Lomé, le 3 mars 2016- Une mission du Millenium Challenge Corporation a séjourné du 29 février au 3 mars au Togo. Le séjour a permis aux experts de s’imprégner des réalités sur le terrain et d’apprécier les efforts fournis par le gouvernement pour parvenir à l’éligibilité au Programme seuil du MCC.
En décembre 2015, le Togo a franchi une étape décisive dans le processus devant conduire à son éligibilité complète au MCA, le Millennium Challenge Account. Ceci grâce à des efforts menés sur plusieurs fronts par le gouvernement. Des progrès majeurs ont été constatés sur les indicateurs relatifs à la gouvernance à savoir, l’accès au crédit, l’Etat de droit, la qualité de la réglementation et le contrôle de la corruption.
En visite à Lomé, la mission du MCC a rencontré les autorités, la société civile et d’autres partenaires en développement. Il s’agissant de réfléchir sur les efforts à fournir par le Togo pour atteindre le Compact Program. Mais aussi « de chercher à comprendre les contraintes à la croissance et à la réduction de la pauvreté », selon Thomas Kelly, chef de la mission. « Nous considérons l’élection du Togo comme une opportunité d’aller de l’avant », a souligné Komi Selom Klassou, Premier ministre, pour qui, « les actions seront intensifiées afin d’améliorer les performances dans différents domaines ». L’élection du Togo intervient au moment où des réformes non moins importantes continuent d’être opérées. « C’est grâce à la politique audacieuse du gouvernement », justifie Stanislas Baba, coordonnateur national de la cellule MCA-Togo.
Le Togo a opéré des réformes dans les secteurs stratégiques tels que les infrastructures économiques, la lutte contre la corruption, les libertés publiques et politiques, l’amélioration du climat des affaires, ou encore la modernisation de la justice.
L’éligibilité du Togo à ce programme est le fruit d’un processus amorcé depuis 2014. En effet, le pays a engagé ces dernières années, après la restauration de la stabilité politique, un programme de réformes économiques. La nouvelle politique de gouvernance a permis au pays d’atteindre le point d’achèvement de l’initiative PPTE en 2010 et de porter un peu plus haut les chiffres de la croissance économique.
Les efforts visant à renforcer la gouvernance économique se sont avérés payants. Ils se traduisent par l’adoption du code des douanes et la création en 2014 de l’Office Togolais des Recettes (OTR) pour associer les deux principales régies financières du pays à savoir les douanes et les impôts. L’assainissement des finances publiques, l’adoption du code de la famille et d’un nouveau code pénal intégrant les mesures de lutte contre la corruption sont des avancées. Egalement, l’amélioration du climat des affaires (le Togo a mis en place un Centre de Formalité des Entreprises), l’instauration du guichet unique du commerce extérieur sont des facteurs qui balisent la voie vers une éligibilité au programme final du MCC.
Des efforts guidés par une volonté politique. Le Togo a ainsi adopté un statut de l’opposition et dispose d’une loi de lutte contre la corruption (création d’une Haute autorité de lutte contre la corruption). Les autorités togolaises ont également introduit à l’Assemblée nationale une loi sur l’accès à l’information et à la documentation publique.
En outre, le dynamisme de la cellule nationale du MCC qui s’est activée à associer tous les acteurs de la vie sociopolitique au processus en est pour beaucoup : la mise en place par décret des comités sectoriels et d’une cellule dédiée, l’organisation d’ateliers d’information et de formation à l’endroit des acteurs au développement (Administration, secteur privé, société civile, Assemblée nationale...), la tenue de séminaires gouvernementaux et de missions techniques en vue de permettre à l’agence du Millenium Challenge Corporation (MCC) et à ses institutions partenaires de prendre connaissance des avancées. Des réformes qui permettront au pays d’atteindre le programme Compact pour bénéficier d’une enveloppe estimée à près de 400 millions de dollars.
En décembre 2015, le Togo a franchi une étape décisive dans le processus devant conduire à son éligibilité complète au MCA, le Millennium Challenge Account. Ceci grâce à des efforts menés sur plusieurs fronts par le gouvernement. Des progrès majeurs ont été constatés sur les indicateurs relatifs à la gouvernance à savoir, l’accès au crédit, l’Etat de droit, la qualité de la réglementation et le contrôle de la corruption.
En visite à Lomé, la mission du MCC a rencontré les autorités, la société civile et d’autres partenaires en développement. Il s’agissant de réfléchir sur les efforts à fournir par le Togo pour atteindre le Compact Program. Mais aussi « de chercher à comprendre les contraintes à la croissance et à la réduction de la pauvreté », selon Thomas Kelly, chef de la mission. « Nous considérons l’élection du Togo comme une opportunité d’aller de l’avant », a souligné Komi Selom Klassou, Premier ministre, pour qui, « les actions seront intensifiées afin d’améliorer les performances dans différents domaines ». L’élection du Togo intervient au moment où des réformes non moins importantes continuent d’être opérées. « C’est grâce à la politique audacieuse du gouvernement », justifie Stanislas Baba, coordonnateur national de la cellule MCA-Togo.
Le Togo a opéré des réformes dans les secteurs stratégiques tels que les infrastructures économiques, la lutte contre la corruption, les libertés publiques et politiques, l’amélioration du climat des affaires, ou encore la modernisation de la justice.
L’éligibilité du Togo à ce programme est le fruit d’un processus amorcé depuis 2014. En effet, le pays a engagé ces dernières années, après la restauration de la stabilité politique, un programme de réformes économiques. La nouvelle politique de gouvernance a permis au pays d’atteindre le point d’achèvement de l’initiative PPTE en 2010 et de porter un peu plus haut les chiffres de la croissance économique.
Les efforts visant à renforcer la gouvernance économique se sont avérés payants. Ils se traduisent par l’adoption du code des douanes et la création en 2014 de l’Office Togolais des Recettes (OTR) pour associer les deux principales régies financières du pays à savoir les douanes et les impôts. L’assainissement des finances publiques, l’adoption du code de la famille et d’un nouveau code pénal intégrant les mesures de lutte contre la corruption sont des avancées. Egalement, l’amélioration du climat des affaires (le Togo a mis en place un Centre de Formalité des Entreprises), l’instauration du guichet unique du commerce extérieur sont des facteurs qui balisent la voie vers une éligibilité au programme final du MCC.
Des efforts guidés par une volonté politique. Le Togo a ainsi adopté un statut de l’opposition et dispose d’une loi de lutte contre la corruption (création d’une Haute autorité de lutte contre la corruption). Les autorités togolaises ont également introduit à l’Assemblée nationale une loi sur l’accès à l’information et à la documentation publique.
En outre, le dynamisme de la cellule nationale du MCC qui s’est activée à associer tous les acteurs de la vie sociopolitique au processus en est pour beaucoup : la mise en place par décret des comités sectoriels et d’une cellule dédiée, l’organisation d’ateliers d’information et de formation à l’endroit des acteurs au développement (Administration, secteur privé, société civile, Assemblée nationale...), la tenue de séminaires gouvernementaux et de missions techniques en vue de permettre à l’agence du Millenium Challenge Corporation (MCC) et à ses institutions partenaires de prendre connaissance des avancées. Des réformes qui permettront au pays d’atteindre le programme Compact pour bénéficier d’une enveloppe estimée à près de 400 millions de dollars.