« Pour des raisons de sécurité, la France a suspendu depuis le 7 août la délivrance de visas depuis Niamey, Ouagadougou et Bamako, ainsi que la mise en œuvre dans ces pays de nos actions de coopération culturelle », a annoncé dans un communiqué, jeudi 14 septembre, le ministère de la Culture de la France.
D’après Paris, « cette décision n’affecte pas les personnes qui seraient titulaires de visas délivrés avant cette date ou qui résident en France ou dans d’autres pays ».
Le Quai d'Orsay a souligné par ailleurs qu’aucune déprogrammation d’artistes, de quelque nationalité que ce soit, n’est demandée ni par le ministère des Affaires étrangères, ni par le ministère de la Culture.
Selon le journal français RFI, « cette mesure, sans précédent, suscite un vent de panique sur la scène culturelle » au niveau international.
« Tout le monde a l'air un peu gêné avec ça », a avancé à RFI, Bruno Lobé, vice-président du Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac) et directeur du Manège, la scène nationale de Reims. « Le message a été envoyé à l’ensemble des ministères, dont au ministère de la Culture, qui l'a renvoyé sans explication aux structures culturelles. Si c'est maintenu, on y apportera une grande opposition, puisque ça mettrait les artistes de ces trois pays dans une situation inacceptable. »
D’après Paris, « cette décision n’affecte pas les personnes qui seraient titulaires de visas délivrés avant cette date ou qui résident en France ou dans d’autres pays ».
Le Quai d'Orsay a souligné par ailleurs qu’aucune déprogrammation d’artistes, de quelque nationalité que ce soit, n’est demandée ni par le ministère des Affaires étrangères, ni par le ministère de la Culture.
Selon le journal français RFI, « cette mesure, sans précédent, suscite un vent de panique sur la scène culturelle » au niveau international.
« Tout le monde a l'air un peu gêné avec ça », a avancé à RFI, Bruno Lobé, vice-président du Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac) et directeur du Manège, la scène nationale de Reims. « Le message a été envoyé à l’ensemble des ministères, dont au ministère de la Culture, qui l'a renvoyé sans explication aux structures culturelles. Si c'est maintenu, on y apportera une grande opposition, puisque ça mettrait les artistes de ces trois pays dans une situation inacceptable. »