l'adresse de la puissante holding émiratie. Face à l'ingérence de l'épouse de Guelleh, Dubaï World a préféré jeter l’éponge et a délocalisé ses activités vers d'autres régions. Mais avant de partir, les émiratis ont conseillé à leurs clients de se tourner vers la filiale djiboutienne de la société française Bolloré. Le représentant à Djibouti du groupe français récupère ainsi la totalité du portefeuille des clients de Dubaï world. Mais pas pour longtemps puisque le dénommé Ahmed Osman Guelleh entreprend une campagne agressive à leur endroit. Khadra Haid intervient une fois de plus en faveur de son poulain Ahmed Osman et somme le groupe Bolloré de partager le portefeuille des clients de DP World. Le représentant local du groupe français accepte finalement de céder 30% de sa nouvelle clientèle au petit fils de Guelleh Arabe. Proposition aussitôt rejetée par Ahmed Osman. Ce dernier veut désormais la totalité de la clientèle de DP World tout en menaçant de fermer la filiale djiboutienne du groupe Bolloré si son injonction n'est pas exécutée. Après avoir refusé de céder aux chantages du protégé de la régente de Haramous, la filiale du groupe français Bolloré à Djibouti a été invité par le pouvoir en place à quitter le pays le plus rapidement possible. Grâce au coup de pouce de sa cousine Khadra Haid, Ahmed Osman Guelleh récupère la totalité du portefeuille des clients de la filiale de Bolloré et devient ainsi l'unique propriétaire de la société Inchcape shippings services de Djibouti.
Depuis cette affaire, il est devenu un businessman dont les affaires sont très florissantes. En moins de dix ans, Ahmed Osman s'est constitué, avec l'aide de sa protectrice Khadra Haid, un véritable conglomérat. Il possède en effet des activités dans des secteurs fort différents et non liés. Son entreprise conglomérale GSK Group est présente dans les domaines tels que le BTP, la finance, le transport (maritime, terrestre et aérien), la logistique, le multimédia, la sécurité, l'industrie, tous les métiers imaginables liés au port, etc.
Nous avons recensé quelques unes :
- INFINITE TECHNOLOGY est une société créée en 2014, elle est présente à Djibouti et possède aussi des bureaux au Somaliland et aux Émirats Arabes Unis. Son domaine d'activité est l'informatique, plus précisément les technologies de l'information.
- Alliance Construction, une entreprise de BTP qui a pignon sur rue. A son actif, plusieurs réalisations comme le nouveau bâtiment du ministère des Finances. Le siège d'Alliance construction occupe un terrain de 50 000 m², une parcelle généreusement offerte par le pouvoir en place.
- ALLIED SURVEY & TESTING, une société soi-disant d'enquête dans le domaine maritime qui travaille à Djibouti et en Éthiopie.
- DJIBOUTI CONTAINER FREIGHT STATION, une société créée en avril 2010 qui détient le monopole de l'activité d'empotage et de dépotage du port de Doraleh. Cette société possède un matériel haut de gamme et très performant qui coûte très cher. Un équipement entreposé dans le site de PK 13, un site gigantesque d'une superficie de 150 000 m².
- Djibouti shipping lines, le service d'approvisionnement des navires. Un secteur très lucratif. En plus de Djibouti, cette société intervient également au port de Berbera, en Somaliland. Selon nos informations, Djibout shipping lines possèdent trois navires-cargo. Comment a-t-elle pu se les procurer ? Mystère !
- East Africa Holdings, une société qui propose des solutions logistiques incluant (le stockage, gestion de diverses autre activités de logistique). Elle a pour clientèle les bases militaires implantées dans note pays, les ONG internationales et l'état djiboutien.
- GARD INCORPORATED, une société de sécurité. - General Transport Services, elle est spécialisée dans les services d'arrimage et de manutention. Cette société possède elle aussi un équipement de manutention (camions, une multitude de remorques, chariots élévateurs, des grues mobiles de 35 tonnes, etc) digne du plus grand port moderne. Elle a l’exclusivité de l'aide alimentaire de l'ONU.
