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Israël, l'Afrique a intérêt de se décomplexer
L'Afrique doit se réveiller pour ausculter ses relations avec le Monde arabe. Depuis les années soixante, le continent noir a injustement tourné le dos à l'état hébreu pour apporter un soutien ferme à la cause palestinienne. Certes, sans contre partie mais s'allier à un monde source de malheur ne contribue qu'à la déstabilisation de l'Afrique qui semble désormais menacée par un extrémisme étranger. En diagnostiquant nos rapports avec le Monde arabe durant les cinq décennies de rupture avec Israël, on constate avec regret que l'Afrique n'a rien profité en dehors de quelques aides insignifiantes. Nous avons affaire à un Monde arabe regorgeant d'importantes richesses mais qui a décidé de vivre les siècles de ténèbres et qui n'est toujours pas prêt à se civiliser, et à se démocratiser. Coups d'état militaires, dictatures, injustice, fraudes électorales, racisme intelligent, l'envie de s'éterniser au pouvoir, régimes royales dirigés par une seule famille, nettoyage ethnique, intégrisme, terrorisme, violence et exportation de terrorisme dans le Monde entier...c'est l'image malheureuse du Monde arabe. De tous ces pays arabes, je dois mentionner la Tunisie, seul pays qui tend vers la stabilité et la démocratie. On doit l'encourager et l'applaudir.
Pendant que le Monde arabe s'enfonce dans ses contradictions internes, Israël, cet état minuscule, a choisi de briller par la démocratie et le développement agricole et technologique. Il est devenu le coin le plus stable du proche et moyen Orient, et il appartient à l'Afrique de revoir sa stratégie envers cet état afin de profiter de ses technicités en matière de développement. « Il y a beaucoup de domaines dans lesquels Israël peut aider au développement : l’agriculture, la gestion de l’eau, la médecine et la lutte contre le terrorisme », a précisé un communiqué des affaires étrangères israélien, à l'occasion de la tournée la semaine dernière du ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Liberman.
Au cours de sa tournée de 10 jours, M. Liberman s'est rendu au Rwanda, en Côte d’Ivoire, au Ghana, en Ethiopie et au Kenya, mais pas au pays de Toumaï qui a interet de s'ouvrir à Israël spécialiste de l'agriculture moderne.
En effet, l'intérêt est billatéral et Israël sait bien que les relations avec les pays africains ont pour lui une
