L'Iran va bloquer les accès au protocole VPN (Virtual Private Network) qui permet à des millions d'Iraniens de contourner la censure du réseau internet imposée par le régime, a annoncé le chef de la "cyberpolice" iranienne Kamal Hadianfar cité dimanche par les médias.
Selon M. Hadianfar, "entre 20 et 30% des internautes iraniens ont recours au VPN", qui leur permet un accès aux réseaux sociaux comme Facebook, Youtube ou Twitter et aux milliers de sites étrangers bloqués par les autorités, dont de nombreux sites d'opposition iraniens ou de médias occidentaux.
"Une commission a été formée (au sein de la cyberpolice) pour bloquer tous les VPN illégaux", a-t-il ajouté en précisant que "certains utilisateurs comme les banques, les ministères, les organisations d'Etat ou les compagnies aériennes" pourraient continuer à recourir au VPN pour leurs activités.
Les autorités empêchent régulièrement l'accès à internet en réduisant ou coupant la bande passante disponible, notamment en période de tensions politiques.
Elles avaient provoqué une vague de protestations dans les milieux économiques et jusqu'au sein du régime en bloquant sans explications à deux reprises pendant plusieurs jours en février tout accès au VPN.
Le responsable du département des technologies au Parlement, M. Reza Bagheri Asl, avait rappelé que de nombreuses entreprises et administrations utilisaient ce protocole de cryptage offrant une sécurité plus élevée pour les échanges d'information.
"Le VPN n'est pas illégal, il n'y a aucun article de loi qui l'interdit", avait-il protesté en réponse au ministre des Télécommunications Reza Taghipour qui avait affirmé que l'usage du VPN était "un délit".
Avec plus de 36 millions d'internautes pour 75 millions d'habitants, l'Iran est le pays du Moyen-orient le plus branché sur le web, qui a joué un grand rôle dans les manifestations populaires ayant secoué le pays après la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad en 2009.
Le régime iranien accuse les Occidentaux d'utiliser la toile pour mener une "guerre non déclarée" visant à le déstabiliser, et les autorités ont annoncé la mise en place progressive, à partir de l'été 2012, d'un "internet iranien" devant se substituer aux serveurs et moteurs de recherche étrangers.
Selon M. Hadianfar, "entre 20 et 30% des internautes iraniens ont recours au VPN", qui leur permet un accès aux réseaux sociaux comme Facebook, Youtube ou Twitter et aux milliers de sites étrangers bloqués par les autorités, dont de nombreux sites d'opposition iraniens ou de médias occidentaux.
"Une commission a été formée (au sein de la cyberpolice) pour bloquer tous les VPN illégaux", a-t-il ajouté en précisant que "certains utilisateurs comme les banques, les ministères, les organisations d'Etat ou les compagnies aériennes" pourraient continuer à recourir au VPN pour leurs activités.
Les autorités empêchent régulièrement l'accès à internet en réduisant ou coupant la bande passante disponible, notamment en période de tensions politiques.
Elles avaient provoqué une vague de protestations dans les milieux économiques et jusqu'au sein du régime en bloquant sans explications à deux reprises pendant plusieurs jours en février tout accès au VPN.
Le responsable du département des technologies au Parlement, M. Reza Bagheri Asl, avait rappelé que de nombreuses entreprises et administrations utilisaient ce protocole de cryptage offrant une sécurité plus élevée pour les échanges d'information.
"Le VPN n'est pas illégal, il n'y a aucun article de loi qui l'interdit", avait-il protesté en réponse au ministre des Télécommunications Reza Taghipour qui avait affirmé que l'usage du VPN était "un délit".
Avec plus de 36 millions d'internautes pour 75 millions d'habitants, l'Iran est le pays du Moyen-orient le plus branché sur le web, qui a joué un grand rôle dans les manifestations populaires ayant secoué le pays après la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad en 2009.
Le régime iranien accuse les Occidentaux d'utiliser la toile pour mener une "guerre non déclarée" visant à le déstabiliser, et les autorités ont annoncé la mise en place progressive, à partir de l'été 2012, d'un "internet iranien" devant se substituer aux serveurs et moteurs de recherche étrangers.