- Integrated Shipping Services, une société qui intervient dans le transport maritime. Elle est l'agent exclusif de la célèbre entreprise japonaise « Nippon Yusen Kaisha (NYK Line) », le conglomérat international de renom qui possède la plus grande flotte maritime dans le monde. Une société qu'il a volée à un certain Richard William Michael Howes.
- Imagine, une entreprise qui travaille dans l'événementiel et le monde de la publicité. Il en est l'unique actionnaire. La société « Imagine » opère donc dans l'affichage et la diffusion des publicités.
- MULTIVISION, une société de mutimédia. C'est une franchise de DSTV (service de télévision numérique par satellite) qui intervient à Djibouti et en Somaliland. Multivision fournit des installations d'accès internet aux bases des troupes étrangères dans notre pays, un marché exclusif qui rapporte gros.
- PLANET VOYAGE, une agence de voyage qui propose et vend des offres de voyages.
- Xpress Money, une société de transfert d'argent.
- Premier Shipping Agency, agent exclusif de Maersk (le célèbre armateur danois opérant partout à travers le monde, première compagnie maritime et plus grand armateur de porte-conteneurs du monde). Cette société offre des services aussi divers tels que le transport multimodal, la logistique ou le suivi de la chaîne approvisionnement.
- RED SEA EXPRESS, une franchise de DHL ( le leader mondial dans l'industrie de la logistique).
- TROIS SIXTY STEVEDORING, autre société de services.
- Equipment world, une structure de construction, d'appui à la logistique, location des matériels de bâtiment, gestion d'installations, réparation des équipements. Elle compte parmi sa clientèle la base américaine du Camp Lemonnier.
- OGF SHIPPING LLC, basée à Djibouti et dans les pays que sont l’Éthiopie, le Somaliland, l'Inde et les EAU, son domaine d'activité est le transport des marchandises.
-Travelex Money Transfert, une société de transfert de fonds.
Et la liste est loin d'être exhaustive. Au delà de sa fonction initiale d'attrape-marchés, l'entreprise conglomérale d'Ahmed Osman Guelleh, GSK Group, est une machine très bien huilée qui génère de gros sous. Avec sa holding, il brasse des milliards de nos francs.
Ahmed Osman Guelleh a deux amours : sa cousine et mentor Khadra Haid et son pays de cœur, le Somaliland. Une entité dirigée par un clan mafieux, les Silanyo, les Cirro, les Fayçal Ali Warabe ou la cupide Amina Cheik Mahamoud Jirde (épouse de Silanyo). Une entité qui vit sur le dos de notre pays. Khadra Haid ne lésine pas sur les moyens, ponctionnés dans les caisses de l’État, pour venir en aide à sa patrie chérie. Somaliland first. Et Djibouti ? Une simple vache à lait. C'est dans le cadre de la politique d'aide au développement de l'entité somalilandaise initiée par l'épouse d'IOG que le dénommé Ahmed Osman Guelleh investit massivement dans cette contrée, avec de l'argent amassé à Djibouti. Des millions et des millions de dollars ont été injectés dans l'économie de cette entité limitrophe, au détriment de notre pays. A ce jour, le plus gros investissement du protégé de Khadra Haid demeure sans conteste une unité de production de Coca-cola. Une usine implantée à une heure de route de la ville de Hargeisa et qui porte le nom de Somaliland Beverage Industries (SBI). La SBI fait partie du conglomérat GSK Group et elle est gérée par son frère cadet, un certain Mustafa Osman Guelleh. L'usine d'embouteillage de Coca-cola a été inaugurée le mardi 22 mai 2012 par le grabataire Silanyo, en présence d'une très forte délégation djiboutienne. Une délégation emmenée par le frère de Khadra Haid, Djama Mahamoud Haïd qui a été le chef d'orchestre de l'opération. Outre celui-ci, il y avait le ministre de la Justice, Ali Farah Assoweh ; le ministre de l'Économie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh; le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Environnement, Hassan Omar Mohamed; le ministre de la Culture, de la Communication et des Télécommunications, Abdi Houssein Ahmed; le ministre délégué au budget, Amarreh Ali Saïd; les anciens ministres Ougoureh Kifleh Ahmed et Ali Abdi Farah; de nombreux députés; le chef de la garde