Randah Victoire bonjour. Peux-tu nous décrire ta personnalité ?
Je vous remercie de vous intéresser à ma personne à l’occasion de cet échange virtuel. Je suis de personnalité polyvalente, je joue plusieurs rôles à la fois. Des professions de technologue en informatique, professeur d'informatique à l'université Boréal de Toronto, producteur, développeur et promoteur d'artistes, athlètes et investisseurs. Je suis de nature à vouloir me surpasser, et cela me réussit bien jusqu'à présent. Fondateur du label Buzz Masters War qui n'est plus à présenter, au Tchad je suis connu comme adepte du showbiz.
Vivant loin de ton pays, depuis des années aujourd’hui, comment estimes-tu contribuer au développement du Tchad ?
Je dirais que le fait d'être sorti de cette bulle, m'a considérablement affecté du point de vue visionnaire. Cela m'a ouvert les yeux sur le retard que nous avons vis-à-vis des autres pays africains et d'autres continents. Ce fait est dû au manque d'exportation de notre culture. Pour tout dire, notre musique ne voyage pas alors décidément. Je joue mon rôle d'ambassadeur auprès des autres communautés pour marquer notre présence.
C'est pourquoi j'utilise l'œuvre de mes artistes comme moyens de sensibilisation.
Quelles sont tes réalisations au Tchad ?
Ce que je fais aujourd'hui aurait été quasiment impossible 15 ans plutôt, mais l'évolution a permis que cela soit possible. J'ai mon label qui compte 4 artistes permanents, plusieurs en distribution et d'autres en attente ou en collaboration. Je suis consultant auprès d'artistes en herbe qui voudraient commencer par le travail d'image et développement personnel. Voilà en quelques mots, mes réalisations.
Qu'en est-il de tes collaborations dans ce milieu culturel au Tchad ?
Le milieu culturel tchadien a plusieurs acteurs et le fait qu'on soit pertinent aux yeux du public tchadien, marque une bonne collaboration. Je suis de nature ouvert d'esprit et toujours prêt à apprendre des nouvelles choses. J'ai déjà cette conviction que le monde actuel est en constante évolution, ainsi, l'adaptabilité est le mot d'ordre. Je n'ai pas le choix que de collaborer, mais avec ceux qui ont le même état d'esprit. Mon carnet d'adresses est lourd.
Pourquoi as-tu préféré mener toutes ces démarches silencieusement tout ce temps ?
J'ai opté pour le travail en silence et laisser le résultat parler. Il n'y a que le résultat qui parle mieux, j'ai beaucoup appris et finalement le silence est une arme.
Il y a des échos que tu as certainement des projets au pays. Peut-on connaître de quoi il s'agit ?
Evidemment que j'ai de gros projets pour ma chère patrie. La jeunesse tchadienne est sous le voile depuis des années, et ce voile consiste à se persuader que les grandes études peuvent nous donner de gros emplois.
Mon projet, c'est de leur faire voir les réalités de ce monde actuel, dont l'entrepreneuriat est une nouvelle école, alors que les pré-requis sont les idées et la discipline. La jeunesse manque de courage pour relever le défi de 99 échecs. Nous mettons en place des conférences de jeunes sur le thème de comment vivre de sa passion, comment vivre de ses faiblesses. Le moment viendra, et vous en saurez plus.
Tu as eu l'occasion de côtoyer le monde du showbiz musical canadien, raconte-nous un peu…
Le showbiz musical canadien est dans une dimension très élevée. L'art est perçu comme un remède pour la diversité culturelle et l'unité d'un pays. Ils ont su donner une place noble à la musique.
Comment te sens tu, en tant que Tchadien dans l'autre bout du monde ?
Je me sens béni, je suis perdu par moment, mais mon histoire me rappelle d'où je viens. L'amour de la patrie me maintient en vie. Nous sommes à même un nombre important au Canada et précisément à Toronto, mes échanges avec mes frères tchadiens tournent autour du changement de mentalité des jeunes de notre pays. L'acceptation de l'autre sans préjugés.
Quelle est ce luxe pour un jeune Tchadien, de vivre dans ce pays très développé comme le Canada ?
Le truc que j'ai vraiment adoré dans ce pays, c'est que le savoir-faire prime sur les diplômes, ton expérience est mise en valeur. Pourriez-vous croire que je suis professeur à l'université avec un équivalent de licence ? Pour moi, 5 ans plutôt, c'était impossible dans ma tête. Le système anglophone a compris que le diplôme ne reflète pas la personnalité d'une personne, c'est dans le feu de l'action qu'on reconnaît ta personnalité. C'est un gros luxe.
Que diras-tu globalement de ta vision d'avenir ?
Probablement se donner les moyens de se faire valoriser par ses compétences et valoriser les talents tchadiens, avant qu'ils ne meurent sous les feux de projections. Apporter l'espoir à la musique tchadienne et à cette jeunesse qui poursuit deux lièvres à la fois, la musique et les études.
Un mot pour les compatriotes ambitieux…
La limite, c'est dans la tête, si tu crois que c'est possible, alors tu vas atteindre tes objectifs même les plus fous. Ce sont les choses qui viendront à toi, car ton cerveau les a déjà acceptées.
