Abdelmanane Khatab. © DR
Pendant que l’humanité entière est en guerre contre le « coronavirus’Covid-19 » le groupe djihadiste Boko Haram multiplie les actions dans la région du lac Tchad. Boko Haram a tué lundi 23 mars 2020 une centaine de nos soldats tchadiens portant ainsi un coup dur au système de défense des forces gouvernementales dans une attaque à Boma, dans la province du lac Tchad.
Dans cette douloureuse épreuve, nous vous réitérons nos sincères condoléances à la famille éprouvée et souhaitons prompt rétablissement aux blessés.
Cette fois-ci, nous sommes presque unanimes malgré nos appartenances politiques et religieuses sur la nécessité de combattre la secte Boko-Haram. Mais attention ! Est-ce que nous ne sommes pas en train de tomber dans le piège tendu par ces terroristes et leurs bailleurs ?
C’est le lieu ici et l’occasion de procéder à un grand ménage au sein de la hiérarchie de l’armée tchadienne où les grades supérieurs sont attribués de manière anarchique et irrationnelle à des personnes n’ayant aucune formation militaire de base.
Il faut souligner l’hypocrisie des pays voisins et leurs complaisances vis-à-vis de la secte islamiste Boko-Haram, qui sème la terreur dans leurs territoires respectifs. Le désaccord entre ces pays, constitue un obstacle majeur en termes d’approche dans la lutte contre les éléments de ladite secte.
Si le Nigeria, ou le Niger voire même l’opération Barkane puissance militaire en Afrique, ont laissé gangrener la situation sans réussir jusqu’ici à éradiquer ces terroristes, ce n’est pas aux autres de changer la donne à leurs places.
L’intervention du Tchad ne peut durer. Nous proposons le retrait du Tchad des zones d’opérations militaires en Afrique si rien n'est fait pour aider le pays, qui traverse une sévère crise économique et sociale.
La lutte contre cette secte est une priorité. Car ces derniers n’ont rien à voir avec l’islam. Boko-haram est une secte criminelle sans culture islamique avec un discours totalitaire qui ne peut avoir effet auprès de ceux qui n’ont aucune culture musulmane.
Dans cette lutte contre le terrorisme, le Tchad compte sur ses propres forces, mais cela ne lui garantit pas une sécurité contre la menace, mais, il faut l’appui de la communauté internationale.
Nous(Tchadiens) sommes désormais les cibles des terroristes et allons démontrer aussi que la lutte contre cette secte doit se faire sur tous les fronts :
Militaire, économique, politique et idéologique.
La communauté internationale doit renforcer son soutien à toutes les forces vives du pays qu’elles soient du pouvoir ou de l’opposition, notamment dans la lutte contre les groupes terroristes qui commettent des exactions inimaginables. Ce qui se passe dans cette guerre va au-delà de l’imaginable. Ce n’est pas seulement l’industrialisation de la violence, c’est surtout une volonté folle de destruction absolue de l’adversaire.
Il est de notoriété publique que le Tchadien est connu pour sa bravoure, son endurance, son courage et cela est bien avant l’avènement au pouvoir d’Idriss Deby. Il faut rappeler que lors de l’annexion du Tchad par un pays voisin, les troupes tchadiennes ont fait preuve de force morale et de volonté de se mettre à la tâche sans faiblir ni reculer ! Tous les Tchadiens ont une très lourde responsabilité sur les épaules, car nous avons des proches sur les théâtres des opérations qui ont besoin de nos soutiens.
La lutte contre Boko Haram relève de l’intérêt général de notre nation et non à un régime avec lequel, nous ne partageons sa gestion politique du pays et son système.
Abdelmanane Khatab
Dans cette douloureuse épreuve, nous vous réitérons nos sincères condoléances à la famille éprouvée et souhaitons prompt rétablissement aux blessés.
Cette fois-ci, nous sommes presque unanimes malgré nos appartenances politiques et religieuses sur la nécessité de combattre la secte Boko-Haram. Mais attention ! Est-ce que nous ne sommes pas en train de tomber dans le piège tendu par ces terroristes et leurs bailleurs ?
C’est le lieu ici et l’occasion de procéder à un grand ménage au sein de la hiérarchie de l’armée tchadienne où les grades supérieurs sont attribués de manière anarchique et irrationnelle à des personnes n’ayant aucune formation militaire de base.
Il faut souligner l’hypocrisie des pays voisins et leurs complaisances vis-à-vis de la secte islamiste Boko-Haram, qui sème la terreur dans leurs territoires respectifs. Le désaccord entre ces pays, constitue un obstacle majeur en termes d’approche dans la lutte contre les éléments de ladite secte.
Si le Nigeria, ou le Niger voire même l’opération Barkane puissance militaire en Afrique, ont laissé gangrener la situation sans réussir jusqu’ici à éradiquer ces terroristes, ce n’est pas aux autres de changer la donne à leurs places.
L’intervention du Tchad ne peut durer. Nous proposons le retrait du Tchad des zones d’opérations militaires en Afrique si rien n'est fait pour aider le pays, qui traverse une sévère crise économique et sociale.
La lutte contre cette secte est une priorité. Car ces derniers n’ont rien à voir avec l’islam. Boko-haram est une secte criminelle sans culture islamique avec un discours totalitaire qui ne peut avoir effet auprès de ceux qui n’ont aucune culture musulmane.
Dans cette lutte contre le terrorisme, le Tchad compte sur ses propres forces, mais cela ne lui garantit pas une sécurité contre la menace, mais, il faut l’appui de la communauté internationale.
Nous(Tchadiens) sommes désormais les cibles des terroristes et allons démontrer aussi que la lutte contre cette secte doit se faire sur tous les fronts :
Militaire, économique, politique et idéologique.
La communauté internationale doit renforcer son soutien à toutes les forces vives du pays qu’elles soient du pouvoir ou de l’opposition, notamment dans la lutte contre les groupes terroristes qui commettent des exactions inimaginables. Ce qui se passe dans cette guerre va au-delà de l’imaginable. Ce n’est pas seulement l’industrialisation de la violence, c’est surtout une volonté folle de destruction absolue de l’adversaire.
Il est de notoriété publique que le Tchadien est connu pour sa bravoure, son endurance, son courage et cela est bien avant l’avènement au pouvoir d’Idriss Deby. Il faut rappeler que lors de l’annexion du Tchad par un pays voisin, les troupes tchadiennes ont fait preuve de force morale et de volonté de se mettre à la tâche sans faiblir ni reculer ! Tous les Tchadiens ont une très lourde responsabilité sur les épaules, car nous avons des proches sur les théâtres des opérations qui ont besoin de nos soutiens.
La lutte contre Boko Haram relève de l’intérêt général de notre nation et non à un régime avec lequel, nous ne partageons sa gestion politique du pays et son système.
Abdelmanane Khatab