dite républicaine, le colonel Mohamed Djama Doualeh; le chef de la police, le colonel Abdillahi Abdi Farah; le chef de la gendarmerie, le colonel Zakaria Hassan Aden; le directeur de l'Aéroport international de Djibouti, Mohamed Yacoub Mahamoud; le directeur de l'Agence djiboutienne pour le développement social (ADDS), Mahdi Mohamed Djama; le secrétaire général du ministère de la justice, Abdi Ismaël Hersi; le directeur de Djib-Télécom, Abdourahman Mohamed Hassan; le président de l'Autorité des ports et zones franches de Djibouti, Aboubaker Omar Hadi; le directeur de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Ahmed Houssein Hassan; le directeur de l'Office national du tourisme de Djibouti (ONTD), Mohamed Abdillahi Waïss; le président de l'autorité aéroportuaire, Mohamed Youssouf Charmarké. Ainsi que de nombreux autres dignitaires du pouvoir en place à Djibouti. Pour l'inauguration de l'usine de son protégé Ahmed Osman Guelleh, Khadra haid y a dépêché toute la fine fleur de ses captifs. Pour ce faire, elle a annulé le conseil des ministres du mardi 22 mai 2012 sans même prévenir le premier ministre Dileita Mohamed Dileita. Somaliland avant tout. Selon nos informations, Ahmed Osman Guelleh a investi quelques 17 millions de dollars pour la construction de cette usine de Coca-cola. Ce qui représente le plus grand investissement privé du Somaliland depuis que cette entité s'est séparée unilatéralement de la grande Somalie en 1991. Une entité qui dépendait jusqu'à présent des exportations de chameaux et autres bovins/ovins d'élevage vers le Moyen-Orient, sans oublier la manne financière de la diaspora originaire de cette région.
Deux remarques sur les conditions d'attribution de la franchise Coca-cola à la société SBI d'Ahmed Osman Guelleh :
- la firme américaine Coca-cola a outrepassé son pouvoir adjudicateur lorsqu'elle a attribué sa franchise au poulain de l'épouse du tyran Guelleh. Il faut savoir que cette firme a octroyé à ce type une licence détenue auparavant par des commerçants de Mogadiscio. L'usine de la capitale somalienne « United Bottling Company », ouverte en 2004 et qui a coûté plus de 8,3 millions de dollars, a été obligée de fermer suite à la perte de sa licence d'exploitation. Et ce au profit de l'entité somalilandaise. Une injustice !
- Le gouvernement de Djibouti a fait pression sur la directrice générale de franchise de Coca-Cola pour la Corne de l'Afrique, les îles et l'Afrique centrale, Ndema Rukandema, pour qu'elle accorde la licence au petit protégé de Khadra Haid.
Après l'attribution de la licence d'exploitation, il paraît que Khadra Haid ait exigé de la mafia qui détient le pouvoir en Somaliland la mise en place à la fois d'une situation monopolistique pour les produits de l'usine de son cousin Ahmed Osman et de l'imposition de taxes et surtaxes sur les boissons similaires d'importation. Exigence satisfaite.
Depuis quelques années, Ahmed Osman s'est positionné dans le commerce de la sécurité maritime et de la lutte contre la piraterie. Un créneau très lucratif jusqu'ici monopolisé par un certain Bruno Pardigon, propriétaire de la société « Djibouti Maritime Security Services ». Ahmed Osman Guelleh s’est donc engouffré dans le commerce de la protection des navires et des équipages qui transitent dans les eaux territoriales de notre pays. Une opportunité de plus pour faire de l'argent. D’autant plus que cette activité rapporte apparemment beaucoup d'argent : la protection maritime est estimée à près de 200 000 $ par voyage. Dans ce commerce, Ahmed Osman s'est associé avec une entreprise criminelle, le tristement célèbre Blackwater. Il s'agit d'une organisation militaire composée essentiellement des mercenaires sans foi ni loi. Pour rappel, il faut savoir que les Blackwater ont commis des atrocités en Irak. Le pacte avec cette organisation criminelle a été scellée lors d'une rencontre qui s'est déroulée à Washington le 7 février 2009. Ont participé à cette entrevue le président de Blackwater, le sulfureux Erik Prince, Ahmed Osman Guelleh, Hassan Said dit Madobé (patron des services secrets de Djibouti) et l'ambassadeur de Djibouti à Washington, Robleh Olhayé.
