Le gouvernement rappelle toujours à l’ordre la société pour les coupures intempestives d’électricité.
La coupure générale d’électricité survenue à Libreville la capitale gabonaise, le 23 avril 2016, a irrité davantage les usagers qui ne savent plus à quel saint se vouer. Au cours de cette journée, plusieurs activités politiques de l’opposition étaient programmées. Face au délestage constaté, le directeur général de la SEEG Jean Paul Camus s’est justifié en évoquant un incident d’un «acte de malveillance» ayant occasionné la rupture des câbles sur la ligne Owendo-Bisségué.
«Nous avons déjà déposé cinq fois des plaintes, pour des actes de malveillance commis à différentes périodes un peu sensibles, tels que les matchs de football et autres», a précisé le directeur général de la SEEG. Qu’à cela ne tienne le Dg n’ignore pas que sa société, en raison des traditionnelles coupures, détériore les appareils de ses clients. « Lorsque l’on se pointe au siège social de Libreville, pour tenter de se faire dédommager, l’on n’obtient pas toujours une suite favorable. Ainsi, nous demandons au président de la République de ne pas renouveler en 2017, le contrat de Véolia qui a montré ses limites au Gabon. Quitte à choisir un autre partenaire, fut-il français », rappelle Etienne D, membre de la société civile gabonaise.
Désagréments
Plusieurs fois en conseils de ministres, le gouvernement, a eu à rappeler à l’ordre la société sur ses coupures intempestives d’électricité. Et de nombreux quartiers de Libreville continuent à « pleurer » le courant, et surtout de l’eau depuis des décennies! D’autres se battent comme de beaux diables pour obtenir les produits de la SEEG (eau et électricité) en payant des kilomètres de tuyaux et de câbles.
« Dans notre rédaction, il y a au moins dix ordinateurs et d’autres appareils qui sont hors services, à cause des coupures de la SEEG ! C’est de même dans nos domiciles respectifs où de nombreux appareils sont hors d’usage. Lorsqu’on dépose des correspondances au service litiges, les responsables dudit service ne prennent même pas la peine de nous recevoir », se plaint un patron de presse d’un hebdomadaire gabonais.
Dès lors, la justice gabonaise peut-elle judicieusement statuer sur les plaintes de la SEEG, sans tenir compte des désagréments subis par les consommateurs ? La question reste posée. Et ce 29 avril encore, sous une pluie diluvienne, la capitale gabonaise était plongée dans une coupure d’électricité.
«Nous avons déjà déposé cinq fois des plaintes, pour des actes de malveillance commis à différentes périodes un peu sensibles, tels que les matchs de football et autres», a précisé le directeur général de la SEEG. Qu’à cela ne tienne le Dg n’ignore pas que sa société, en raison des traditionnelles coupures, détériore les appareils de ses clients. « Lorsque l’on se pointe au siège social de Libreville, pour tenter de se faire dédommager, l’on n’obtient pas toujours une suite favorable. Ainsi, nous demandons au président de la République de ne pas renouveler en 2017, le contrat de Véolia qui a montré ses limites au Gabon. Quitte à choisir un autre partenaire, fut-il français », rappelle Etienne D, membre de la société civile gabonaise.
Désagréments
Plusieurs fois en conseils de ministres, le gouvernement, a eu à rappeler à l’ordre la société sur ses coupures intempestives d’électricité. Et de nombreux quartiers de Libreville continuent à « pleurer » le courant, et surtout de l’eau depuis des décennies! D’autres se battent comme de beaux diables pour obtenir les produits de la SEEG (eau et électricité) en payant des kilomètres de tuyaux et de câbles.
« Dans notre rédaction, il y a au moins dix ordinateurs et d’autres appareils qui sont hors services, à cause des coupures de la SEEG ! C’est de même dans nos domiciles respectifs où de nombreux appareils sont hors d’usage. Lorsqu’on dépose des correspondances au service litiges, les responsables dudit service ne prennent même pas la peine de nous recevoir », se plaint un patron de presse d’un hebdomadaire gabonais.
Dès lors, la justice gabonaise peut-elle judicieusement statuer sur les plaintes de la SEEG, sans tenir compte des désagréments subis par les consommateurs ? La question reste posée. Et ce 29 avril encore, sous une pluie diluvienne, la capitale gabonaise était plongée dans une coupure d’électricité.