Le Président Idriss Déby Itno. Crédit photo : Sources
Le président Idriss Deby Itno a appelé, hier, à Ndjamena, lors d'une déclaration, à l'occasion de la visite de travail effectuée par le président Béninois Thomas Boni Yayi, ses pairs africains à s'impliquer d'avantage pour lutter contre la secte Boko Haram. Par ailleurs, il a annoncé que le Cameroun accueillira, à partir de ce lundi, une rencontre des experts de défense et de sécurité de la CEMAC et de la CEDEAO afin d'approfondir mutuellement leur échange pour peaufiner une stratégie à mettre en place pour lutter contre la secte Boko Haram.
"Nous pensons que l'Afrique peut montrer en face du monde qu'elle est capable de résoudre ses propres problèmes, par elle-même, par une solidarité agissante. Cette épreuve doit nous amener à la création même de ce que nous avions appelé, à son temps, une force africaine en attente. Notre continent n'a pas besoin de désordre ni de faire un décompte macabre mais il a besoin de mener une lutte sans merci contre les maladies et surtout d'éduquer ses enfants. Après 60 ans d'indépendance, l'Afrique doit prouver aux yeux du monde, son aptitude à résorber ses crises. Nous ne refusons pas que les amis de l'Afrique (faisant allusion aux occidentaux) viennent nous aider mais nous ne leur demandons pas de venir mourir à notre place", a indiqué le président Tchadien Idriss Deby Itno.
"Nous pensons que l'Afrique peut montrer en face du monde qu'elle est capable de résoudre ses propres problèmes, par elle-même, par une solidarité agissante. Cette épreuve doit nous amener à la création même de ce que nous avions appelé, à son temps, une force africaine en attente. Notre continent n'a pas besoin de désordre ni de faire un décompte macabre mais il a besoin de mener une lutte sans merci contre les maladies et surtout d'éduquer ses enfants. Après 60 ans d'indépendance, l'Afrique doit prouver aux yeux du monde, son aptitude à résorber ses crises. Nous ne refusons pas que les amis de l'Afrique (faisant allusion aux occidentaux) viennent nous aider mais nous ne leur demandons pas de venir mourir à notre place", a indiqué le président Tchadien Idriss Deby Itno.