A l'aune de ces informations, nous accusons Ahmed Osman Guelleh d'avoir pillé les richesses nationales, de s'accaparer de toutes les opportunités commerciales du pays, d'être le bras économique de la dictature de Guelleh/khadra et d'enrichir une autre entité avec l'argent amassé à Djibouti. Au vu de ces éléments, nous le déclarons ennemi de la Nation.
Force est malheureusement de constater que ce boom économique ne profite guère à la population djiboutienne, et pour cause 80 % des Djiboutiens vivent sous le seuil de pauvreté. En revanche, cette croissance économique ne profite qu'à une petite caste vorace et insatiable : la famille régnante (le couple présidentiel, leurs progénitures, le très proche entourage, les gendres), une minorité d'affidés parmi lesquels quelques businessmen cooptés par la régente de Haramous Khadra Haid. La première dame de Haramous a depuis longtemps compris que l'argent est le nerf de la guerre. C'est pourquoi elle a fait main basse sur toutes les richesses nationales et toutes les activités lucratives du pays. Aucune activité économique d'importance n'échappe durablement au système prédatocratique mis en place par la très cupide épouse de Guelleh. Prééminence familiale oblige, ce système profite avant tout à elle et à ses enfants. Khadra Haid est devenue par conséquent l'ordonnatrice en chef des prébendes. Ce qui lui permet de huiler la machine clientéliste de Haramous et d'asseoir par ricochet sa domination.
Sur le plan commercial, le régime bicéphale de Guelleh/Khadra qui repose sur l'autoritarisme économique, dans le seul but de capter les richesses du pays, a instauré une politique de contrôle de l'économie. En dehors de la famille régnante, seule une poignée de businessmen proches de la première dame de Haramous ont un accès préférentiel, pour ne pas dire quasi-exclusif, aux richesses nationales. Les autres acteurs économiques du pays observent, impuissants, à l'accaparement aussi rapace qu'illégal des opportunités commerciales par une nouvelle caste. Parmi celle-ci, il y en a un qui s'est taillé la part du lion et qui a, de surcroît, les bonnes grâces de Khadra Haid.
Enquête sur l'enrichissement express et illicite d'un voleur choyé par la puissante régente de Haramous. Nous avons aujourd'hui décidé de nous attaquer à la pièce maîtresse du système prédatocratique de l'épouse du tyran Guelleh, au bras économique de Khadra Haid. Il s'agit de l'un des hommes les plus puissants du pays puisqu'il détient la majeure partie des activités lucratives du pays. L'homme se targue d'avoir une carte de visite longue comme le bras et le téléphone le plus saturé du pays. Physiquement, il est petit, un chouïa trapu, le teint noir, le nez épaté sous un front large et dégarni. L'homme ressemble, à s'y méprendre, à un vulgaire gaou ivoirien.Un Tommy Tayoro mais en plus petit. C'est le patron du conglomérat appelé GSK Group, un conglomérat tentaculaire avec des dizaines d'entreprises ou filiales. Il s'appelle Ahmed Osman Guelleh. Qui est ce nouveau sherpa de la régente de Haramous ?
