Invité au Forum sur le développement du Monde rural, un expert égyptien s'exprime

Invité au Forum sur le développement du Monde rural, Dr. Mohammed Ismaël, Président de l’Unité de ‘Remote Sensing’ et des systèmes des informations géographiques de l’Institut des études du sol, de l’eau et de l’environnement en Egypte, s’est dit confiant de la réussite de l’agriculture au Tchad, à condition que les choses se lancent sur des bases techniquement avancées, à commencer par une études du sol à travers la technologie de « Remote Sensing ». Spécialiste en la matière, Dr. Mohammed Ismaël a, lors de son premier entretien en décembre 2011, avec le ministre de l’agriculture Dr. Adoum Djimet, présenté un projet relatif à cette technologie avancée, dont les résultats sont extraordinaires pour l’agriculture diversifiée. « La sécurité alimentaire doit passer avant tout par l’étude générale du sol et la mise à la disposition de la profession des cartes détaillées qui servent de guide. Selon l’expert égyptien, le projet qu’il défend consiste à produire des cartes sur le sol exploitable par l’agriculture. A partir des cartes, il est facile d’étudier différents scenarios pour accroitre la production céréalière au Tchad. L’augmentation de la production céréalière garantira la sécurité alimentaire. Il souligne que la production des cartes se fait à travers une haute technologie c’est-à-dire la capture des images par satellite (GPS). Dr. Ismaël croit que grâce à cette technologie, le Tchad peut obtenir les résultats suivants :   ¨ Les détails géographiques, ¨ Les types du sol, ¨ Les situations climatiques, ¨ Les sources d’eau, ¨ Les moyens adéquats d’irrigation, ¨ Le développement de la compétence mécanique et humaine, ¨ L’augmentation de nombre de laboratoires modernes au Tchad, ¨ Création d’une unité moderne de « Remote Sensing » au Tchad ¨ Formation de la main d’œuvre tchadienne ¨ Accroitre la production céréale ¨ Assurer la sécurité alimentaire ¨ La production des cartes spéciales aux différents sols   L’expert égyptien estime qu’après l’obtentions de ces résultats, on peut faire des recommandations nécessaires relatives aux différents scénarios à adopter en matière de l’accroissement de la production agricole, du besoin en eau, de la qualité et de la quantité d’engrais, et le moyen efficace d’irrigation. En dehors de cette démarche, on risque de perdre du temps et de l’argent sans vaincre le déficit en matière d’alimentation, car certains pays croient que l’argent seul suffit pour vaincre la faim. Dr. Ismaël a souligné que lors de mon premier entretien autour du projet avec Monsieur le ministre de l’agriculture, Dr. Adoum Djimet, le 14 décembre 2011, je suis sorti très optimiste, avec une bonne impression sur la volonté du Président du Tchad qui, selon le ministre, se bat pour « dégager la faim hors du Tchad ». Je constate aussi que des efforts considérables sont faits dans les domaines d’infrastructures routières et je crois qu’il est fort possible de vaincre le déficit alimentaire puisque moi je parle de déficit alimentaire et non de la faim, a indiqué Dr. Mohammed Ismaël, l’expert en étude du sol, qui déplore la lenteur des démarches administratives qui bloquent la précipitation du développement. « A mon avis, il faut vaincre la lenteur administrative et l’absence de suivi », deux handicaps que j’ai constaté au Tchad », a souligné Dr. Ismaël.   Dr. Mohammed Ismaïl Président de l’Unité de ‘Remote Sensing’ et des systèmes des informations géographiques