Cette décision a été prise par les États-Unis à la veille du nouvel an en raison de la difficulté du Gabon à satisfaire aux exigences décrites à l'article 506A (a) (1) de la loi sur le commerce. Cet article autorise notamment le président des États-Unis, Joe Biden, à désigner certains pays d'Afrique subsaharienne comme admissibles au bénéfice de l'AGOA.
Les États-Unis pointent concrètement "l'incapacité (...) du Gabon à faire des progrès continus en matière de protection du pluralisme politique et de l'état de droit". Cette mesure est donc une sanction contre les militaires qui dirigent le Gabon depuis le renversement du président Ali Bongo Ondimba, le 30 août dernier. Avant cette mesure, les États-Unis avaient déjà suspendu, en octobre dernier, la quasi-totalité de leur aide au Gabon en réponse au coup d'État. En plus du Gabon, trois autres pays africains ont également été suspendus de l'AGOA : il s'agit notamment du Niger, de la Centrafrique et de l'Ouganda.
L'AGOA est entrée en vigueur en 2000 pour 15 ans, puis prorogée en 2015 pour 10 ans. C'est une loi américaine qui permet aux pays de l'Afrique subsaharienne d'exporter plus de 6400 produits sur le marché américain en franchise totale des droits de douane sans limites de quota. Chaque année, Washington actualise la liste des pays éligibles à l'AGOA, en fonction notamment de leur attachement à l'économie du marché, au respect de l'état de droit et aux politiques de lutte contre la pauvreté. Le dispositif prend aussi en considération les avancées ou les reculs démocratiques des pays concernés.
Les États-Unis pointent concrètement "l'incapacité (...) du Gabon à faire des progrès continus en matière de protection du pluralisme politique et de l'état de droit". Cette mesure est donc une sanction contre les militaires qui dirigent le Gabon depuis le renversement du président Ali Bongo Ondimba, le 30 août dernier. Avant cette mesure, les États-Unis avaient déjà suspendu, en octobre dernier, la quasi-totalité de leur aide au Gabon en réponse au coup d'État. En plus du Gabon, trois autres pays africains ont également été suspendus de l'AGOA : il s'agit notamment du Niger, de la Centrafrique et de l'Ouganda.
L'AGOA est entrée en vigueur en 2000 pour 15 ans, puis prorogée en 2015 pour 10 ans. C'est une loi américaine qui permet aux pays de l'Afrique subsaharienne d'exporter plus de 6400 produits sur le marché américain en franchise totale des droits de douane sans limites de quota. Chaque année, Washington actualise la liste des pays éligibles à l'AGOA, en fonction notamment de leur attachement à l'économie du marché, au respect de l'état de droit et aux politiques de lutte contre la pauvreté. Le dispositif prend aussi en considération les avancées ou les reculs démocratiques des pays concernés.