Notre compatriote Marwo Warsama Adoyta dresse le portrait de ce nouveau riche à la solde de Khadra Haid dans son livre intitulé « A Djibouti, une dictature amie ». Elle le décrit en ces termes: « Filialement proche de la Première dame, Ahmed Osman Guelleh est né à la fin des années 50. Il est le fils d'un commerçant djiboutien surnommé fils de Guelleh Arab par référence au sous-clan Somali Issack dont il est issu. C'est à Djibouti que le jeune Ahmed suit ses études primaires et entame celles secondaires avant d'être envoyé par son père à l’étranger pour une formation en anglais et aux techniques de gestion. Au retour à Djibouti, il entre comme comptable dans la société Gellatly Hankey (Overseas) LTD, qui va devenir Inchcape Shipping Services Djibouti. Il en gravit les échelons et passe directeur financier. Lorsque sonne l'heure de djiboutianniser la direction générale d'Inchacape Shipping Services, il intrigue et parvient à évincer les autres compatriotes cadres. Il élimine notamment Mohamed Adour, qui est récupéré par le concurrent Massida Transit chez qui il travaille quelques années avant de fonder sa propre structure en s'adossant à des proches du régime. S'adosser au couple présidentiel ou à son entourage, telle est la condition pour avancer sous Guelleh. Devenu directeur général d'Inchcape Shipping Services Djibouti, Ahmed Osman Guelleh se rapproche de la première dame dont il devient collaborateur en affaires. A ce titre, il crée Alliance Construction, une structure de bâtiments et de travaux publics dont il diversifie les activités pour en faire un attrape-marchés. Il se voit confier en août 2010 le monopole de l'activité empotage/dépotage du port de Doraleh avec Maersk Djibouti container and Freight Station (MDCFS) et Damco. Et pour boucler la boucle, il prend le contrôle d'Inchcape Shipping Services Djibouti en poussant au départ son puissant propriétaire qui n'est autre que Dubaï World. Ahmed Osman Guelleh est aujourd'hui, pour le couple présidentiel, le spécialiste de la logistique et des coups tordus en affaires. » (PP. 124/125)
Il convient d'apporter quelques précisions à la description de notre compatriote Marwo Warsama Adoyta. Depuis la parution de ce livre en 2012, Ahmed Osman Guelleh a pris du galon. Actuellement, l'homme jouit d'une double immunité : une immunité diplomatique (il est le consul honoraire de l'Australie) et une protection de la première dame de Haramous. Membre du comité central du RPP, il a été l'un des principaux chefs de la campagne électorale du tyran IIOG, lors de la dernière mascarade d'avril 2016. Ahmed Osman Guelleh est devenu très puissant et gère un business très florissant. La concentration du pouvoir économique entre les mains de cet homme est un fait incontestable. Un enrichissement express mais surtout illicite.
En 2005, l'homme n'était qu'un simple comptable et c'est le frère de Khadra Haid, Djama Mahamoud Haid, qui l'a mis le pied à l'étrier. Il l'a notamment imposé à la tête d'Inchcape Shipping services Djibouti. Lorsque Dubaï World a voulu licencier Ahmed Osman Guelleh pour incompétence, en 2010, alors responsable de leur filiale Inchcape Shipping à Djibouti, c'est Khadra Haid qui s'y est opposée. Touche pas à notre protégé, a-t-elle lancé à l'adresse de la puissante holding émiratie. Face à l'ingérence de l'épouse de Guelleh, Dubaï World a préféré jeter l’éponge et a délocalisé ses activités vers d'autres régions. Mais avant de partir, les émiratis ont conseillé à leurs clients de se tourner vers la filiale djiboutienne de la société française Bolloré. Le représentant à Djibouti du groupe français récupère ainsi la totalité du portefeuille des clients de Dubaï world. Mais pas pour longtemps puisque le dénommé Ahmed Osman Guelleh entreprend une campagne agressive à leur endroit. Khadra Haid intervient une fois de plus en faveur de son poulain Ahmed Osman et somme le groupe Bolloré de partager le portefeuille des clients de DP World. Le représentant local du groupe français accepte finalement de céder 30% de sa nouvelle clientèle au petit fils de Guelleh Arabe. Proposition aussitôt rejetée par Ahmed Osman. Ce dernier veut désormais la totalité de la clientèle de DP World tout en menaçant de fermer la filiale djiboutienne du groupe Bolloré si son injonction n'est pas exécutée. Après avoir refusé de céder aux chantages du protégé de la régente de Haramous, la filiale du groupe français Bolloré à Djibouti a été invité par le pouvoir en place à quitter le pays le plus rapidement possible. Grâce au coup de pouce de sa cousine Khadra Haid, Ahmed Osman Guelleh récupère la totalité du portefeuille des clients de la filiale de Bolloré et devient ainsi l'unique propriétaire de la société Inchcape shippings services de Djibouti.
