Dans son entretien téléphonique avec le Président français, François Bozizé aurait confié qu'il est prêt à quitter le pouvoir, accusant le Tchad d'être derrière la rébellion et d'avoir préparé son remplaçant. Le message n'est pas passé par plusieurs canaux pour arriver à l'oreille du Président tchadien qui intervient immédiatement par un communiqué officiel mettant fin au suspens. Dans son communiqué, le soir du 31 décembre, le Président Idriss Déby a appelé les deux parties à la négociation, en les mettant en garde contre toute tentative de franchir la ligne de démarcation fixée au niveau de la ville de Damara. Le Président Bozizé accuse discrètement que les autorités tchadiennes ont relâché des opposants centrafricains parmi lesquels deux colonels, dont l'un est le vice pérsident de Charles Massy. Les rebelles du Séléka ont été ainsi contraints par le Tchad, qui contrôle la Force multinationale d’Afrique centrale (FOMAC), de stopper leur marche vers Bangui et d'accepter de négocier avec Bozizé. "Nous n'avons pas la chance de s'emparer de Bangui et désormais on la verra à la télévision", a ironisé un responsable de Séléka, dans une déclaration à Alwihda. Même si les rebelles ont avancé d'un pouce en occupant aujourd'hui deux petites villes (Alindao et Kouango), force est de constater qu'ils sont obligés de participer à la rencontre de Libreville. "On se dirige tout droit vers un gouvernement d’union nationale assorti d’un départ négocié pour le président centrafricain garantissant sa sécurité", analyse pour Afrik.com Lydie Boka, manager de Strategico.
Aux dernières nouvelles, le Président François Bozizé aurait transféré sa famille à Kigali, la capitale rwandaise.
Abou Adil
Alwihda actualités
Aux dernières nouvelles, le Président François Bozizé aurait transféré sa famille à Kigali, la capitale rwandaise.
Abou Adil
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