Deng Xiaoping avait engagé en 1978 des réformes économiques et sociales audacieuses qui ont conduit inéluctablement la Chine sur le chemin de la mondialisation. Aujourd'hui, le pays tire sa croissance (10 % par an en moyenne depuis plus de 20 ans) des exportations de marchandises à bas prix. La compétitivité de ses produits à l'exportation et ses besoins en matières premières ont considérablement changé la donne de l'économie mondiale. La Chine a remporté une victoire historique contre la pauvreté absolue et établi les plus grands systèmes au monde en matière de protection sociale ainsi que dans les domaines éducatif, médical et sanitaire.
Économiquement, la Chine est devenue la plus dynamique du monde, avec une contribution moyenne de 38,6 % à la croissance économique mondiale, dépassant celle du G7. La croissance économique de la Chine s'est traduite par une hausse de la demande de matières premières et, par conséquent, de leur prix de vente.
Je pense que le développement de la Chine dans cette nouvelle ère contribuera à offrir des opportunités majeures pour l'approfondissement des relations sino-africaines de manière générale. Les pays africains ont su tirer profit de ces bouleversements mondiaux, même s'ils ne représentent pas un enjeu essentiel pour l'économie chinoise. Dans un souci de renforcement de l'amitié traditionnelle et de la solidarité entre les deux pays, la République populaire de Chine a clairement affiché ses ambitions de devenir un partenaire du développement du Tchad afin d'élargir ses accords de coopération depuis la reprise des relations diplomatiques.
Dans cette perspective, le Tchad et la Chine ont signé des accords d'une importance capitale qui ont servi de cadre juridique pour la relance de leurs relations diplomatiques stratégiques. Depuis la reprise des relations diplomatiques en 2006, les entreprises chinoises investissent dans plusieurs secteurs de développement : infrastructures routières, hospitalières, administratives, et surtout dans la formation des cadres tchadiens. Au Tchad, ce sont les entreprises chinoises qui ont construit des routes pour désenclaver plusieurs provinces du pays, et bâti plusieurs raffineries de pétrole, notamment par l'entreprise CGCOC, afin de renflouer le trésor public et réfectionner le Palais des Arts et de la Culture, qui a accueilli en 2022 le Dialogue National Inclusif et Souverain après la mort du président Idriss Déby Itno, décédé au front en 2021. Ce dialogue a permis de jeter les bases d'un État refondé.
Pour réduire la dépendance à l'importation de produits pétroliers, la Chine a construit une raffinerie, située à 40 kilomètres de N'Djamena, à Djermaya. Cette raffinerie, financée par un prêt de 232 millions d'euros au taux du LIBOR majoré de 3 %, avec un différé de 5 ans et une échéance de 10 ans, est détenue à 60 % par l'entreprise d'exploitation pétrolière chinoise CNPC et à 40 % par la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT). Elle a commencé à alimenter la production des gisements de Sédigui et du Mayo-Kebbi, en phase d'exploration par la CNPC.
L'opérationnalisation de cette raffinerie a eu pour conséquence immédiate l'intégration sur le marché local de produits pétroliers finis à bas prix, favorisant la consommation domestique de butane (souvent importé du Cameroun et du Nigeria) et d'électricité à des tarifs susceptibles de remplacer l'utilisation du bois de chauffe, dont l'exploitation excessive accroît les problèmes de désertification. Elle a également permis de réduire substantiellement le prix du kWh d'électricité, constituant ainsi une avancée pour le développement de ce pays enclavé de l'Afrique centrale.
L'Ambassade de Chine octroie également chaque année des bourses d'études dans plusieurs domaines aux bacheliers tchadiens, tout en offrant des programmes de remise à niveau pour les cadres civils et militaires. Elle a gracieusement construit la Maison de la Femme pour permettre aux femmes de réfléchir et de contribuer au développement du Tchad.
Économiquement, la Chine est devenue la plus dynamique du monde, avec une contribution moyenne de 38,6 % à la croissance économique mondiale, dépassant celle du G7. La croissance économique de la Chine s'est traduite par une hausse de la demande de matières premières et, par conséquent, de leur prix de vente.
Je pense que le développement de la Chine dans cette nouvelle ère contribuera à offrir des opportunités majeures pour l'approfondissement des relations sino-africaines de manière générale. Les pays africains ont su tirer profit de ces bouleversements mondiaux, même s'ils ne représentent pas un enjeu essentiel pour l'économie chinoise. Dans un souci de renforcement de l'amitié traditionnelle et de la solidarité entre les deux pays, la République populaire de Chine a clairement affiché ses ambitions de devenir un partenaire du développement du Tchad afin d'élargir ses accords de coopération depuis la reprise des relations diplomatiques.
Dans cette perspective, le Tchad et la Chine ont signé des accords d'une importance capitale qui ont servi de cadre juridique pour la relance de leurs relations diplomatiques stratégiques. Depuis la reprise des relations diplomatiques en 2006, les entreprises chinoises investissent dans plusieurs secteurs de développement : infrastructures routières, hospitalières, administratives, et surtout dans la formation des cadres tchadiens. Au Tchad, ce sont les entreprises chinoises qui ont construit des routes pour désenclaver plusieurs provinces du pays, et bâti plusieurs raffineries de pétrole, notamment par l'entreprise CGCOC, afin de renflouer le trésor public et réfectionner le Palais des Arts et de la Culture, qui a accueilli en 2022 le Dialogue National Inclusif et Souverain après la mort du président Idriss Déby Itno, décédé au front en 2021. Ce dialogue a permis de jeter les bases d'un État refondé.