Depuis cette affaire, il est devenu un businessman dont les affaires sont très florissantes. En moins de dix ans, Ahmed Osman s'est constitué, avec l'aide de sa protectrice Khadra Haid, un véritable conglomérat. Il possède en effet des activités dans des secteurs fort différents et non liés. Son entreprise conglomérale GSK Group est présente dans les domaines tels que le BTP, la finance, le transport (maritime, terrestre et aérien), la logistique, le multimédia, la sécurité, l'industrie, tous les métiers imaginables liés au port, etc.
Nous avons recensé quelques unes :
- INFINITE TECHNOLOGY est une société créée en 2014, elle est présente à Djibouti et possède aussi des bureaux au Somaliland et aux Émirats Arabes Unis. Son domaine d'activité est l'informatique, plus précisément les technologies de l'information.
- Alliance Construction, une entreprise de BTP qui a pignon sur rue. A son actif, plusieurs réalisations comme le nouveau bâtiment du ministère des Finances. Le siège d'Alliance construction occupe un terrain de 50 000 m², une parcelle généreusement offerte par le pouvoir en place.
- ALLIED SURVEY & TESTING, une société soi-disant d'enquête dans le domaine maritime qui travaille à Djibouti et en Éthiopie.
- DJIBOUTI CONTAINER FREIGHT STATION, une société créée en avril 2010 qui détient le monopole de l'activité d'empotage et de dépotage du port de Doraleh. Cette société possède un matériel haut de gamme et très performant qui coûte très cher. Un équipement entreposé dans le site de PK 13, un site gigantesque d'une superficie de 150 000 m².
- Djibouti shipping lines, le service d'approvisionnement des navires. Un secteur très lucratif. En plus de Djibouti, cette société intervient également au port de Berbera, en Somaliland. Selon nos informations, Djibout shipping lines possèdent trois navires-cargo. Comment a-t-elle pu se les procurer ? Mystère !
- East Africa Holdings, une société qui propose des solutions logistiques incluant (le stockage, gestion de diverses autre activités de logistique). Elle a pour clientèle les bases militaires implantées dans note pays, les ONG internationales et l'état djiboutien.
- GARD INCORPORATED, une société de sécurité. - General Transport Services, elle est spécialisée dans les services d'arrimage et de manutention. Cette société possède elle aussi un équipement de manutention (camions, une multitude de remorques, chariots élévateurs, des grues mobiles de 35 tonnes, etc) digne du plus grand port moderne. Elle a l’exclusivité de l'aide alimentaire de l'ONU.
- Integrated Shipping Services, une société qui intervient dans le transport maritime. Elle est l'agent exclusif de la célèbre entreprise japonaise « Nippon Yusen Kaisha (NYK Line) », le conglomérat international de renom qui possède la plus grande flotte maritime dans le monde. Une société qu'il a volée à un certain Richard William Michael Howes.
- Imagine, une entreprise qui travaille dans l'événementiel et le monde de la publicité. Il en est l'unique actionnaire. La société « Imagine » opère donc dans l'affichage et la diffusion des publicités.
- MULTIVISION, une société de mutimédia. C'est une franchise de DSTV (service de télévision numérique par satellite) qui intervient à Djibouti et en Somaliland. Multivision fournit des installations d'accès internet aux bases des troupes étrangères dans notre pays, un marché exclusif qui rapporte gros.
- PLANET VOYAGE, une agence de voyage qui propose et vend des offres de voyages.
- Xpress Money, une société de transfert d'argent.
