Un Forum international s’est tenu, sous la présidence du Premier ministre Augustin Matata Ponyo, les 2 et 3 octobre 2014 à Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo. A l’issue des assises de ce conclave, les participants ont adopté les recommandations qui ont été proposées par M. Azzeddine Diouri, le secrétaire général du ministère délégué auprès du chef du gouvernement marocain chargé de la Fonction publique et de la Modernisation de la fonction publique.
Les différentes propositions
Les recommandations préconisées par M. Azzedine Diouri ont trait au renforcement de la coopération Sud-Sud dans la mise en place de réformes et au partage soutenu des expériences réussies avec les autres pays d’Afrique et d’ailleurs. Elles concernent aussi l’échange et le partage fructueux entre les pays du continent, l’instauration de bonnes pratiques, ainsi que les pistes de solution et d’adaptation. Les recommandations du représentant du Maroc portent notamment sur l’élaboration d’une feuille de route de leur mise en œuvre sous-forme d’un programme d’actions prioritaires devant s’inspirer des orientations de la modernité, tout en appelant les partenaires bilatéraux et multilatéraux à apporter leur soutien en vue de leur concrétisation. Elles préconisent également le renforcement des capacités opérationnelles de l’Ecole nationale d’administration en République Démocratique du Congo quant à son statut et son fonctionnement, particulièrement l’amélioration des programmes de formation et la généralisation de l’utilisation efficiente des technologies de l’information et de la communication au sein de l’administration publique.
Pour M. Azzedine Diouri, le gouvernement congolais devra prendre en considération la mise en place d’un mécanisme efficace et durable de protection sociale, l’octroi de facilités de reconversion professionnelle à ceux qui quittent la fonction publique, ainsi que la promotion d’une administration publique de proximité, grâce à la création de guichets uniques. Cela permettra de renforcer la transparence et l’efficience des services publics à travers la simplification des procédures administratives et la mise en place d’une administration ouverte, outre la promotion du dialogue social permanent avec les partenaires sociaux, dont les syndicats.
Plus concrètement
La volonté du gouvernement congolais de réformer l’Etat est louable dans la mesure où, en République Démocratique du Congo, s’impose une réforme profonde de la fonction publique. De ce fait, il faut une rupture avec le pouvoir en place par rapport au régime à la fois semi-parlementaire et semi-présidentiel. Plus précisément, l’instauration de la IVe République doit permettre de réformer en profondeur les institutions étatiques. De plus, au vu de l’incessante crise politique en cours, il est plus que jamais indispensable de conforter les acteurs sociaux, d’écouter les citoyens et de les rendre actifs, de doter les élus du peuple d’un véritable statut pouvant les protéger dans l’exercice de leurs fonctions, surtout contre les arrestations arbitraires et l’abus du pouvoir.
Les propositions du représentant du royaume chérifien auraient dû être plus audacieuses que les simples recommandations tout à fait évidentes, lesquelles sont déjà faites par quelques opposants congolais crédibles. Seul un électrochoc politique orientera la République Démocratique du Congo sur des voies politiquement démocratiques et socio-économiquement viables. A cet effet, sous la IVe République, la réforme des institutions de l’Etat devra rendre véritablement égaux tous les Congolais devant la loi, ainsi que matérialiser réellement la séparation des pouvoirs entre le législatif, l’exécutif et le judiciaire.
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
© RDPC
---
Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC)
Liberté, Égalité, Sécurité et Prospérité
Les différentes propositions
Les recommandations préconisées par M. Azzedine Diouri ont trait au renforcement de la coopération Sud-Sud dans la mise en place de réformes et au partage soutenu des expériences réussies avec les autres pays d’Afrique et d’ailleurs. Elles concernent aussi l’échange et le partage fructueux entre les pays du continent, l’instauration de bonnes pratiques, ainsi que les pistes de solution et d’adaptation. Les recommandations du représentant du Maroc portent notamment sur l’élaboration d’une feuille de route de leur mise en œuvre sous-forme d’un programme d’actions prioritaires devant s’inspirer des orientations de la modernité, tout en appelant les partenaires bilatéraux et multilatéraux à apporter leur soutien en vue de leur concrétisation. Elles préconisent également le renforcement des capacités opérationnelles de l’Ecole nationale d’administration en République Démocratique du Congo quant à son statut et son fonctionnement, particulièrement l’amélioration des programmes de formation et la généralisation de l’utilisation efficiente des technologies de l’information et de la communication au sein de l’administration publique.
Pour M. Azzedine Diouri, le gouvernement congolais devra prendre en considération la mise en place d’un mécanisme efficace et durable de protection sociale, l’octroi de facilités de reconversion professionnelle à ceux qui quittent la fonction publique, ainsi que la promotion d’une administration publique de proximité, grâce à la création de guichets uniques. Cela permettra de renforcer la transparence et l’efficience des services publics à travers la simplification des procédures administratives et la mise en place d’une administration ouverte, outre la promotion du dialogue social permanent avec les partenaires sociaux, dont les syndicats.
Plus concrètement
La volonté du gouvernement congolais de réformer l’Etat est louable dans la mesure où, en République Démocratique du Congo, s’impose une réforme profonde de la fonction publique. De ce fait, il faut une rupture avec le pouvoir en place par rapport au régime à la fois semi-parlementaire et semi-présidentiel. Plus précisément, l’instauration de la IVe République doit permettre de réformer en profondeur les institutions étatiques. De plus, au vu de l’incessante crise politique en cours, il est plus que jamais indispensable de conforter les acteurs sociaux, d’écouter les citoyens et de les rendre actifs, de doter les élus du peuple d’un véritable statut pouvant les protéger dans l’exercice de leurs fonctions, surtout contre les arrestations arbitraires et l’abus du pouvoir.
Les propositions du représentant du royaume chérifien auraient dû être plus audacieuses que les simples recommandations tout à fait évidentes, lesquelles sont déjà faites par quelques opposants congolais crédibles. Seul un électrochoc politique orientera la République Démocratique du Congo sur des voies politiquement démocratiques et socio-économiquement viables. A cet effet, sous la IVe République, la réforme des institutions de l’Etat devra rendre véritablement égaux tous les Congolais devant la loi, ainsi que matérialiser réellement la séparation des pouvoirs entre le législatif, l’exécutif et le judiciaire.
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
© RDPC
---
Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC)
Liberté, Égalité, Sécurité et Prospérité