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L’ambassade de France au Cameroun a formellement démenti les allégations du ministre tchadien de la Communication qui a affirmé mercredi à Yaoundé, que 40% des armes saisies sur les combattants de Boko Haram étaient de fabrication française, dans un communiqué rendu public ce lundi.
La France exerce un des contrôles les plus stricts au monde sur ses ventes d’armements. « Selon plusieurs rapports, une grande partie des armes de Boko Haram a été prélevée à l’armée nigériane, une autre provient de trafics illégaux dans la région », souligne le communiqué.
«La lutte contre les trafics d’armes dans la bande sahélo-saharienne fait partie des objectifs de l’opération Barkhane, menée aux côtés des forces tchadiennes, nigériennes, maliennes, mauritaniennes et burkinabé », conclut le communiqué.
Ce démenti de l’ambassade de France au Cameroun fait suite aux affirmations de Hassan Sally Ben Bakary, ministre de la Communication de la République du Tchad en visite de travail et d'amitié auCameroun mercredi dernier.
Lors d'une conférence de presse qu’il a donnée à cette occasion aux côtés de son homologue camerounais, Issa Tchiroma Bakary, il affirmé que 40% des armes et matériels de guerre récupérés - chars, mitrailleuses, munitions et autres blindés – par les soldats tchadiens sur les membres de la secte islamiste Boko Haram étaient de fabrication française.
La France exerce un des contrôles les plus stricts au monde sur ses ventes d’armements. « Selon plusieurs rapports, une grande partie des armes de Boko Haram a été prélevée à l’armée nigériane, une autre provient de trafics illégaux dans la région », souligne le communiqué.
«La lutte contre les trafics d’armes dans la bande sahélo-saharienne fait partie des objectifs de l’opération Barkhane, menée aux côtés des forces tchadiennes, nigériennes, maliennes, mauritaniennes et burkinabé », conclut le communiqué.
Ce démenti de l’ambassade de France au Cameroun fait suite aux affirmations de Hassan Sally Ben Bakary, ministre de la Communication de la République du Tchad en visite de travail et d'amitié auCameroun mercredi dernier.
Lors d'une conférence de presse qu’il a donnée à cette occasion aux côtés de son homologue camerounais, Issa Tchiroma Bakary, il affirmé que 40% des armes et matériels de guerre récupérés - chars, mitrailleuses, munitions et autres blindés – par les soldats tchadiens sur les membres de la secte islamiste Boko Haram étaient de fabrication française.