La presse tchadienne menacée par le fisc

Harcelée depuis belle lurette, la presse écrite tchadienne est désormais appelée à disparaître si elle ne paie pas les sommes qu'exige le fisc et autres taxes obligatoires.
Tout a commencé par le Haut Conseil de la Communication (HCC). Pour avoir une aide financière le journal doit s'acquitter des plusieurs taxes. Une longue liste est remise aux directeurs de publication des journaux. 

Tout journal doit s'acquitter des frais suivants:
Un million de FCFA à payer annuellement aux impôts
130 080 FCFA pour chaque salarié engagé (soit 32520 par trimestre)
136 000 Fcfa pour le service de patente 
300 000  annuel pour le cabinet comptable

Il faut :
Un rapport annuel
Un quitus 
Une carte financière

Et si le journal ne s'acquitte pas de toutes ces taxes jusqu'à fin mars, il sera appelé à verser une amende de 7 millions de Fcfa.

Certains journalistes jugent que c'est une manière de les décourager pour les mettre au pas ou disparaître. ils se sont rapprochés du service des impôts pour se plaindre. Ils demandent de les inscrire au système IGL (impot général libératoire) mais les fisc refuse et les maintient au système IMF. Certains journaux décident d'aller au Net pour échapper aux mesures décourageantes mais c'est sans compter sur la censure et le débit hautement médiocre du Net au Tchad.