OUAGADOUGOU, Burkina-Faso, 9 octobre 2013/African Press Organization (APO)/ -- 39 millions de personnes à travers le monde sont aveugles. 246 autres millions vivent avec une déficience visuelle modérée ou sévère. Les causes de la cécité, largement méconnues il y a encore un siècle, ont depuis été découvertes et démystifiées. Cependant, des dizaines de milliers d'enfants perdent toujours la vue en raison de la malnutrition et de la famine chaque année, malgré des moyens de prévention et de traitement extrêmement efficaces.
(Naziru, 4 ans, du village de Zidre au Burkina Faso, porté par sa sœur de 6 ans Naziratu, est devenu aveugle à cause d'un déficit en vitamine A. Il n 'a pas vécu jusqu'à son 6ème anniversaire. Crédit photo : Light for the World/Gabriel Mueller)
C'est la matière dont on fait les grandes histoires. Déjà en 1931, Charlie Chaplin traitait le sujet dans sa tragicomédie « Les Lumières de la ville ». Un clochard tombe amoureux d'une pauvre fleuriste dont le souhait le plus cher est de pouvoir voir. Il finit par l'aider à recouvrer la vue.
Charlie Chaplin a anticipé de manière fictionnelle ce qui est maintenant la norme à travers le monde. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la chirurgie de la cataracte est l'une des méthodes de traitement les plus économiques et efficaces. De plus, c'est l'opération la plus fréquemment réalisée dans les pays industrialisés. 46 000 opérations de la cataracte sont rendues possibles grâce à l'aide de l'association spécialisée « Light for the World » (http://www.light-for-the-world.org ) dans les pays en voie de développement, où une personne sur deux est atteinte de cataracte et pourrait recouvrer la vue grâce à une opération de 15 minutes, même après des années de cécité. Cependant, il existe une pénurie d'hôpitaux, spécialistes des yeux et de médicaments. C'est là qu'intervient « Light for the World » en améliorant substantiellement la vie des personnes non ou malvoyantes. « Nous nous consacrons à la formation d'ophtalmologues et d'infirmiers spécialisés en ophtalmologie au niveau local, ainsi qu'à la construction de dispensaires ophtalmologiques et d'institutions de santé de base pour un diagnostic et un traitement précoces des troubles de la vue », explique Rupert Roniger, directeur général de « Light for the World » en Autriche. En ce moment, la construction d'un dispensaire ophtalmologique comprenant un centre de formation, dans la ville de Beira au Mozambique, est à l'ordre du jour.
Le diagnostic précoce des troubles de la vue est particulièrement crucial pour les enfants des pays en voie de développement, où il peut sauver des vies. Selon les statistiques de l'OMS, les deux tiers des enfants aveugles meurent dans les deux ans suivant leur perte de vue. La malnutrition, associée à des maladies infectieuses, prive des dizaines de milliers de nourrissons et de jeunes enfants d'Afrique subsaharienne de vitamine A en quantité nécessaire, provoquant des pertes de vue irréversibles. Une catastrophe humanitaire se déroule en silence. Même aujourd'hui. Les partenaires locaux de « Light for the World » fournissent à des centaines de milliers d'enfants des suppléments fortement dosés en vitamine A, et sauvent ainsi la vie de ces enfants. « Chaque épisode de famine en Afrique provoque une grande vague de cécités. La pénurie d'eau et la famine sont des causes de cécité, particulièrement chez les femmes et les enfants. C'est pourquoi nos programmes d'aide au développement sont prévus pour durer plusieurs années afin d'absorber les effets à long terme des catastrophes humanitaires », déclare Roniger.
Les causes mondiales de cécité ont été en très grande partie découvertes et démystifiées, et les possibilités de traitement sont extrêmement nombreuses et efficaces. 80 % des cas de cécité dans les pays en voie de développement pourraient être traités ou évités.« Light for the World » attire l'attention sur ce point pour marquer la Journée internationale de la vue le 10 octobre 2013.
(Naziru, 4 ans, du village de Zidre au Burkina Faso, porté par sa sœur de 6 ans Naziratu, est devenu aveugle à cause d'un déficit en vitamine A. Il n 'a pas vécu jusqu'à son 6ème anniversaire. Crédit photo : Light for the World/Gabriel Mueller)
C'est la matière dont on fait les grandes histoires. Déjà en 1931, Charlie Chaplin traitait le sujet dans sa tragicomédie « Les Lumières de la ville ». Un clochard tombe amoureux d'une pauvre fleuriste dont le souhait le plus cher est de pouvoir voir. Il finit par l'aider à recouvrer la vue.
Charlie Chaplin a anticipé de manière fictionnelle ce qui est maintenant la norme à travers le monde. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la chirurgie de la cataracte est l'une des méthodes de traitement les plus économiques et efficaces. De plus, c'est l'opération la plus fréquemment réalisée dans les pays industrialisés. 46 000 opérations de la cataracte sont rendues possibles grâce à l'aide de l'association spécialisée « Light for the World » (http://www.light-for-the-world.org ) dans les pays en voie de développement, où une personne sur deux est atteinte de cataracte et pourrait recouvrer la vue grâce à une opération de 15 minutes, même après des années de cécité. Cependant, il existe une pénurie d'hôpitaux, spécialistes des yeux et de médicaments. C'est là qu'intervient « Light for the World » en améliorant substantiellement la vie des personnes non ou malvoyantes. « Nous nous consacrons à la formation d'ophtalmologues et d'infirmiers spécialisés en ophtalmologie au niveau local, ainsi qu'à la construction de dispensaires ophtalmologiques et d'institutions de santé de base pour un diagnostic et un traitement précoces des troubles de la vue », explique Rupert Roniger, directeur général de « Light for the World » en Autriche. En ce moment, la construction d'un dispensaire ophtalmologique comprenant un centre de formation, dans la ville de Beira au Mozambique, est à l'ordre du jour.
Le diagnostic précoce des troubles de la vue est particulièrement crucial pour les enfants des pays en voie de développement, où il peut sauver des vies. Selon les statistiques de l'OMS, les deux tiers des enfants aveugles meurent dans les deux ans suivant leur perte de vue. La malnutrition, associée à des maladies infectieuses, prive des dizaines de milliers de nourrissons et de jeunes enfants d'Afrique subsaharienne de vitamine A en quantité nécessaire, provoquant des pertes de vue irréversibles. Une catastrophe humanitaire se déroule en silence. Même aujourd'hui. Les partenaires locaux de « Light for the World » fournissent à des centaines de milliers d'enfants des suppléments fortement dosés en vitamine A, et sauvent ainsi la vie de ces enfants. « Chaque épisode de famine en Afrique provoque une grande vague de cécités. La pénurie d'eau et la famine sont des causes de cécité, particulièrement chez les femmes et les enfants. C'est pourquoi nos programmes d'aide au développement sont prévus pour durer plusieurs années afin d'absorber les effets à long terme des catastrophes humanitaires », déclare Roniger.
Les causes mondiales de cécité ont été en très grande partie découvertes et démystifiées, et les possibilités de traitement sont extrêmement nombreuses et efficaces. 80 % des cas de cécité dans les pays en voie de développement pourraient être traités ou évités.« Light for the World » attire l'attention sur ce point pour marquer la Journée internationale de la vue le 10 octobre 2013.