Il y a 365 jours, Vladimir Poutine a lancé une offensive en Ukraine dans l'objectif de « dénazifier » le pays et de reprendre le contrôle de son destin. Cette guerre a ravivé la rivalité entre les grandes puissances et est devenue le conflit le plus médiatisé, avec d'énormes pertes en vies humaines et en biens culturels.
Cependant, contre toute attente, les forces ukrainiennes, sous le commandement de Volodymyr Zelensky, ont résisté face aux armées les plus puissantes au monde, ce qui a provoqué une véritable renaissance du système de la « guerre froide ». Les chiffres concernant les pertes militaires varient selon les sources. Selon le chef d'état-major norvégien, en mi-janvier, plus de 180 000 soldats russes et 100 000 soldats ukrainiens, ont été tués ou blessés. Le ministère de la Défense britannique, quant à lui, estime que 137 000 soldats russes ont perdu la vie.
L'Ukraine estime que 10 000 à 13 000 de ses soldats ont été tués ou blessés, tandis que le Haut-Commissariat des Nations Unies, en mi-janvier, a évalué le nombre de victimes ukrainiennes à 18 000, avec un chiffre en hausse selon la Norvège qui évoque 30 000 personnes. Les derniers chiffres ukrainiens évoquent 40 000 personnes dont 400 enfants ayant perdu la vie.
En outre, plus de 7,2 millions de personnes ont été déplacées en Europe, notamment en Allemagne, en Pologne et en République tchèque. Près de trois millions d'entre elles auraient rejoint la Russie, mais il est difficile d'évaluer le nombre de ceux qui ont été victimes de transfert forcé.
En ce qui concerne les pertes matérielles de guerre, l'Institut international d'études stratégiques estime que la Russie a perdu entre 6 et 8% de ses avions de combat, voire 10 à 15% sur certains types d'appareils. Pour l'Ukraine, aucune estimation n'est disponible, mais environ la moitié de sa flotte d'avions a été endommagée. Le site de statistiques Oryx a quant à lui estimé que 1000 tanks russes ont été détruits, 544 récupérés par les Ukrainiens, 80 endommagés et 65 abandonnés, mais ces chiffres ne concernent que les pertes confirmées visuellement.
Cette guerre a également révélé la dépendance alimentaire de l'Afrique à l'égard de l'Occident, en particulier en ce qui concerne le blé. L'insuffisance de cette céréale sur le marché a entraîné une hausse des prix du pain et des aliments à base de farine, ce qui a conduit les représentants africains à se rendre en Ukraine pour y quémander de la nourriture et de l'engrais chimique.
Pourtant, l'Afrique possède une richesse et une superficie supérieures à celles de la Russie et de l'Ukraine, avec 30,37 millions de kilomètres carrés dont 60% sont des terres arables. Malheureusement, ces potentialités n'ont pas été exploitées, comme en témoigne le fait que les représentants africains ont dû se rendre dans un pays en guerre pour quémander de la nourriture, et de l'engrais chimique. Ainsi, de nombreux pays africains ont choisi de rester neutres dans ce conflit ukrainien.
Malgré cette lourde perte, les pays occidentaux ont clairement affiché leur soutien aux Ukrainiens, en leur fournissant notamment une aide en armement. À l'approche du discours de Vladimir Poutine pour le premier anniversaire de l'opération, il est évident que le face-à-face entre la Russie et l'Ukraine va durer très longtemps.
Bien que la Commission européenne, la Banque mondiale et le gouvernement ukrainien aient arrêté le projet de reconstruction, estimé à 349 milliards de dollars, dans un document commun publié en septembre dernier, l'avenir reste incertain.
Cependant, contre toute attente, les forces ukrainiennes, sous le commandement de Volodymyr Zelensky, ont résisté face aux armées les plus puissantes au monde, ce qui a provoqué une véritable renaissance du système de la « guerre froide ». Les chiffres concernant les pertes militaires varient selon les sources. Selon le chef d'état-major norvégien, en mi-janvier, plus de 180 000 soldats russes et 100 000 soldats ukrainiens, ont été tués ou blessés. Le ministère de la Défense britannique, quant à lui, estime que 137 000 soldats russes ont perdu la vie.
L'Ukraine estime que 10 000 à 13 000 de ses soldats ont été tués ou blessés, tandis que le Haut-Commissariat des Nations Unies, en mi-janvier, a évalué le nombre de victimes ukrainiennes à 18 000, avec un chiffre en hausse selon la Norvège qui évoque 30 000 personnes. Les derniers chiffres ukrainiens évoquent 40 000 personnes dont 400 enfants ayant perdu la vie.
En outre, plus de 7,2 millions de personnes ont été déplacées en Europe, notamment en Allemagne, en Pologne et en République tchèque. Près de trois millions d'entre elles auraient rejoint la Russie, mais il est difficile d'évaluer le nombre de ceux qui ont été victimes de transfert forcé.
En ce qui concerne les pertes matérielles de guerre, l'Institut international d'études stratégiques estime que la Russie a perdu entre 6 et 8% de ses avions de combat, voire 10 à 15% sur certains types d'appareils. Pour l'Ukraine, aucune estimation n'est disponible, mais environ la moitié de sa flotte d'avions a été endommagée. Le site de statistiques Oryx a quant à lui estimé que 1000 tanks russes ont été détruits, 544 récupérés par les Ukrainiens, 80 endommagés et 65 abandonnés, mais ces chiffres ne concernent que les pertes confirmées visuellement.
Cette guerre a également révélé la dépendance alimentaire de l'Afrique à l'égard de l'Occident, en particulier en ce qui concerne le blé. L'insuffisance de cette céréale sur le marché a entraîné une hausse des prix du pain et des aliments à base de farine, ce qui a conduit les représentants africains à se rendre en Ukraine pour y quémander de la nourriture et de l'engrais chimique.
Pourtant, l'Afrique possède une richesse et une superficie supérieures à celles de la Russie et de l'Ukraine, avec 30,37 millions de kilomètres carrés dont 60% sont des terres arables. Malheureusement, ces potentialités n'ont pas été exploitées, comme en témoigne le fait que les représentants africains ont dû se rendre dans un pays en guerre pour quémander de la nourriture, et de l'engrais chimique. Ainsi, de nombreux pays africains ont choisi de rester neutres dans ce conflit ukrainien.
Malgré cette lourde perte, les pays occidentaux ont clairement affiché leur soutien aux Ukrainiens, en leur fournissant notamment une aide en armement. À l'approche du discours de Vladimir Poutine pour le premier anniversaire de l'opération, il est évident que le face-à-face entre la Russie et l'Ukraine va durer très longtemps.
Bien que la Commission européenne, la Banque mondiale et le gouvernement ukrainien aient arrêté le projet de reconstruction, estimé à 349 milliards de dollars, dans un document commun publié en septembre dernier, l'avenir reste incertain.