Le représentant pays de la Banque africaine de développement au Togo, Paterne Wilfrid Abiola, et le représentant de la Délégation de l’Union européenne, Tété Tiassou, se sont rendus, le 8 mars 2023, sur le chantier de réhabilitation de la section Avépozo-Aného de la route Lomé-Cotonou. La banque et l’Union européenne font partie des principaux bailleurs de fonds de ce projet, une importante infrastructure qui participe au renforcement de l'intégration régionale.
Le secrétaire permanent chargé du suivi des politiques de réformes et des programmes financiers du ministère togolais de l’Économie et des Finances, Affo Dedji, et des experts de la Banque africaine de développement et de l’Unité de suivi de l’exécution des projets participaient également à cette mission de supervision conjointe. Objectif : évaluer le niveau d’avancement des travaux de réhabilitation de la route nationale n° 2 (RN2) Lomé-Aného‑Sanvee Condji sur le tronçon Avépozo‑Aného (30 kilomètres) et ses aménagements connexes.
Ces travaux font partie du Projet de réhabilitation de la route Lomé‑Cotonou (phase 2) et de protection côtière, co-financé à hauteur de 188,6 millions de dollars américains par la Banque africaine de développement, l’Union européenne, la Banque ouest‑africaine de développement (BOAD), la Banque islamique de développement (BID), le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), l’Union économique et monétaire ouest‑africaine (UEMOA) et le gouvernement du Togo.
Considérée comme une priorité du corridor Abidjan-Lagos prévu dans le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA) de l'Union africaine, la route Lomé-Cotonou constitue un maillon essentiel du réseau routier communautaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
La Banque africaine de développement a déjà financé l’aménagement de la section Pahou‑Ouidah‑Hillacondji au Bénin, ainsi que la construction du poste de contrôle juxtaposé à la frontière entre le Togo et le Bénin.
La réhabilitation de cette infrastructure vise à réduire les problèmes de congestion de trafic entre Avépozo et Aného en République togolaise, et à lutter contre l’érosion côtière dans la zone qui longe l’axe routier.
La route réhabilitée devrait également accélérer la croissance des échanges intrarégionaux et renforcer l'intégration régionale.
La Banque africaine de développement a mobilisé 40,6 millions de dollars – soit 21,53 % du coût total du projet - 188,6 millions de dollars - pour financer entre autres l’aménagement en double voie de la section Avépozo‑Aného sur une distance de 30 kilomètres.
Une partie de ce financement de la banque a également contribué à construire des ouvrages de protection contre l’érosion côtière, pour remédier au fort recul du trait de côte – de 15 à 20 mètres par an – à l’Est du port de Lomé, aux conséquences socio-économiques et environnementales désastreuses pour les localités riveraines. Si rien n’est fait, l’élévation du niveau de la mer pourrait entraîner le déplacement de plus de 90 % des unités industrielles du pays, aujourd’hui concentrées dans cette zone côtière.
Aux plans social et économique, le Projet de réhabilitation de la route Lomé‑Cotonou (phase 2) et de protection côtière permet de réduire la pauvreté des populations, outre construire des infrastructures sanitaires et marchandes qui leur profitent. La réhabilitation de la route offrira également un accès plus aisé aux zones de production et de commercialisation agricoles, aux zones d’approvisionnement de la Zone industrielle prioritaire de Lomé, ainsi qu’aux services sociaux de base. La mise en service de la route réhabilitée devrait accroître de 15 % le volume des échanges commerciaux au niveau de la frontière entre le Togo et le Bénin.
Le projet a permis de créer 24 000 emplois et d’accroître les revenus des populations locales. Pour les travaux et aménagements connexes, il est fait appel à la main-d’œuvre locale, peu ou non qualifiée. Par ailleurs, dix jeunes diplômés ont été recrutés pour exercer un premier emploi au sein d‘entreprises et du bureau de contrôle du projet et, grâce à une formation modulaire de 45 jours, 400 autres jeunes (ouvriers et artisans) vont gagner en qualifications dans les métiers du bâtiment et des travaux publics.
À terme, le projet permettra de réduire le temps de parcours entre Lomé et Cotonou des véhicules poids lourds de 11 à 5 heures et le temps de transit à la frontière de 7 à 3 heures. Un système d’alerte précoce accompagné d’un schéma directeur d'aménagement de la zone côtière avec l’actualisation des études de la protection côtière va également être mis en place en complément à la réalisation des ouvrages de protection côtière. Ce qui devrait endiguer le recul du trait de côte marin de 15 à 20 mètres par an à 1 mètre par an.
