Emotion, douleur et tristesse se lisaient sur le visage des rwandais présents au stade Amahoro de Kigali pour se ressouvenir du massacre d’environ 800.000 personnes essentiellement de la tribu Tutsi. Le Chef de l’Etat Congolais qui attache du prix à la paix et à la réconciliation nationale a marqué d’une emprunte cette cérémonie. Sa présence en ce stade de Kigali est la traduction de l’amitié que le peuple congolais entretient avec le peuple rwandais.
Le Congo a assisté le Rwanda dès les premières heures de ce génocide, en accordant son hospitalité aux Rwandais qui fuyaient les atrocités de l’époque. Plusieurs rwandais ont fait de la République du Congo leur deuxième patrie, au point de refuser de retourner même dans leur pays d’origine. Un acte d’altruisme et de panafricanisme posé par le Congo. C’est ce même sentiment qui a animé Denis Sassou N’Guesso en se rendant à Kigali au Rwanda. Un séjour de ressouvenir sanctionné par un tête à tête avec son homologue rwandais, Paul Kagamé.
Devant ses pairs africains venus du Congo, de l’Ouganda, du Kenya, du Gabon, de l’Ethiopie, du soudan et du Mali, le Chef de l’Etat Rwandais a appelé tous les citoyens Rwandais au sursaut et au dépassement. :"... si nous sommes tous rassemblés ici, c'est pour nous rappeler de ce qui s'est passé tout en nous réconfortant mutuellement» a indiqué Paul Kagamé. Pour sa part, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon n’a pas caché sa désolation quant au sentiment de honte qui l’animait pour les nations unies de n’avoir pas pu empêcher ce génocide, tout en saluant le courage remarquable des membres de l’organisation onusienne au Rwanda à cette époque.
Le coup d’envoi de la série des cérémonies marquant cette date anniversaire a été donné par le Président rwandais. Paul Kagamé a allumé la flamme de l’espérance au mémorial de Gisozi, à l'aide d'une torche qui a sillonné le pays depuis trois mois. Cette "flamme du deuil" brûlera durant 100 jours, en souvenir du nombre de jours que durèrent les massacres. . Des gerbes de fleurs ont été disposées dans ce mémorial national, qui abrite les dépouilles de quelques 250.000 des 800.000 victimes du génocide. Dès l’entame du spectacle, sept cent personnes se sont brusquement couchées sur l’aire de jeu de ce stade qui accueillait l’événement, évoquant ainsi le génocide de 1994. Ce mouvement a suffi pour réveiller des souvenirs enfouis et déclencher pleurs et lamentations dans le stade.
Le Congo a assisté le Rwanda dès les premières heures de ce génocide, en accordant son hospitalité aux Rwandais qui fuyaient les atrocités de l’époque. Plusieurs rwandais ont fait de la République du Congo leur deuxième patrie, au point de refuser de retourner même dans leur pays d’origine. Un acte d’altruisme et de panafricanisme posé par le Congo. C’est ce même sentiment qui a animé Denis Sassou N’Guesso en se rendant à Kigali au Rwanda. Un séjour de ressouvenir sanctionné par un tête à tête avec son homologue rwandais, Paul Kagamé.
Devant ses pairs africains venus du Congo, de l’Ouganda, du Kenya, du Gabon, de l’Ethiopie, du soudan et du Mali, le Chef de l’Etat Rwandais a appelé tous les citoyens Rwandais au sursaut et au dépassement. :"... si nous sommes tous rassemblés ici, c'est pour nous rappeler de ce qui s'est passé tout en nous réconfortant mutuellement» a indiqué Paul Kagamé. Pour sa part, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon n’a pas caché sa désolation quant au sentiment de honte qui l’animait pour les nations unies de n’avoir pas pu empêcher ce génocide, tout en saluant le courage remarquable des membres de l’organisation onusienne au Rwanda à cette époque.
Le coup d’envoi de la série des cérémonies marquant cette date anniversaire a été donné par le Président rwandais. Paul Kagamé a allumé la flamme de l’espérance au mémorial de Gisozi, à l'aide d'une torche qui a sillonné le pays depuis trois mois. Cette "flamme du deuil" brûlera durant 100 jours, en souvenir du nombre de jours que durèrent les massacres. . Des gerbes de fleurs ont été disposées dans ce mémorial national, qui abrite les dépouilles de quelques 250.000 des 800.000 victimes du génocide. Dès l’entame du spectacle, sept cent personnes se sont brusquement couchées sur l’aire de jeu de ce stade qui accueillait l’événement, évoquant ainsi le génocide de 1994. Ce mouvement a suffi pour réveiller des souvenirs enfouis et déclencher pleurs et lamentations dans le stade.