alwihda photo
Les nerfs de Deby ont commencé a surchauffé au début du sommet USA/Afrique qui s’est tenu en Aout dernier à Washington, où, comme les autres chefs d’Etats africains, il n’a pas apprécié le discours moralisateur de l’américain Barack Obama. Entre les décalages horaires et d’overdose de sommeil, il est rentré au pays, tout furieux et semble besoin de repos. « A son arrivé à l’aéroport, il donne l’apparence d’un homme fatigué, il évite les dialogues et respecte très peu les plans protocolaires pour son accueil. Il donne l’aire d’être agacé de serrer les mains et j’ai compris qu’il est, enfin de compte, qu’il est furieux… », a chuchoté un conseiller a la présidence, qui était ce jour à l’aéroport pour son accueil, à alwihda. Mais comme une malchance de ce semestre, il tombe, au lendemain de son retour, sur le dossier de la crise énergétique, qui, selon lui, est artificielle et qui a soulevé une vague de tension interne. Elle a failli se dégénérer en une crise politique. Idriss Deby pique une colère inhabituelle et menace de livrer ses collaborateurs à la justice, si la situation ne s’apaise pas dans un délai d’une semaine. Le repos dont l’homme fort d’Afrique Centrale a besoin n’est pas au rendez-vous et il ne va pas l’espérer pour demain, non plus. A peine fini avec ce casse-tête que le Chef de l’Etat bute sur le phénomène du contesté code pastoral. Il n’est pas surpris, mais les tournures politiques internes ne sont pas favorables pour forcer la main. Deby est devant une impasse qui risquerait de vibrer le pays et fausser ses calculs politiques. Il décide de faire retirer le code et voir les choses au plus claire. Il a dévoilé sa colère sur la tribune, lors des manifestations du 1er décembre à N’Djamena.
Les multiples réunions pour apaiser la tension interne et fixer les règles des jeux électoraux sont encore en court qu’Idriss Deby apprend qu’un mauvais vent de contestation souffle chez son intime ami Blaise Compaoré. Du coup, selon l’un de ses proches, le président tchadien classe tous les dossiers sans suite et suspend les réunions, pour répondre aux multiples consultances téléphoniques de son ami burkinabé et suit l’événement de près. « Il est attentif et suit de près la crise burkinabé. Il prête, surtout, une attention particulière aux informations et aux analyses des médias nationaux. Il a limité ses heures de travail et reçoit très peu ses collaborateurs... » a indiqué une source anonyme de la présidence. Le départ de Blaise est ressenti au palais rose comme un coup dur pour Deby. Il n’a pas encore consommé cet amer événement du Burkina Faso, que les agissements politiques internes, calqués sur le model du pays des hommes intègres surgie au Tchad. Le Président ne décolère pas et la tension monte. Le discours musclé de chef de fil de l’opposition Saleh Kebzabo, le 08 Novembre passé, pour son rentrée politique. « Plus jamais Deby en 2016, l’opposition vaincra… » Cette petite phrase vient de jeter l’huile au feu. Le tchadien semble embrouillé et commence par laver promptement les cadres de son parti (MPS) qui n’ont pas su répondre et contrecarrer l’opposition dans ses manœuvres. L’entrée de la société civile avec comme l’engagement des « coalition trop c’est trop » et « touche pas à mes acquis », dans la danse, complique les choses. Deby est toujours en colère et a du mal à comprendre l’actualité.
Comme cette colère inédite ne suffit pas, le 15e sommet de la francophonie, surtout l’allocution du français François Hollande, qui a indexé particulièrement les présidents africains et la désignation par consensus de la canadienne Michaëlle Jean à la tête de l’Organisation Internationale de la Francophonie, saturent les nerfs de Deby. Si jusque là, il est toujours en colère, le sommet de Dakar, lui a affaiblie et a accentué ses problèmes. Idriss Deby aurait quitté le sommet plutôt que prévu et a boycotté les entretiens bilatéraux qu’aurait proposés Hollande aux chefs d’Etat. Ce geste serait-il une réponse au comportement d’Hollande à son égard. Selon le journaliste Thierry Hot, directeur du Mensuel « Notre AfriK », le Président François Hollande « avait disparu pendant le discours du Président Idriss Déby. Il est revenu dans la salle pour écouter Paul Biya après avoir zappé le discours de Déby ». Pendant que ses homologues justifient et font savoir leurs positions sur tous les points du sommet, le président, lui, est rentré discrètement au pays sans aucun commentaire sur une chaine internationale. Il serait certainement de mauvaise humeur et son silence est complice.
