Considérant le bilinguisme comme l’aptitude d’une personne à s’exprimer dans les deux langues, l’on se pose la question de quel arabe parle-t-on dans les institutions du pays ? Dans un passé récent en 2018, le ministre de l’Éducation nationale a déployé les enseignants francophones dans les écoles arabophones et ceux issus des écoles arabophones dans les écoles francophones (enseignement de l’arabe dans les écoles francophones et du français dans les écoles arabophones). Cette stratégique vise l’application du bilinguisme intégral mais sur le terrain, c’est un échec total. Ce changement brusque a donné lieu à un échange de sourds entre l'enseignant et l’élève pendant les cours. Cela prouve la carence des enseignants bilingues au Tchad.
De même, le volume horaire des cours dispensés en français est supérieur à celui des cours en arabe. Sur ce point, il y a déséquilibre empêchant les élèves de l’école francophone de maitrise l’arabe.
De 1993 jusqu’à nos jours, si l’application du bilinguisme traine encore, c’est certainement dû au manque de volonté politique qui devait poser des jalons solide sen sensibilisant et non en imposant. Aujourd’hui, des milliers de tchadiens sont dans les Centres d'apprentissage de la langue anglaise, et pourtant la maitrise des deux langues officielles cause problème.
Le pire est que ceux qui sont censés veiller à l’application du bilinguisme ne maitrisent pas les deux langues. Un constat réel, l’arabe local a pris le dessus sur l’arabe littéraire ; ceci ne permet pas l’application du bilinguisme dans certaines institutions du pays.
Si la construction d’une maison commence par la fondation, il faut remettre la pendule à zéro et commencer par enseigner les deux langues dès la maternelle afin que la génération à venir applique le bilinguisme au Tchad. Pour l’heure, c’est un discours creux. Maitriser plusieurs langues est un atout dit-on, donc c’est aux parents de compléter la suite..
De même, le volume horaire des cours dispensés en français est supérieur à celui des cours en arabe. Sur ce point, il y a déséquilibre empêchant les élèves de l’école francophone de maitrise l’arabe.
De 1993 jusqu’à nos jours, si l’application du bilinguisme traine encore, c’est certainement dû au manque de volonté politique qui devait poser des jalons solide sen sensibilisant et non en imposant. Aujourd’hui, des milliers de tchadiens sont dans les Centres d'apprentissage de la langue anglaise, et pourtant la maitrise des deux langues officielles cause problème.
Le pire est que ceux qui sont censés veiller à l’application du bilinguisme ne maitrisent pas les deux langues. Un constat réel, l’arabe local a pris le dessus sur l’arabe littéraire ; ceci ne permet pas l’application du bilinguisme dans certaines institutions du pays.
Si la construction d’une maison commence par la fondation, il faut remettre la pendule à zéro et commencer par enseigner les deux langues dès la maternelle afin que la génération à venir applique le bilinguisme au Tchad. Pour l’heure, c’est un discours creux. Maitriser plusieurs langues est un atout dit-on, donc c’est aux parents de compléter la suite..