CHICAGO - Le président élu Barack Obama a annoncé mardi les noms de ses collaborateurs qui auront pour mission de passer au peigne fin le budget des Etats-Unis, en vue d'affronter plus efficacement la crise économique.
En ces temps difficiles, alors que nous faisons face à des déficits en hausse et à une économie en déclin, la réforme du budget n'est pas une éventualité, c'est un impératif", a déclaré M. Obama lors de sa deuxième conférence de presse consacrée en deux jours à l'économie et à la présentation de sa future administration.
Pour cette tâche cruciale, il a annoncé son intention de nommer Peter Orszag, 39 ans, actuellement directeur du bureau du budget du Congrès américain (CBO), comme directeur du Budget à la Maison Blanche. M. Orszag sera secondé à ce poste par Rob Nabors.
Lors de la conférence de presse tenue depuis son fief de Chicago, M. Obama a qualifié ses deux futurs collaborateurs de "fonctionnaires hors du commun".
"Nous allons devoir examiner notre budget fédéral page par page, ligne par ligne et faire des coupes dans les dépenses non nécessaires", a-t-il répété mardi. Lundi, il avait même évoqué des "sacrifices" budgétaires.
En prenant l'exemple de la couverture santé, M. Obama a déclaré: "nous ne voulons pas poursuivre des mesures qui ne fonctionnent pas et qui n'aident pas les gens à se soigner".
La même chose est vraie pour l'éducation, la défense et les dépenses sociales, a-t-il dit.
"Nous allons devoir faire redémarrer l'économie et il y a un consensus qui se dessine en faveur d'un plan ambitieux pour investir pour l'avenir, mais nous devons nous assurer que ces investissements sont intelligents", a dit le futur président.
Lors d'un entretien télévisé sur la chaîne CBS le 16 novembre, M. Obama avait déclaré: "Nous ne devons pas nous inquiéter du déficit cette année ni même l'année prochaine".
Mardi, il a réaffirmé que la priorité reste la lutte contre la récession et que son objectif était de créer ou sauver rapidement 2,5 millions d'emplois en mettant en place un plan de relance économique massif, quitte à laisser filer le déficit.
Toutefois, il a refusé de se prononcer sur le coût d'un tel plan, alors que selon la presse américaine, le Congrès pourrait donner son feu vert pour débloquer jusqu'à 700 milliards de dollars (545 milliards d'euros).
"Mais dès que la convalescence sera bien entamée, nous devrons faire un plan pour réduire le déficit structurel et nous assurer que nous ne laissons pas une montagne de dettes pour la prochaine génération", a-t-il dit.
Lundi, il avait présenté les principales figures de son équipe économique, dont Timothy Geithner, 47 ans, désigné secrétaire au Trésor, et Lawrence Summers, 53 ans, choisi pour diriger le Conseil économique national.
M. Obama avait également demandé au Congrès de se mettre au travail pour concocter le nouveau plan de relance économique, "tout de suite", de façon à ce qu'il puisse être prêt dès que le nouveau président prendra ses fonctions le 20 janvier à la Maison Blanche.
Signe de l'ampleur de la crise, les autorités américaines ont annoncé mardi un ensemble de mesures destinées à soutenir le crédit à la consommation et le marché immobilier, qui vont mobiliser quelque 800 milliards de dollars.
Dans le même temps, le département américain du Commerce a révisé à la baisse ses prévisions de croissance, annonçant un produit intérieur brut en recul de 0,5% au troisième trimestre (en rythme annuel) par rapport au précédent. La baisse était initialement de 0,3%.
Source:
http://www.lexpress.fr/
En ces temps difficiles, alors que nous faisons face à des déficits en hausse et à une économie en déclin, la réforme du budget n'est pas une éventualité, c'est un impératif", a déclaré M. Obama lors de sa deuxième conférence de presse consacrée en deux jours à l'économie et à la présentation de sa future administration.
Pour cette tâche cruciale, il a annoncé son intention de nommer Peter Orszag, 39 ans, actuellement directeur du bureau du budget du Congrès américain (CBO), comme directeur du Budget à la Maison Blanche. M. Orszag sera secondé à ce poste par Rob Nabors.
Lors de la conférence de presse tenue depuis son fief de Chicago, M. Obama a qualifié ses deux futurs collaborateurs de "fonctionnaires hors du commun".
"Nous allons devoir examiner notre budget fédéral page par page, ligne par ligne et faire des coupes dans les dépenses non nécessaires", a-t-il répété mardi. Lundi, il avait même évoqué des "sacrifices" budgétaires.
En prenant l'exemple de la couverture santé, M. Obama a déclaré: "nous ne voulons pas poursuivre des mesures qui ne fonctionnent pas et qui n'aident pas les gens à se soigner".
La même chose est vraie pour l'éducation, la défense et les dépenses sociales, a-t-il dit.
"Nous allons devoir faire redémarrer l'économie et il y a un consensus qui se dessine en faveur d'un plan ambitieux pour investir pour l'avenir, mais nous devons nous assurer que ces investissements sont intelligents", a dit le futur président.
Lors d'un entretien télévisé sur la chaîne CBS le 16 novembre, M. Obama avait déclaré: "Nous ne devons pas nous inquiéter du déficit cette année ni même l'année prochaine".
Mardi, il a réaffirmé que la priorité reste la lutte contre la récession et que son objectif était de créer ou sauver rapidement 2,5 millions d'emplois en mettant en place un plan de relance économique massif, quitte à laisser filer le déficit.
Toutefois, il a refusé de se prononcer sur le coût d'un tel plan, alors que selon la presse américaine, le Congrès pourrait donner son feu vert pour débloquer jusqu'à 700 milliards de dollars (545 milliards d'euros).
"Mais dès que la convalescence sera bien entamée, nous devrons faire un plan pour réduire le déficit structurel et nous assurer que nous ne laissons pas une montagne de dettes pour la prochaine génération", a-t-il dit.
Lundi, il avait présenté les principales figures de son équipe économique, dont Timothy Geithner, 47 ans, désigné secrétaire au Trésor, et Lawrence Summers, 53 ans, choisi pour diriger le Conseil économique national.
M. Obama avait également demandé au Congrès de se mettre au travail pour concocter le nouveau plan de relance économique, "tout de suite", de façon à ce qu'il puisse être prêt dès que le nouveau président prendra ses fonctions le 20 janvier à la Maison Blanche.
Signe de l'ampleur de la crise, les autorités américaines ont annoncé mardi un ensemble de mesures destinées à soutenir le crédit à la consommation et le marché immobilier, qui vont mobiliser quelque 800 milliards de dollars.
Dans le même temps, le département américain du Commerce a révisé à la baisse ses prévisions de croissance, annonçant un produit intérieur brut en recul de 0,5% au troisième trimestre (en rythme annuel) par rapport au précédent. La baisse était initialement de 0,3%.
Source:
http://www.lexpress.fr/