- Premier Shipping Agency, agent exclusif de Maersk (le célèbre armateur danois opérant partout à travers le monde, première compagnie maritime et plus grand armateur de porte-conteneurs du monde). Cette société offre des services aussi divers tels que le transport multimodal, la logistique ou le suivi de la chaîne approvisionnement.
- RED SEA EXPRESS, une franchise de DHL ( le leader mondial dans l'industrie de la logistique).
- TROIS SIXTY STEVEDORING, autre société de services.
- Equipment world, une structure de construction, d'appui à la logistique, location des matériels de bâtiment, gestion d'installations, réparation des équipements. Elle compte parmi sa clientèle la base américaine du Camp Lemonnier.
- OGF SHIPPING LLC, basée à Djibouti et dans les pays que sont l’Éthiopie, le Somaliland, l'Inde et les EAU, son domaine d'activité est le transport des marchandises.
-Travelex Money Transfert, une société de transfert de fonds.
Et la liste est loin d'être exhaustive. Au delà de sa fonction initiale d'attrape-marchés, l'entreprise conglomérale d'Ahmed Osman Guelleh, GSK Group, est une machine très bien huilée qui génère de gros sous. Avec sa holding, il brasse des milliards de nos francs.
Ahmed Osman Guelleh a deux amours : sa cousine et mentor Khadra Haid et son pays de cœur, le Somaliland. Une entité dirigée par un clan mafieux, les Silanyo, les Cirro, les Fayçal Ali Warabe ou la cupide Amina Cheik Mahamoud Jirde (épouse de Silanyo). Une entité qui vit sur le dos de notre pays. Khadra Haid ne lésine pas sur les moyens, ponctionnés dans les caisses de l’État, pour venir en aide à sa patrie chérie. Somaliland first. Et Djibouti ? Une simple vache à lait. C'est dans le cadre de la politique d'aide au développement de l'entité somalilandaise initiée par l'épouse d'IOG que le dénommé Ahmed Osman Guelleh investit massivement dans cette contrée, avec de l'argent amassé à Djibouti. Des millions et des millions de dollars ont été injectés dans l'économie de cette entité limitrophe, au détriment de notre pays. A ce jour, le plus gros investissement du protégé de Khadra Haid demeure sans conteste une unité de production de Coca-cola. Une usine implantée à une heure de route de la ville de Hargeisa et qui porte le nom de Somaliland Beverage Industries (SBI). La SBI fait partie du conglomérat GSK Group et elle est gérée par son frère cadet, un certain Mustafa Osman Guelleh. L'usine d'embouteillage de Coca-cola a été inaugurée le mardi 22 mai 2012 par le grabataire Silanyo, en présence d'une très forte délégation djiboutienne. Une délégation emmenée par le frère de Khadra Haid, Djama Mahamoud Haïd qui a été le chef d'orchestre de l'opération. Outre celui-ci, il y avait le ministre de la Justice, Ali Farah Assoweh ; le ministre de l'Économie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh; le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Environnement, Hassan Omar Mohamed; le ministre de la Culture, de la Communication et des Télécommunications, Abdi Houssein Ahmed; le ministre délégué au budget, Amarreh Ali Saïd; les anciens ministres Ougoureh Kifleh Ahmed et Ali Abdi Farah; de nombreux députés; le chef de la garde dite républicaine, le colonel Mohamed Djama Doualeh; le chef de la police, le colonel Abdillahi Abdi Farah; le chef de la gendarmerie, le colonel Zakaria Hassan Aden; le directeur de l'Aéroport international de Djibouti, Mohamed Yacoub Mahamoud; le directeur de l'Agence djiboutienne pour le développement social (ADDS), Mahdi Mohamed Djama; le secrétaire général du ministère de la justice, Abdi Ismaël Hersi; le directeur de Djib-Télécom, Abdourahman Mohamed Hassan; le président de l'Autorité des ports et zones franches de Djibouti, Aboubaker Omar Hadi; le directeur de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Ahmed Houssein Hassan; le directeur de l'Office national du tourisme de Djibouti (ONTD), Mohamed Abdillahi Waïss; le président de l'autorité aéroportuaire, Mohamed Youssouf Charmarké. Ainsi que de nombreux autres dignitaires du pouvoir en place à Djibouti. Pour l'inauguration de l'usine de son protégé Ahmed Osman Guelleh, Khadra haid y a dépêché toute la fine fleur de ses captifs. Pour ce faire, elle a annulé le conseil des ministres du mardi 22 mai 2012 sans même prévenir le premier ministre Dileita Mohamed Dileita. Somaliland avant tout. Selon nos informations, Ahmed Osman Guelleh a investi quelques 17 millions de dollars pour la construction de cette usine de Coca-cola. Ce qui représente le plus grand investissement privé du Somaliland depuis que cette entité s'est séparée unilatéralement de la grande Somalie en 1991. Une entité qui dépendait jusqu'à présent des exportations de chameaux et autres bovins/ovins d'élevage vers le Moyen-Orient, sans oublier la manne financière de la diaspora originaire de cette région.
