Les terroristes de l'Etat Islamique en Afrique de l'ouest multiplient les incursions en territoire camerounais malgré le déploiement d'un important effectif de l'armée camerounaise sans une stratégie sécuritaire préventive. Il ne se passe pas un jour sans attaque ou attentat. Samedi dans l'après midi, des terroristes islamistes sans foi ni loi, ont investi le village Amthoukouli, à vol d'oiseau de la ville frontalière de Fotokol. Ils l'occupant pendant plusieurs heures sans faire face à l'armée camerounaises, ils tuent, incendient et kidnappent avant de se retirer sans s'inquiéter d'une possible poursuite de l'armée. Ce matin, les terroristes se sont attaqués à deux villages Kangreli et Guirane, non loin de la ville camerounaise de Mora faisant une quinzaine de morts et plusieurs blessés. Une psychose s'est emparée de la ville de Mora où une rumeur fait état de la présence dans la ville de cinq kamikazes. Toutes les rues de la ville sont désertes, magasins et marchés sont fermés et l'armée a quadrillé la ville à la recherche des kamikazes.
Les attaques meurtrières successives sur le sol camerounais, nigérien, nigérian et tchadien, mettent en doute les allégations selon lesquelles les cellules dormantes auraient été démantelées, la secte islamiste éradiquée et qu'elle ne représentera plus aucun danger.
Le regard est désormais fixé sur la force conjointe des quatre pays qui tarde à venir ce qui laisse supposer qu'elle rencontre des sérieuses difficultés pour être opérationnelle sur le terrain.
Les attaques meurtrières successives sur le sol camerounais, nigérien, nigérian et tchadien, mettent en doute les allégations selon lesquelles les cellules dormantes auraient été démantelées, la secte islamiste éradiquée et qu'elle ne représentera plus aucun danger.
Le regard est désormais fixé sur la force conjointe des quatre pays qui tarde à venir ce qui laisse supposer qu'elle rencontre des sérieuses difficultés pour être opérationnelle sur le terrain.