POINT DE VUE

Guy Brice Parfait Kolelas : un ancien membre du FN français incarnant l’extrémisme au Congo


Alwihda Info | Par Sam Lebel konrad - 28 Octobre 2015


Ils sont nombreux, des Congolais qui n’ont pas compris comment Guy Brice Parfait Kolelas pouvait appeler ses jeunes partisans à la casse et au pillage, derrière le terme insurrection généralisée. Le site de Jeune Afrique vient de faire une revélation, selon laquelle l'un des chefs de file de l'opposition radicale congolaise serait un ancien membre du Front National proche de Jean Marie Le Pen qui a bien assimilé ses leçons de l’extrémisme.


La désobéissance civile, les actes de pillage et les stratégies d'intimidation de l'opposition avant et pendant le référendum constitutionnel au Congo ne sont pas le fruit du hasard. Au sein de cette famille politique, certains leaders incarnent l’extrémisme du Front National Français.En effet, selon le site jeuneafrique.com, « l’ex-ministre Guy Brice Parfait Kolelas, un des commanditaires de l'insurrection généralisée du 20 octobre dernier dans les quartiers sud de Brazzaville, est un ancien membre du Front national qui fut proche de Jean-Marie Le Pen et a conservé des liens solides avec ce parti ».

Est-il besoin de rappeler aux Congolais que le Front national est un parti politique français quelque fois qualifié de populiste et qui est situé par « la plupart des observateurs politiques à l'extrême droite ». Il prône le nationalisme et tous les leaders politiques français ne rêvent pas de l’arrivée au pouvoir de ce parti en France.

C’est pourquoi, quand, « à la surprise générale, le 21 avril 2002, … Jean-Marie Le Pen accède au second tour de l'élection présidentielle avec 16,86 % et 4 804 772 voix, devançant le Premier ministre et candidat socialiste, Lionel Jospin, … la quasi-totalité des candidats éliminés au premier tour appellent à voter pour Jacques Chirac ». Déjà, « dans l'entre-deux tours, des manifestations anti-FN se déroulent dans plusieurs villes de France et Jacques Chirac refuse de débattre avec lui [Jean-Marie Le Pen] dans le cadre du traditionnel débat télévisé du second tour ». C’était pour « la première fois qu'un candidat d'extrême droite accède au second tour d'une élection présidentielle ».

C’est donc l’appartenance de Guy Parfait Kolelas au Front National français qui est à l’origine de la réaction pour le moins insolite du député européen et vice-président du Front national, rapporté par le site de l’hebdomadaire Jeune Afrique. Selon ce site, en effet, « Louis Aliot est curieusement monté au créneau depuis le début de ce mois d'octobre pour intervenir dans le débat intérieur congolais ». Le site de Jeune Afrique se pose judicieusement la question de savoir « pourquoi le parti de l’extrême droite française se retrouve-t-il sur la même ligne ultra que des ONG très à gauche comme Survie ? » La réponse, il la trouve dans cette appartenance : «l’un des chefs de file de l’opposition congolaise, l’ex-ministre Guy Brice Parfait Kolelas, est un ancien membre du Front national qui fut proche de Jean-Marie Le Pen et a conservé des liens solides avec ce parti ».

Et, notre confrère fait observer, à juste titre, que personne «… n’avait entendu Aliot s’exprimer sur ce sujet [référendum constitutionnel au Congo] avant le limogeage de Kolelas du gouvernement de Sassou Nguesso, en août » 2015.

On peut alors comprendre pourquoi lors de l’insurrection qu’il a commanditée, les jeunes partisans de Guy Brice Parfait Kolelas s’en sont pris aux magasins et boutiques des étrangers qui s’inquiétaient déjà de la montée de fièvre injustifiée contre eux, peu avant cette séance organisée de pillage. C’est dire combien l’ami de Jean Marie Le Pen et membre du FN, Guy Brice Parfait Kolelas a bien assimilé ses leçons de l’extrémisme qu’il incarne au Congo.

Devinez, alors, le Congo sous la houlette des extrémistes droitistes de ce genre !





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