Le secrétaire permanent chargé du suivi des politiques de réformes et des programmes financiers du ministère togolais de l’Économie et des Finances, Affo Dedji, et des experts de la Banque africaine de développement et de l’Unité de suivi de l’exécution des projets participaient également à cette mission de supervision conjointe. Objectif : évaluer le niveau d’avancement des travaux de réhabilitation de la route nationale n° 2 (RN2) Lomé-Aného‑Sanvee Condji sur le tronçon Avépozo‑Aného (30 kilomètres) et ses aménagements connexes.
Ces travaux font partie du Projet de réhabilitation de la route Lomé‑Cotonou (phase 2) et de protection côtière, co-financé à hauteur de 188,6 millions de dollars américains par la Banque africaine de développement, l’Union européenne, la Banque ouest‑africaine de développement (BOAD), la Banque islamique de développement (BID), le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), l’Union économique et monétaire ouest‑africaine (UEMOA) et le gouvernement du Togo.
Considérée comme une priorité du corridor Abidjan-Lagos prévu dans le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA) de l'Union africaine, la route Lomé-Cotonou constitue un maillon essentiel du réseau routier communautaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
La Banque africaine de développement a déjà financé l’aménagement de la section Pahou‑Ouidah‑Hillacondji au Bénin, ainsi que la construction du poste de contrôle juxtaposé à la frontière entre le Togo et le Bénin.
La réhabilitation de cette infrastructure vise à réduire les problèmes de congestion de trafic entre Avépozo et Aného en République togolaise, et à lutter contre l’érosion côtière dans la zone qui longe l’axe routier.
La route réhabilitée devrait également accélérer la croissance des échanges intrarégionaux et renforcer l'intégration régionale.
La Banque africaine de développement a mobilisé 40,6 millions de dollars – soit 21,53 % du coût total du projet - 188,6 millions de dollars - pour financer entre autres l’aménagement en double voie de la section Avépozo‑Aného sur une distance de 30 kilomètres.
Une partie de ce financement de la banque a également contribué à construire des ouvrages de protection contre l’érosion côtière, pour remédier au fort recul du trait de côte – de 15 à 20 mètres par an – à l’Est du port de Lomé, aux conséquences socio-économiques et environnementales désastreuses pour les localités riveraines. Si rien n’est fait, l’élévation du niveau de la mer pourrait entraîner le déplacement de plus de 90 % des unités industrielles du pays, aujourd’hui concentrées dans cette zone côtière.
Aux plans social et économique, le Projet de réhabilitation de la route Lomé‑Cotonou (phase 2) et de protection côtière permet de réduire la pauvreté des populations, outre construire des infrastructures sanitaires et marchandes qui leur profitent. La réhabilitation de la route offrira également un accès plus aisé aux zones de production et de commercialisation agricoles, aux zones d’approvisionnement de la Zone industrielle prioritaire de Lomé, ainsi qu’aux services sociaux de base. La mise en service de la route réhabilitée devrait accroître de 15 % le volume des échanges commerciaux au niveau de la frontière entre le Togo et le Bénin.
Le projet a permis de créer 24 000 emplois et d’accroître les revenus des populations locales. Pour les travaux et aménagements connexes, il est fait appel à la main-d’œuvre locale, peu ou non qualifiée. Par ailleurs, dix jeunes diplômés ont été recrutés pour exercer un premier emploi au sein d‘entreprises et du bureau de contrôle du projet et, grâce à une formation modulaire de 45 jours, 400 autres jeunes (ouvriers et artisans) vont gagner en qualifications dans les métiers du bâtiment et des travaux publics.
À terme, le projet permettra de réduire le temps de parcours entre Lomé et Cotonou des véhicules poids lourds de 11 à 5 heures et le temps de transit à la frontière de 7 à 3 heures. Un système d’alerte précoce accompagné d’un schéma directeur d'aménagement de la zone côtière avec l’actualisation des études de la protection côtière va également être mis en place en complément à la réalisation des ouvrages de protection côtière. Ce qui devrait endiguer le recul du trait de côte marin de 15 à 20 mètres par an à 1 mètre par an.