Samuel N.:"je préférais les garçons aux filles"
Bonjour Samuel ! Vous permettez que nous revenions sur le contexte de votre départ du Cameroun ?
Bonjour et merci de me donner cette opportunité de faire signe de vie à ma famille restée au pays. Je sais que je leur ai fait beaucoup de mal en disparaissant comme ça sans laisser de trace mais, il faut me comprendre. Il fallait que je bouge, j’avais la police après moi.
Comment avez-vous su que la police était après vous ?
Un de mes amis proche des services de renseignements m’avait très vite mis la puce à l’oreille alors que je m’apprêtais avec d’autres membres de notre groupe à organiser quelques actions publiques de sensibilisation en faveur de notre cause. Ils ont été au courant et voilà, ils se sont mis à nous traquer. J’ai d’abord dû me cacher quelques jours chez un pote avant de sortir du pays clandestinement par voie terrestre. Après quelques escales en Afrique et grâce à des connaissances, je suis arrivé ici en Belgique il y a quelques semaines.
Et que comptez-vous faire maintenant que vous avez réussi à quitter le Cameroun ?
Vous savez qu’ici c’est carrément un nouveau départ à prendre. L’homosexualité est tolérée certes mais, il faut s’assumer chaque jour en tant qu’être humain, en tant qu’individu. Il faut s’intégrer à une société qui est totalement différente de la nôtre. Donc je me bas grâce au soutien de quelques amis pour trouver des repères. J’espère qu’un jour, les choses seront plus favorables pour nous au pays et que les homosexuels pourront se montrer au soleil et vivre librement leur sentiment.
Mais dites-nous vraiment, pourquoi vous êtes-vous engagé sur ce chemin de l’homosexualité alors que la société à laquelle vous êtes originaires la condamne ?
Il faut avouer que dans la vie, on n’est pas toujours pareil au voisin ou même au frère à la maison. Alors voilà, quand j’ai compris que je préférais les garçons aux filles, je n’ai pas hésité à sauter le pas. Mes parents m’ont mis hors de la maison mais j’ai tenu bon. Je sais que cette situation continue de gêner beaucoup de personnes autour de moi mais je suis désolé, c’est la voie que j’ai choisie.
Bonjour et merci de me donner cette opportunité de faire signe de vie à ma famille restée au pays. Je sais que je leur ai fait beaucoup de mal en disparaissant comme ça sans laisser de trace mais, il faut me comprendre. Il fallait que je bouge, j’avais la police après moi.
Comment avez-vous su que la police était après vous ?
Un de mes amis proche des services de renseignements m’avait très vite mis la puce à l’oreille alors que je m’apprêtais avec d’autres membres de notre groupe à organiser quelques actions publiques de sensibilisation en faveur de notre cause. Ils ont été au courant et voilà, ils se sont mis à nous traquer. J’ai d’abord dû me cacher quelques jours chez un pote avant de sortir du pays clandestinement par voie terrestre. Après quelques escales en Afrique et grâce à des connaissances, je suis arrivé ici en Belgique il y a quelques semaines.
Et que comptez-vous faire maintenant que vous avez réussi à quitter le Cameroun ?
Vous savez qu’ici c’est carrément un nouveau départ à prendre. L’homosexualité est tolérée certes mais, il faut s’assumer chaque jour en tant qu’être humain, en tant qu’individu. Il faut s’intégrer à une société qui est totalement différente de la nôtre. Donc je me bas grâce au soutien de quelques amis pour trouver des repères. J’espère qu’un jour, les choses seront plus favorables pour nous au pays et que les homosexuels pourront se montrer au soleil et vivre librement leur sentiment.
Mais dites-nous vraiment, pourquoi vous êtes-vous engagé sur ce chemin de l’homosexualité alors que la société à laquelle vous êtes originaires la condamne ?
Il faut avouer que dans la vie, on n’est pas toujours pareil au voisin ou même au frère à la maison. Alors voilà, quand j’ai compris que je préférais les garçons aux filles, je n’ai pas hésité à sauter le pas. Mes parents m’ont mis hors de la maison mais j’ai tenu bon. Je sais que cette situation continue de gêner beaucoup de personnes autour de moi mais je suis désolé, c’est la voie que j’ai choisie.