Jérusalem, ville à haut risque, est une nouvelle fois sous tension. Les ultras nationalistes appellent à manifester ce jeudi en direction de l'esplanade des Mosquées et des violences pourraient à nouveau éclater, comme hier mercredi quand Jérusalem-Est a été le théâtre d'un attentat à la voiture bélier, perpétré par un Palestinien. L'attaque a fait un mort, un policier israélien, et plusieurs blessés, des civils et des soldats. Et hier soir, une autre attaque à la voiture bélier s’est produite en Cisjordanie.
Hier soir, vers 22 heures locales, un véhicule fonce sur un groupe de soldats postés sur une route de Cisjordanie, non loin d’un groupe de colonies. L’impact est violent, si l’on en croit une vidéo qui circule sur internet. Il y a trois blessés dont un grièvement. Le chauffeur qui aurait pris la fuite en direction de la ville palestinienne de Hébron est toujours recherché ce jeudi matin, rapporte notre correspondante Murielle Paradon.
A Jérusalem aussi, la nuit a été agitée dans plusieurs quartiers arabes. Des affrontements ont eu lieu entre jeunes Palestiniens et policiers et il y a eu des arrestations. Des violences qui ont démarré après l’attaque à la voiture bélier hier à la mi-journée, près du tramway de Jérusalem. C’est un Palestinien de 38 ans qui a foncé sur des piétons dont un policier qui est mort. Le Palestinien a été abattu. Cet attentat s’est produit presque au même endroit que celui du 22 octobre sur une artère qui sépare les quartiers juifs des quartiers arabes.
« Les voitures de la mort »
On semble assister à une nouvelle vague d’attentats et d’un nouveau genre, des attaques à la voiture bélier, qui inquiètent les Israéliens et font la Une de la presse locale, rapporte Michel Paul à Jérusalem. « Danger sur les trottoirs de la ville », titre le Yediot Aharonot. Pas de doute, souligne une éditorialiste, nous avons affaire à la troisième intifada, une nouvelle forme de terrorisme. C’est la bataille pour Jérusalem qui est engagée, une lutte sans merci pour gagner la souveraineté sur la ville et plus particulièrement sur un petit périmètre extrêmement explosif : l’esplanade des Mosquées pour les uns, le mont du Temple pour les autres.
Troisième lieu saint de l’islam, mais lieu saint pour les juifs aussi, le site est réservé à la prière des musulmans. Or, des juifs extrémistes n’ont cessé d’aller, ces derniers temps, essayer d’y prier alors qu’ils n’en ont pas le droit. C'est vécu comme une provocation par les Palestiniens. Hier, des affrontements très violents ont opposé des jeunes Palestiniens et des policiers qui, fait rarissime, ont pénétré dans la mosquée al-Aqsa, au risque d'enflammer tout le monde musulman.
Comment expliquer cette flambée de violences ?
Le quotidien Maariv parle de l’« intifada de Jérusalem ». La ville trois fois sainte est arrivée à son point d’ébullition, souligne un commentateur, avec une photo que l’on retrouve dans tous les quotidiens ce matin : des blocs de béton disposés sur les quais des stations de tramway pour protéger les passagers des attaques à la voiture bélier.
Pour Israel Hayom, journal proche du Likoud, c’est la nouvelle arme utilisée contre Israël, et le quotidien les appelle les « voitures de la mort ». La quasi-totalité des commentateurs appellent à plus de fermeté de la part des autorités. L’armée doit prêter main forte à la police à Jérusalem, suggère l’un d’entre eux. Quant au quotidien Haaretz, il tire une sonnette d’alarme : c’est le traité de paix avec la Jordanie est en danger.
Hier soir, vers 22 heures locales, un véhicule fonce sur un groupe de soldats postés sur une route de Cisjordanie, non loin d’un groupe de colonies. L’impact est violent, si l’on en croit une vidéo qui circule sur internet. Il y a trois blessés dont un grièvement. Le chauffeur qui aurait pris la fuite en direction de la ville palestinienne de Hébron est toujours recherché ce jeudi matin, rapporte notre correspondante Murielle Paradon.
A Jérusalem aussi, la nuit a été agitée dans plusieurs quartiers arabes. Des affrontements ont eu lieu entre jeunes Palestiniens et policiers et il y a eu des arrestations. Des violences qui ont démarré après l’attaque à la voiture bélier hier à la mi-journée, près du tramway de Jérusalem. C’est un Palestinien de 38 ans qui a foncé sur des piétons dont un policier qui est mort. Le Palestinien a été abattu. Cet attentat s’est produit presque au même endroit que celui du 22 octobre sur une artère qui sépare les quartiers juifs des quartiers arabes.
« Les voitures de la mort »
On semble assister à une nouvelle vague d’attentats et d’un nouveau genre, des attaques à la voiture bélier, qui inquiètent les Israéliens et font la Une de la presse locale, rapporte Michel Paul à Jérusalem. « Danger sur les trottoirs de la ville », titre le Yediot Aharonot. Pas de doute, souligne une éditorialiste, nous avons affaire à la troisième intifada, une nouvelle forme de terrorisme. C’est la bataille pour Jérusalem qui est engagée, une lutte sans merci pour gagner la souveraineté sur la ville et plus particulièrement sur un petit périmètre extrêmement explosif : l’esplanade des Mosquées pour les uns, le mont du Temple pour les autres.
Troisième lieu saint de l’islam, mais lieu saint pour les juifs aussi, le site est réservé à la prière des musulmans. Or, des juifs extrémistes n’ont cessé d’aller, ces derniers temps, essayer d’y prier alors qu’ils n’en ont pas le droit. C'est vécu comme une provocation par les Palestiniens. Hier, des affrontements très violents ont opposé des jeunes Palestiniens et des policiers qui, fait rarissime, ont pénétré dans la mosquée al-Aqsa, au risque d'enflammer tout le monde musulman.
Comment expliquer cette flambée de violences ?
Le quotidien Maariv parle de l’« intifada de Jérusalem ». La ville trois fois sainte est arrivée à son point d’ébullition, souligne un commentateur, avec une photo que l’on retrouve dans tous les quotidiens ce matin : des blocs de béton disposés sur les quais des stations de tramway pour protéger les passagers des attaques à la voiture bélier.
Pour Israel Hayom, journal proche du Likoud, c’est la nouvelle arme utilisée contre Israël, et le quotidien les appelle les « voitures de la mort ». La quasi-totalité des commentateurs appellent à plus de fermeté de la part des autorités. L’armée doit prêter main forte à la police à Jérusalem, suggère l’un d’entre eux. Quant au quotidien Haaretz, il tire une sonnette d’alarme : c’est le traité de paix avec la Jordanie est en danger.