La semaine dernière encore, un autre problème diplomatique est venu troubler le sommeil de Deby. Il s’agit du blocage du fameux avion de type Antonov 124 à Kano, sous prétexte qu’il transporte des armes en provenance du Tchad au profit de la secte Boko Haram. Les autorités militaires nigérianes en ont profité pour accuser ouvertement le président tchadien. Les accusations ne surprennent personne, vue l’engagement du Tchad dans la médiation, dite sale, entre la secte et le gouvernement fédéral de Nigeria. Les tchadiens, en particulier les journalistes, vu l’état de nervosité du président tchadien, croyaient que la riposte serait forte et violente. Le suspens a duré quelques jours mais au finish, il s’est contenté d’un simple communiqué officiel. Encore une fois de plus, un geste inhabituel de Deby. Quand, on se souvient encore du rapatriement du contingent tchadien de RCA, sur un simple coup de tête, sa réaction molle face aux accusations de l’armée nigériane est quelque peu incompréhensible mais vraie. L’homme est stressé et ne décolère pas après ces multiples crises. La grève des avocats, des huissiers de justice et les notaires viennent au mauvais moment pour IDI. Jusqu’à quand Deby va-t-il encore tenir ?
Les multiples réunions pour apaiser la tension interne et fixer les règles des jeux électoraux sont encore en court qu’Idriss Deby apprend qu’un mauvais vent de contestation souffle chez son intime ami Blaise Compaoré. Du coup, selon l’un de ses proches, le président tchadien classe tous les dossiers sans suite et suspend les réunions, pour répondre aux multiples consultances téléphoniques de son ami burkinabé et suit l’événement de près. « Il est attentif et suit de près la crise burkinabé. Il prête, surtout, une attention particulière aux informations et aux analyses des médias nationaux. Il a limité ses heures de travail et reçoit très peu ses collaborateurs... » a indiqué une source anonyme de la présidence. Le départ de Blaise est ressenti au palais rose comme un coup dur pour Deby. Il n’a pas encore consommé cet amer événement du Burkina Faso, que les agissements politiques internes, calqués sur le model du pays des hommes intègres surgie au Tchad. Le Président ne décolère pas et la tension monte. Le discours musclé de chef de fil de l’opposition Saleh Kebzabo, le 08 Novembre passé, pour son rentrée politique. « Plus jamais Deby en 2016, l’opposition vaincra… » Cette petite phrase vient de jeter l’huile au feu. Le tchadien semble embrouillé et commence par laver promptement les cadres de son parti (MPS) qui n’ont pas su répondre et contrecarrer l’opposition dans ses manœuvres. L’entrée de la société civile avec comme l’engagement des « coalition trop c’est trop » et « touche pas à mes acquis », dans la danse, complique les choses. Deby est toujours en colère et a du mal à comprendre l’actualité.
Comme cette colère inédite ne suffit pas, le 15e sommet de la francophonie, surtout l’allocution du français François Hollande, qui a indexé particulièrement les présidents africains et la désignation par consensus de la canadienne Michaëlle Jean à la tête de l’Organisation Internationale de la Francophonie, saturent les nerfs de Deby. Si jusque là, il est toujours en colère, le sommet de Dakar, lui a affaiblie et a accentué ses problèmes. Idriss Deby aurait quitté le sommet plutôt que prévu et a boycotté les entretiens bilatéraux qu’aurait proposés Hollande aux chefs d’Etat. Ce geste serait-il une réponse au comportement d’Hollande à son égard. Selon le journaliste Thierry Hot, directeur du Mensuel « Notre AfriK », le Président François Hollande « avait disparu pendant le discours du Président Idriss Déby. Il est revenu dans la salle pour écouter Paul Biya après avoir zappé le discours de Déby ». Pendant que ses homologues justifient et font savoir leurs positions sur tous les points du sommet, le président, lui, est rentré discrètement au pays sans aucun commentaire sur une chaine internationale. Il serait certainement de mauvaise humeur et son silence est complice.
La semaine dernière encore, un autre problème diplomatique est venu troubler le sommeil de Deby. Il s’agit du blocage du fameux avion de type Antonov 124 à Kano, sous prétexte qu’il transporte des armes en provenance du Tchad au profit de la secte Boko Haram. Les autorités militaires nigérianes en ont profité pour accuser ouvertement le président tchadien. Les accusations ne surprennent personne, vue l’engagement du Tchad dans la médiation, dite sale, entre la secte et le gouvernement fédéral de Nigeria. Les tchadiens, en particulier les journalistes, vu l’état de nervosité du président tchadien, croyaient que la riposte serait forte et violente. Le suspens a duré quelques jours mais au finish, il s’est contenté d’un simple communiqué officiel. Encore une fois de plus, un geste inhabituel de Deby. Quand, on se souvient encore du rapatriement du contingent tchadien de RCA, sur un simple coup de tête, sa réaction molle face aux accusations de l’armée nigériane est quelque peu incompréhensible mais vraie. L’homme est stressé et ne décolère pas après ces multiples crises. La grève des avocats, des huissiers de justice et les notaires viennent au mauvais moment pour IDI. Jusqu’à quand Deby va-t-il encore tenir ?