Pour réduire la dépendance à l'importation de produits pétroliers, la Chine a construit une raffinerie, située à 40 kilomètres de N'Djamena, à Djermaya. Cette raffinerie, financée par un prêt de 232 millions d'euros au taux du LIBOR majoré de 3 %, avec un différé de 5 ans et une échéance de 10 ans, est détenue à 60 % par l'entreprise d'exploitation pétrolière chinoise CNPC et à 40 % par la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT). Elle a commencé à alimenter la production des gisements de Sédigui et du Mayo-Kebbi, en phase d'exploration par la CNPC.
L'opérationnalisation de cette raffinerie a eu pour conséquence immédiate l'intégration sur le marché local de produits pétroliers finis à bas prix, favorisant la consommation domestique de butane (souvent importé du Cameroun et du Nigeria) et d'électricité à des tarifs susceptibles de remplacer l'utilisation du bois de chauffe, dont l'exploitation excessive accroît les problèmes de désertification. Elle a également permis de réduire substantiellement le prix du kWh d'électricité, constituant ainsi une avancée pour le développement de ce pays enclavé de l'Afrique centrale.
L'Ambassade de Chine octroie également chaque année des bourses d'études dans plusieurs domaines aux bacheliers tchadiens, tout en offrant des programmes de remise à niveau pour les cadres civils et militaires. Elle a gracieusement construit la Maison de la Femme pour permettre aux femmes de réfléchir et de contribuer au développement du Tchad.
En somme, la présence chinoise au Tchad pourra largement contribuer au développement socio-économique du pays à court, moyen et long terme. La culture a toujours construit de solides ponts entre les peuples à travers le monde. Dans la coopération entre la Chine et l'Afrique, la culture a su, en dépit de la distance géographique, unir les peuples des deux continents. La Chine peut largement contribuer, par son savoir-faire et ses transferts de compétences, à la réhabilitation de certains monuments historiques du Tchad qui tendent à disparaître, afin d'attirer les touristes et de permettre aux jeunes Tchadiens de découvrir leur histoire et de valoriser leur culture. En effet, les investissements de la Chine au Tchad s'accroissent régulièrement et les domaines de la coopération sino-tchadienne ne cessent de s'élargir.
Dans le souci de renforcer l'amitié traditionnelle et la solidarité entre les deux pays en développement, la République populaire de Chine, avec ses ambitions clairement affichées de devenir un partenaire du développement du Tchad, n'hésite pas à établir des accords spécifiques.
Les autorités tchadiennes et chinoises ont signé une série de protocoles d'accord avec le Directeur général de la MANUA pour se concentrer sur le choix des femmes lors de cette formation, permettant aux journalistes et techniciens tchadiens de bénéficier de formations. Cela s'est également fait en prélude au Forum sino-africain de Pékin, en Chine, prévu en septembre prochain.
Lors du forum des journalistes sur la route de la soie, qui s'est clôturé le 31 août à Chongqing, j'ai eu l'occasion de visiter plusieurs infrastructures routières, commerciales, touristiques et administratives, et de m'imprégner des conditions dans lesquelles les habitants de cette grande cité travaillent pour développer leur région. Chongqing a promu un développement de haute qualité dans l'industrie culturelle et touristique, et peut, à mon humble avis, devenir une destination touristique de renommée mondiale dans les mois ou années à venir. La ville a également approfondi la coopération régionale, en particulier dans la construction du cercle économique Chengdu-Chongqing, un plan directeur qui a stimulé la croissance de cette province de l'ouest de la Chine.
J'ai également pu constater la richesse des paysages naturels, des montagnes aux rivières, en passant par les forêts, cascades et gorges, qui constituent une multitude d'attractions. Chongqing possède également les Trois Gorges du fleuve Yangtsé et le parc géologique national de Wulong Karst, classés parmi les merveilles naturelles les plus populaires, offrant aux visiteurs des vues majestueuses. La vie nocturne de la ville, avec ses bars, salons de thé et clubs animés, ajoute encore à son attractivité.
Dans le souci de renforcer l'amitié traditionnelle et la solidarité entre les deux pays en développement, la République populaire de Chine, avec ses ambitions clairement affichées de devenir un partenaire du développement du Tchad, n'hésite pas à établir des accords spécifiques.
Les autorités tchadiennes et chinoises ont signé une série de protocoles d'accord avec le Directeur général de la MANUA pour se concentrer sur le choix des femmes lors de cette formation, permettant aux journalistes et techniciens tchadiens de bénéficier de formations. Cela s'est également fait en prélude au Forum sino-africain de Pékin, en Chine, prévu en septembre prochain.
Lors du forum des journalistes sur la route de la soie, qui s'est clôturé le 31 août à Chongqing, j'ai eu l'occasion de visiter plusieurs infrastructures routières, commerciales, touristiques et administratives, et de m'imprégner des conditions dans lesquelles les habitants de cette grande cité travaillent pour développer leur région. Chongqing a promu un développement de haute qualité dans l'industrie culturelle et touristique, et peut, à mon humble avis, devenir une destination touristique de renommée mondiale dans les mois ou années à venir. La ville a également approfondi la coopération régionale, en particulier dans la construction du cercle économique Chengdu-Chongqing, un plan directeur qui a stimulé la croissance de cette province de l'ouest de la Chine.
J'ai également pu constater la richesse des paysages naturels, des montagnes aux rivières, en passant par les forêts, cascades et gorges, qui constituent une multitude d'attractions. Chongqing possède également les Trois Gorges du fleuve Yangtsé et le parc géologique national de Wulong Karst, classés parmi les merveilles naturelles les plus populaires, offrant aux visiteurs des vues majestueuses. La vie nocturne de la ville, avec ses bars, salons de thé et clubs animés, ajoute encore à son attractivité.