Le coordonnateur, Mahamat Nour Haggar a délégué son adjoint Moussa Alkhali Moussa qui s'est rendu dans la ville frontalière de N'Djamena, avec le président du Réseau des personnes handicapées du Tchad (REPHAT), pour échanger sur des solutions et entamer des démarches avec les autorités en vue du retour des personnes handicapées au pays.
"Nous avons écouté votre contestation par la voix des médias. Nous objectif est la paix, la cohabitation pacifique et le vivre ensemble. Nous sommes venus vous voir, écouter vos doléances et comprendre ce qui vous a poussé à venir à Kousseri", a affirmé Moussa Alkhali Moussa.
Ali Ossignbede Justin, porte-parole des personnes handicapées réfugiées à Kousseri, a exprimé un sentiment d'abandon : "Avant la pandémie de coronavirus, on montait dans des porte-tout pour venir à Kousseri chercher de quoi se prendre en charge. Quand le coronavirus est arrivé, la frontière était fermée pour tout le monde. Aujourd'hui, on a vu que la situation est un peu stable. On a fait des démarches, nous sommes allés à la Primature, au ministère de la Sécurité publique, au ministère de la Femme, même voir le directeur général adjoint de la police, pour signifier que maintenant la frontière est ouverte et que nous souhaitons un allègement de la situation".
"Nous avons écouté votre contestation par la voix des médias. Nous objectif est la paix, la cohabitation pacifique et le vivre ensemble. Nous sommes venus vous voir, écouter vos doléances et comprendre ce qui vous a poussé à venir à Kousseri", a affirmé Moussa Alkhali Moussa.
Ali Ossignbede Justin, porte-parole des personnes handicapées réfugiées à Kousseri, a exprimé un sentiment d'abandon : "Avant la pandémie de coronavirus, on montait dans des porte-tout pour venir à Kousseri chercher de quoi se prendre en charge. Quand le coronavirus est arrivé, la frontière était fermée pour tout le monde. Aujourd'hui, on a vu que la situation est un peu stable. On a fait des démarches, nous sommes allés à la Primature, au ministère de la Sécurité publique, au ministère de la Femme, même voir le directeur général adjoint de la police, pour signifier que maintenant la frontière est ouverte et que nous souhaitons un allègement de la situation".
Les personnes handicapées précisent "ne pas avoir de problème avec la douane" mais soulignent qu'il y a un différend avec les forces de sécurité. La police leur exige de "garer" les fauteuils roulants ou tricycles avant de traverser le pont de N'gueli. Ce qui les contraindrait de ramper.
"La situation est grave, au point de dire à une personne à mobilité réduite de descendre et ramper. Nous sommes rejetés, comme des déchets toxiques. Nos engins ne sont pas des chars", s'indigne Ali Ossignbede Justin.
Les personnes handicapées vivent de petits commerces en achetant des produits tels que le sel, l'avocat, la banane ou encore le maïs à Kousseri pour les revendre à N'Djamena. Elles demandent aux autorités une meilleure compréhension de leur situation.
"La situation est grave, au point de dire à une personne à mobilité réduite de descendre et ramper. Nous sommes rejetés, comme des déchets toxiques. Nos engins ne sont pas des chars", s'indigne Ali Ossignbede Justin.
Les personnes handicapées vivent de petits commerces en achetant des produits tels que le sel, l'avocat, la banane ou encore le maïs à Kousseri pour les revendre à N'Djamena. Elles demandent aux autorités une meilleure compréhension de leur situation.