Deux remarques sur les conditions d'attribution de la franchise Coca-cola à la société SBI d'Ahmed Osman Guelleh :
- la firme américaine Coca-cola a outrepassé son pouvoir adjudicateur lorsqu'elle a attribué sa franchise au poulain de l'épouse du tyran Guelleh. Il faut savoir que cette firme a octroyé à ce type une licence détenue auparavant par des commerçants de Mogadiscio. L'usine de la capitale somalienne « United Bottling Company », ouverte en 2004 et qui a coûté plus de 8,3 millions de dollars, a été obligée de fermer suite à la perte de sa licence d'exploitation. Et ce au profit de l'entité somalilandaise. Une injustice !
- Le gouvernement de Djibouti a fait pression sur la directrice générale de franchise de Coca-Cola pour la Corne de l'Afrique, les îles et l'Afrique centrale, Ndema Rukandema, pour qu'elle accorde la licence au petit protégé de Khadra Haid.
Après l'attribution de la licence d'exploitation, il paraît que Khadra Haid ait exigé de la mafia qui détient le pouvoir en Somaliland la mise en place à la fois d'une situation monopolistique pour les produits de l'usine de son cousin Ahmed Osman et de l'imposition de taxes et surtaxes sur les boissons similaires d'importation. Exigence satisfaite.
Depuis quelques années, Ahmed Osman s'est positionné dans le commerce de la sécurité maritime et de la lutte contre la piraterie. Un créneau très lucratif jusqu'ici monopolisé par un certain Bruno Pardigon, propriétaire de la société « Djibouti Maritime Security Services ». Ahmed Osman Guelleh s’est donc engouffré dans le commerce de la protection des navires et des équipages qui transitent dans les eaux territoriales de notre pays. Une opportunité de plus pour faire de l'argent. D’autant plus que cette activité rapporte apparemment beaucoup d'argent : la protection maritime est estimée à près de 200 000 $ par voyage. Dans ce commerce, Ahmed Osman s'est associé avec une entreprise criminelle, le tristement célèbre Blackwater. Il s'agit d'une organisation militaire composée essentiellement des mercenaires sans foi ni loi. Pour rappel, il faut savoir que les Blackwater ont commis des atrocités en Irak. Le pacte avec cette organisation criminelle a été scellée lors d'une rencontre qui s'est déroulée à Washington le 7 février 2009. Ont participé à cette entrevue le président de Blackwater, le sulfureux Erik Prince, Ahmed Osman Guelleh, Hassan Said dit Madobé (patron des services secrets de Djibouti) et l'ambassadeur de Djibouti à Washington, Robleh Olhayé.
A l'aune de ces informations, nous accusons Ahmed Osman Guelleh d'avoir pillé les richesses nationales, de s'accaparer de toutes les opportunités commerciales du pays, d'être le bras économique de la dictature de Guelleh/khadra et d'enrichir une autre entité avec l'argent amassé à Djibouti. Au vu de ces éléments, nous le déclarons ennemi de la Nation.