France/Prix Goncourt 2020 : La Camerounaise Djaili Amadou Amal sur le départ. © DR
La décision de report de la date de désignation du prix Goncourt a été prise par les académiciens, pour respecter les directives gouvernementales, conséquences de la crise sanitaire due au covid19. Pour cette année, quatre ouvrages sont en lice pour le prix Goncourt, dont celui de la Camerounaise Djaili Amadou Amal, intitulé « Les impatientes », sorti chez l’éditeur français Emmanuel Colas, en septembre dernier.
En réalité, « Les impatientes, roman autobiographique » est en fait le texte revisité en quelque sorte du roman Munyal : « Les larmes de la patience », du même auteur, paru chez Proximité, en 2017, et qui valut déjà à la Camerounaise, plusieurs prix littéraires, dont celui de la presse panafricaine en 2019, qui lui a été remis dans le cadre de la grande salle d'apparat de l’ambassade du Cameroun en France, par le ministre des Arts et de la Culture, Bidoung Mkpatt.
Ramla, Hindou et Safira, trois femmes, dont les itinéraires, dès leurs points de départ, leurs développements, leurs expressions sociétales, mettent en évidence la force de caractère d'une écriture trépidante aux mots qui claquent en pleine figure. « Les impatientes », décrivent de manière poignante, l’effroyable condition féminine dans certaines parties de l’Afrique. On y entrevoit clairement le déploiement pérenne, d'un esclavagisme des temps modernes, auquel il est difficile pour une femme d'échapper. Il s'agit d'un univers où les hommes ont tous les droits et les femmes toutes les obligations : « j'ai piétiné mes rêves, pour mieux embrasser mes devoirs ». Le même constat est visible dans ce proverbe peul « la patience cuit la pierre ». En fait, la patience, c'est la valeur cardinale qu'on enseigne aux femmes dès le plus jeune âge. Patience qui vaut acceptation d'un destin décidé par d'autres. Car il est impossible d'aller contre la volonté d’Allah.
À la tête d'une ONG de défense des droits des femmes, Djaili Amadou Amal, née en 1975 dans la région de l'Extrême-nord du Cameroun, propose au lecteur, un tableau bouleversant, dans lequel la solidarité féminine émerge avec force, comme un rempart contre l'oppression.
En réalité, « Les impatientes, roman autobiographique » est en fait le texte revisité en quelque sorte du roman Munyal : « Les larmes de la patience », du même auteur, paru chez Proximité, en 2017, et qui valut déjà à la Camerounaise, plusieurs prix littéraires, dont celui de la presse panafricaine en 2019, qui lui a été remis dans le cadre de la grande salle d'apparat de l’ambassade du Cameroun en France, par le ministre des Arts et de la Culture, Bidoung Mkpatt.
Ramla, Hindou et Safira, trois femmes, dont les itinéraires, dès leurs points de départ, leurs développements, leurs expressions sociétales, mettent en évidence la force de caractère d'une écriture trépidante aux mots qui claquent en pleine figure. « Les impatientes », décrivent de manière poignante, l’effroyable condition féminine dans certaines parties de l’Afrique. On y entrevoit clairement le déploiement pérenne, d'un esclavagisme des temps modernes, auquel il est difficile pour une femme d'échapper. Il s'agit d'un univers où les hommes ont tous les droits et les femmes toutes les obligations : « j'ai piétiné mes rêves, pour mieux embrasser mes devoirs ». Le même constat est visible dans ce proverbe peul « la patience cuit la pierre ». En fait, la patience, c'est la valeur cardinale qu'on enseigne aux femmes dès le plus jeune âge. Patience qui vaut acceptation d'un destin décidé par d'autres. Car il est impossible d'aller contre la volonté d’Allah.
À la tête d'une ONG de défense des droits des femmes, Djaili Amadou Amal, née en 1975 dans la région de l'Extrême-nord du Cameroun, propose au lecteur, un tableau bouleversant, dans lequel la solidarité féminine émerge avec force, comme un rempart contre l'oppression.