N'DJAMENA - Le Tchad, pays d'élevage, a interdit "provisoirement" l'importation de viande porcine, une "mesure conservatoire" face à la propagation de la grippe porcine, selon un arrêté publié vendredi.
Depuis jeudi, "il est provisoirement interdit toute importation de viande porcine et son introduction sur toute l'étendue du territoire", est-il écrit dans cet arrêté "portant mesure conservatoire contre l'introduction de la grippe nord-américaine au Tchad", émanant du ministère de l'Elevage.
C'est le deuxième pays de la région à prendre cette décision, après le Gabon qui a suspendu le 28 avril l'importation des porcs vivants et de viande porcine "jusqu'à nouvel ordre".
En outre, "il est instauré une surveillance épidémiologique accrue dans toutes les régions du pays où l'élevage porcin est pratiqué", est-il seulement ajouté dans l'arrêté ministériel.
Officiellement, aucun cas suspect de grippe porcine n'a encore été signalé dans ce pays où l'élevage porcin est pratiqué depuis le début des années 1920 et connaît un regain d'intérêt depuis dix ans, d'après des spécialistes.
Sur un cheptel estimé à quelque 16,5 millions de têtes (dont plus de 6 millions de bovins et 8 millions d'ovins et caprins), figureraient plus de 100.000 porcins, élevés principalement dans le Sud et les environs de N'Djamena. Une partie est exportée au Cameroun voisin.
Selon les autorités mondiales de la santé, le virus A/H1N1 de la grippe porcine se transmet par voie respiratoire, d'humain à humain. Les symptômes de la maladie (fièvre, maux de tête, courbatures) sont similaires à ceux de la grippe saisonnière.
Depuis jeudi, "il est provisoirement interdit toute importation de viande porcine et son introduction sur toute l'étendue du territoire", est-il écrit dans cet arrêté "portant mesure conservatoire contre l'introduction de la grippe nord-américaine au Tchad", émanant du ministère de l'Elevage.
C'est le deuxième pays de la région à prendre cette décision, après le Gabon qui a suspendu le 28 avril l'importation des porcs vivants et de viande porcine "jusqu'à nouvel ordre".
En outre, "il est instauré une surveillance épidémiologique accrue dans toutes les régions du pays où l'élevage porcin est pratiqué", est-il seulement ajouté dans l'arrêté ministériel.
Officiellement, aucun cas suspect de grippe porcine n'a encore été signalé dans ce pays où l'élevage porcin est pratiqué depuis le début des années 1920 et connaît un regain d'intérêt depuis dix ans, d'après des spécialistes.
Sur un cheptel estimé à quelque 16,5 millions de têtes (dont plus de 6 millions de bovins et 8 millions d'ovins et caprins), figureraient plus de 100.000 porcins, élevés principalement dans le Sud et les environs de N'Djamena. Une partie est exportée au Cameroun voisin.
Selon les autorités mondiales de la santé, le virus A/H1N1 de la grippe porcine se transmet par voie respiratoire, d'humain à humain. Les symptômes de la maladie (fièvre, maux de tête, courbatures) sont similaires à ceux de la grippe saisonnière.