La bavure policière à N'Djamena, trois morts et plusieurs blessés. © Alwihda Info
Dans la matinée du lundi 09 mars 2015, la population N’Djaménoise s’est réveillée dans un climat critique et émouvant. Les élèves des lycées et collèges de la capitale se sont donné le rendez-vous pour continuer leur manifestation contre le port obligatoire de casque infligé aux motocyclistes. Cet acte dégradant et inhumain de la police (GMIP) montre la énième mauvaise foi et la bavure policière sur les étudiants de l’université de N’Djaména. Le mobile de cette manifestation des élèves est le port obligatoire de casques. Selon les témoins, les éléments de la police (GMIP) qui étaient en trousse des manifestants ont à tort et à travers largué des gaz lacrymogènes sur les étudiants. Alors qu’ils étaient dans les salles et amphithéâtre en train de composer les examens de fin de premier semestre. L’acte qui n’est pas apprécié par les étudiants et ont fini par se jeter dans la danse. Ce qui a occasionné la mort de trois étudiants et un a le traumatisme crânien.
Outre ces cas, l’on dénombre plusieurs blessés et arrestations ainsi que le bus des étudiants et un atelier de photocopie d’un particulier incendiés. Selon les mêmes sources, un étudiant serait écrasé par le véhicule de la police dont le corps est resté introuvable. Même si le porte-parole de la police M. Manga Jean Bosco infirme qu’il y a un seul cas, les réalités sur le terrain persistent et confirment la version de l’autre partie victime. Indignée par cette bavure anti-démocratique, l’union nationale des étudiants du Tchad (UNET nationale) par le biais de son président national M. Kaïré Nadjo a vivement exprimé son amertume sur cette tragédie qui, a fait, tant de victimes. Selon le président de l’UNET, les autorités sécuritaires et militaires sont responsables de ce carnage. Elle exige qu’une lumière soit faite cette affaire.
Par ailleurs l’union lance une grève de solidarité dans toutes les institutions universitaires et universités du Tchad à partir du mardi 10 au 14 mars 2015. L’Unet section de N’Djaména quant elle, lors d’une mini assemblée générale évaluative à la matinée entend lancer une grève sèche et illimitée pour une solution idoine soit trouvée. Pis, elle se constituera en partie civile et intenter une action judiciaire contre la direction de la sécurité.
Outre ces cas, l’on dénombre plusieurs blessés et arrestations ainsi que le bus des étudiants et un atelier de photocopie d’un particulier incendiés. Selon les mêmes sources, un étudiant serait écrasé par le véhicule de la police dont le corps est resté introuvable. Même si le porte-parole de la police M. Manga Jean Bosco infirme qu’il y a un seul cas, les réalités sur le terrain persistent et confirment la version de l’autre partie victime. Indignée par cette bavure anti-démocratique, l’union nationale des étudiants du Tchad (UNET nationale) par le biais de son président national M. Kaïré Nadjo a vivement exprimé son amertume sur cette tragédie qui, a fait, tant de victimes. Selon le président de l’UNET, les autorités sécuritaires et militaires sont responsables de ce carnage. Elle exige qu’une lumière soit faite cette affaire.
Par ailleurs l’union lance une grève de solidarité dans toutes les institutions universitaires et universités du Tchad à partir du mardi 10 au 14 mars 2015. L’Unet section de N’Djaména quant elle, lors d’une mini assemblée générale évaluative à la matinée entend lancer une grève sèche et illimitée pour une solution idoine soit trouvée. Pis, elle se constituera en partie civile et intenter une action judiciaire contre la direction de la sécurité.