Un imam antisémite expulsé de France manu militari">
«Nous avons décidé d'être intransigeants à l'égard de tous ceux qui profèrent des discours de haine à l'égard de la République et de nos valeurs, et de procéder à l'expulsion de responsables, de militants religieux qui prônent un islam radical», a déclaré le «premier ministrable» Manuel Valls, devant le Palais du Luxembourg.
Cinq mois de réflexion Le dossier était bien ficelé. Et pour cause: c'est Claude Guéant, son prédécesseur à Beauvau, qui l'avait préparé. En janvier dernier, l'ancien bras droit de Nicolas Sarkozy avait accusé l'imam Hammami d'avoir prôné le djihad, d'avoir «tenu des propos violemment antisémites» et «d'avoir appelé à fouetter à mort la femme adultère».
Âgé de 77 ans, père de cinq enfants et grand-père de dix-neuf petits-enfants, l'imam, qui niait tout en bloc, appartenait à l'association Foi et Pratique, qui se réclame de la mouvance rigoriste Tabligh. Il se fit hospitaliser en février. Le 5 mai, ses avoirs furent gelés, ainsi que ceux de son épouse. Mais, le 15 mai, la commission d'expulsion statuant sur son sort, de façon consultative, avait estimé que son «expulsion porterait atteinte à sa vie familiale».
Depuis, la gauche s'est installée au pouvoir. Et l'Intérieur a pu relancer la procédure, après cinq mois de réflexion. L'imam a été arrêté dans la rue, devant son domicile, et conduit illico à l'aéroport pour rejoindre la Tunisie. Ses «provocations, délibérées, répétées et inacceptables à la discrimination et à la violence constituaient une menace pour la société française et pour sa sécurité», a assuré Manuel Valls. Le Figaro
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Dénoncé en janvier par Claude Guéant, il paie sous Valls ses prêches violents contre les Juifs et les femmes adultères.
Faut-il y voir un lien avec la visite en France de Benyamin Nétanyahou ? Mercredi, en tout cas, en plein voyage officiel du premier ministre israélien à Paris, l'imam tunisien Mohammed Hammami, bien connu pour ses discours extrémistes à la mosquée Omar, dans le XIe arrondissement de la capitale, a été expulsé de France. Tout était préparé depuis longtemps et l'agenda étrangement vide du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, en ce milieu de semaine, laissait présager une opération médiatique du «premier flic de France». Il s'agissait donc d'une expulsion en bonne et due forme, sur laquelle l'hôte de la Place Beauvau, a tenu à communiquer «sur le perron de la cour d'honneur du Sénat», donnant l'impression de vouloir pousser l'avantage dans une période où le chef du gouvernement est bien malmené. «Nous avons décidé d'être intransigeants à l'égard de tous ceux qui profèrent des discours de haine à l'égard de la République et de nos valeurs, et de procéder à l'expulsion de responsables, de militants religieux qui prônent un islam radical», a déclaré le «premier ministrable» Manuel Valls, devant le Palais du Luxembourg.
Cinq mois de réflexion Le dossier était bien ficelé. Et pour cause: c'est Claude Guéant, son prédécesseur à Beauvau, qui l'avait préparé. En janvier dernier, l'ancien bras droit de Nicolas Sarkozy avait accusé l'imam Hammami d'avoir prôné le djihad, d'avoir «tenu des propos violemment antisémites» et «d'avoir appelé à fouetter à mort la femme adultère».
Âgé de 77 ans, père de cinq enfants et grand-père de dix-neuf petits-enfants, l'imam, qui niait tout en bloc, appartenait à l'association Foi et Pratique, qui se réclame de la mouvance rigoriste Tabligh. Il se fit hospitaliser en février. Le 5 mai, ses avoirs furent gelés, ainsi que ceux de son épouse. Mais, le 15 mai, la commission d'expulsion statuant sur son sort, de façon consultative, avait estimé que son «expulsion porterait atteinte à sa vie familiale».
Depuis, la gauche s'est installée au pouvoir. Et l'Intérieur a pu relancer la procédure, après cinq mois de réflexion. L'imam a été arrêté dans la rue, devant son domicile, et conduit illico à l'aéroport pour rejoindre la Tunisie. Ses «provocations, délibérées, répétées et inacceptables à la discrimination et à la violence constituaient une menace pour la société française et pour sa sécurité», a assuré Manuel Valls. Le Figaro
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