COMMUNIQUE

Ihsanoglu invite les leaders de l'OCI pour réussir leurs programmes nationaux d'éradication de la Polio


Alwihda Info | Par Alwihda Info - 23 Janvier 2011


Le Secrétariat général essaie, en collaboration avec le Secrétariat de l'Initiative Mondiale d'Eradication de la Polio, basée à Genève, d’éradiquer cette maladie. L’OCI travaille également sur la mobilisation à un haut niveau politique pour la cause de l'éradication de la polio.


 

Le Secrétaire général de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI) a fait appel aux dirigeants des États membres concernant leur intervention pour soutenir la réussite des programmes nationaux de lutte contre la maladie de la polio. Lors de l'ouverture de la troisième réunion du Comité directeur de l'OCI sur la santé, qui a eu lieu au Secrétariat général de l'OCI à Djeddah du 22 au 23 janvier 2011, le Secrétaire général a souligné que les progrès accomplis dans la lutte contre les maladies et les épidémies dans les États membres sont encore limités, en particulier dans le domaine de la polio, qui reste parmi les questions essentielles que les États membres doivent prendre au sérieux.

 

Il a ajouté qu'à l'époque 54 pays de l'OCI sur 57 ont réussi à freiner la propagation de cette maladie et qu’il n'a pas encore été possible d'empêcher la contamination de la maladie dans certaines zones dans trois pays membres de l'OCI qui sont l'Afghanistan, le Pakistan et le Nigeria. Ces trois pays sont parmi les quatre pays dans le monde qui n'ont pas encore été capables éradiquer entièrement la polio, en plus des dix États membres des 15 pays dans le monde qui ont signalé le déclenchement de cette maladie.

 

Le Secrétariat général essaie, en collaboration avec le Secrétariat de l'Initiative Mondiale d'Eradication de la Polio, basée à Genève, d’éradiquer cette maladie. L’OCI travaille également sur la mobilisation à un haut niveau politique pour la cause de l'éradication de la polio.

 

Le Secrétaire général a souligné que la décision « fatwa » délivrée par l'Académie internationale de la Fiqh islamique, à la demande de l'OCI, a un impact significatif sur la mobilisation et le soutien des érudits religieux, les imams, les sages d'encourager les collectivités locales de bénéficier de la vaccination contre la poliomyélite. Pour atteindre l'objectif d'éliminer entièrement la maladie, l’OCI tiendra à renforcer la coopération avec l'Initiative Mondiale d'Eradication de la polio ainsi qu’avec d'autres partenaires.

 

Ihsanoglu a réitéré son appel aux États membres de l'OCI afin d’explorer la possibilité de soumettre leurs contributions pour promouvoir l'Initiative Mondiale d'Eradication de la Polio et de combler le déficit de financement entre les exigences des programmes de l'Initiative et les ressources qui ont été promis jusqu'à présent.

 

Par ailleurs, le Secrétaire général a rappelé l’importance d’accorder plus d'attention sur d'autres épidémies et maladies tels que le paludisme, la tuberculose et le sida et a confirmé que le l’OCI suit toujours la coopération avec le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, conformément aux dispositions du mémorandum d'accord signé entre le Secrétariat général de l'OCI et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, rappelant également que les contributions des États membres dans ce fonds n'atteignent pas l'objectif visé.

 

Dans le domaine de la maternité et les soins aux enfants, Ihsanoglu a noté que les États membres de l'OCI ont encore un taux de mortalité d'environ 50 % des décès de la maternité dans le monde, alors que la population de l'OCI représente seulement 25 % de la population mondiale. Il y a cinq États membres de l'OCI qui ont enregistré un taux de mortalité maternelle supérieure à 1000 morts pour cent mille naissances, un pourcentage, une centaine de fois supérieur au taux de 14 décès contre100 000 naissances dans les pays les plus développés. De même, 14 États membres de l'OCI sur 21 ont enregistré un taux de mortalité de nouveau-nés anormalement élevé, soit le plus fort taux de mortalité chez les nouveau-nés en 2008, parmi lesquels quatre États membres de l'OCI sur un total des premiers cinq dans la liste. Le Secrétaire Général a ajouté que cette situation nous oblige à agir immédiatement afin de la corriger.


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