Je vous remercie de vous intéresser à ma personne à l’occasion de cet échange virtuel. Je suis de personnalité polyvalente, je joue plusieurs rôles à la fois. Des professions de technologue en informatique, professeur d'informatique à l'université Boréal de Toronto, producteur, développeur et promoteur d'artistes, athlètes et investisseurs. Je suis de nature à vouloir me surpasser, et cela me réussit bien jusqu'à présent. Fondateur du label Buzz Masters War qui n'est plus à présenter, au Tchad je suis connu comme adepte du showbiz.
Vivant loin de ton pays, depuis des années aujourd’hui, comment estimes-tu contribuer au développement du Tchad ?
Je dirais que le fait d'être sorti de cette bulle, m'a considérablement affecté du point de vue visionnaire. Cela m'a ouvert les yeux sur le retard que nous avons vis-à-vis des autres pays africains et d'autres continents. Ce fait est dû au manque d'exportation de notre culture. Pour tout dire, notre musique ne voyage pas alors décidément. Je joue mon rôle d'ambassadeur auprès des autres communautés pour marquer notre présence.
C'est pourquoi j'utilise l'œuvre de mes artistes comme moyens de sensibilisation.
Quelles sont tes réalisations au Tchad ?
Ce que je fais aujourd'hui aurait été quasiment impossible 15 ans plutôt, mais l'évolution a permis que cela soit possible. J'ai mon label qui compte 4 artistes permanents, plusieurs en distribution et d'autres en attente ou en collaboration. Je suis consultant auprès d'artistes en herbe qui voudraient commencer par le travail d'image et développement personnel. Voilà en quelques mots, mes réalisations.
Qu'en est-il de tes collaborations dans ce milieu culturel au Tchad ?
Le milieu culturel tchadien a plusieurs acteurs et le fait qu'on soit pertinent aux yeux du public tchadien, marque une bonne collaboration. Je suis de nature ouvert d'esprit et toujours prêt à apprendre des nouvelles choses. J'ai déjà cette conviction que le monde actuel est en constante évolution, ainsi, l'adaptabilité est le mot d'ordre. Je n'ai pas le choix que de collaborer, mais avec ceux qui ont le même état d'esprit. Mon carnet d'adresses est lourd.
Pourquoi as-tu préféré mener toutes ces démarches silencieusement tout ce temps ?
J'ai opté pour le travail en silence et laisser le résultat parler. Il n'y a que le résultat qui parle mieux, j'ai beaucoup appris et finalement le silence est une arme.
Il y a des échos que tu as certainement des projets au pays. Peut-on connaître de quoi il s'agit ?
Evidemment que j'ai de gros projets pour ma chère patrie. La jeunesse tchadienne est sous le voile depuis des années, et ce voile consiste à se persuader que les grandes études peuvent nous donner de gros emplois.
Mon projet, c'est de leur faire voir les réalités de ce monde actuel, dont l'entrepreneuriat est une nouvelle école, alors que les pré-requis sont les idées et la discipline. La jeunesse manque de courage pour relever le défi de 99 échecs. Nous mettons en place des conférences de jeunes sur le thème de comment vivre de sa passion, comment vivre de ses faiblesses. Le moment viendra, et vous en saurez plus.
Tu as eu l'occasion de côtoyer le monde du showbiz musical canadien, raconte-nous un peu…
Le showbiz musical canadien est dans une dimension très élevée. L'art est perçu comme un remède pour la diversité culturelle et l'unité d'un pays. Ils ont su donner une place noble à la musique.
Comment te sens tu, en tant que Tchadien dans l'autre bout du monde ?
Je me sens béni, je suis perdu par moment, mais mon histoire me rappelle d'où je viens. L'amour de la patrie me maintient en vie. Nous sommes à même un nombre important au Canada et précisément à Toronto, mes échanges avec mes frères tchadiens tournent autour du changement de mentalité des jeunes de notre pays. L'acceptation de l'autre sans préjugés.
Quelle est ce luxe pour un jeune Tchadien, de vivre dans ce pays très développé comme le Canada ?
Le truc que j'ai vraiment adoré dans ce pays, c'est que le savoir-faire prime sur les diplômes, ton expérience est mise en valeur. Pourriez-vous croire que je suis professeur à l'université avec un équivalent de licence ? Pour moi, 5 ans plutôt, c'était impossible dans ma tête. Le système anglophone a compris que le diplôme ne reflète pas la personnalité d'une personne, c'est dans le feu de l'action qu'on reconnaît ta personnalité. C'est un gros luxe.
Que diras-tu globalement de ta vision d'avenir ?
Probablement se donner les moyens de se faire valoriser par ses compétences et valoriser les talents tchadiens, avant qu'ils ne meurent sous les feux de projections. Apporter l'espoir à la musique tchadienne et à cette jeunesse qui poursuit deux lièvres à la fois, la musique et les études.
Un mot pour les compatriotes ambitieux…
La limite, c'est dans la tête, si tu crois que c'est possible, alors tu vas atteindre tes objectifs même les plus fous. Ce sont les choses qui viendront à toi, car ton cerveau les a déjà acceptées.