Il développe depuis quinze ans une série de recherches diverses dont une histoire des écritures ordinaires au dix-neuvième et vingtième siècles qui en constitue l’axe central. Prenant à rebours les thèses de l’écriture comme pratique de libération, il a montré combien cette pratique participait d’un savoir-pouvoir, qui loin d’interdire, suscitait de l’écrit. Utilisant les travaux de Michel Foucault, il a ainsi analysé les dispositifs de mise en écriture des individus mais également les modes de résistance à ces injonctions. Ses recherches croisent ainsi des disciplines différentes de la philosophie à la littérature mais également l’anthropologie criminelle. Dans la suite de son travail sur la clinique de l’écriture, il cherche ces dernières années à analyser une police de l’écriture qui, telle est son hypothèse, se met en place au lendemain de la Commune de Paris. Philippe Artières mène parallèlement à ces chantiers historiques une réflexion sur les archives et leurs fonctions sociales dans nos sociétés contemporaines ; ces recherches s’accompagnent d’un travail d’édition d’archives.
Quand ?
jeudi 26 septembre 2013,
de 16h à 17h30
Où ?
Université de Montréal
Carrefour des Arts et des sciences
Salle C-2059
Classe de maître
le vendredi 27 septembre 2013 (pour les étudiants de maitrise et de doctorat seulement)
cerium