Depuis l’éclosion de la crise centrafricaine née du coup d’Etat du 24 mars 2013 avec l’onction sacrée de Paris et sous la main tutélaire de François Hollande, il ne pourrait se passer une seule journée sans qu’un centrafricain ou une centrafricaine en fasse les frais des atrocités barbares et ubuesques de la camarilla sélékistes ainsi que de leurs affidés tapissés dans l’ombre. Il a fallu donc la résistance opiniâtre et intrépide des « Antibalakas » pour décapiter le rouleau compresseur de la machine macabre sélékistes contraignant ainsi leurs pères géniteurs à savoir François Hollande et ses vassaux Idriss Deby Itno, Denis Sassou Nguesso à plier l’échine pour enfin convoquer une parodie de sommet extraordinaire de la CEEAC déboutant de facto le tandem Djotodia Tiangaye. En dépit des pots de vin et autres faveurs qu’auraient consentis le dictateur Idriss Deby pour corrompre les membres de la CNT convoqués à N’Djamena pour le compte d’un thuriféraire génétiquement sélékistes, les conseillers de la transitions animés du sursaut national ont valablement portés leur choix sur la personne de madame Catherine SAMBA PANZA. Mais que depuis l’intronisation de cette dernière au perchoir, cette pauvre centrafricaine a les mains liées pour mener à bon escient la feuille de route qu’elle s’est tracé afin de mener la transition à bon port, puis d’ouvrir la voie à un retour à l’ordre constitutionnel. Ironie du sort, la République Centrafricaine vit sous le diktat délirant du trio Hollande, Deby et Sassou qui peuvent décider de tout. N’en déplaise aux centrafricains qui auraient la témérité de ramer à contre courant. A celui là, on lui coller l’étiquette des plus sordides.
Aujourd’hui, notre rédaction a mis la main sur une information des plus plausibles via une source proche du Pentagone révélant les vrais mobile de l’attaque de l’église de Fatima.
En l’espèce, selon toute vraisemblance, l’Elysée aurait voulu se débarrasser du Dame SAMBA PANZA du fait qu’elle commence à rechigner aux injonctions de « l’axe du mal » Paris, Brazzaville, Ndjamena. La principale pomme du discorde est née de l’immixtion du gouvernement français dans la mise en place du futur gouvernement où Dame Cathy est sommée de remercier l’actuel premier ministre André Nzapayeke au profit de l’impopulaire et l’homme lige des français Nicolas Tiangaye, de surcroit voué aux gémonies par la population. Selon la même source, le premier ministre commence à devenir encombrant aux yeux des autorités françaises de par ses oppositions à certains diktats et du fait de ses positions parfois nationalistes qui heurtent les intérêts français. A titre de preuve, pour le remaniement du gouvernement en vue, le dictateur Deby a pesé de tout son poids pour une éviction du général TIMANGOA Thomas Théophile qui n’a pas sa langue dans sa poche.
L’attaque de l’église catholique de Fatima aurait été mise en branle sur instruction expresse de François Hollande. Le scénario consistait à susciter une réaction surtout des antibalakas qui d’entrée en jeu, devraient en découdre avec le contingent
Burundais infesté à 85% des militaires tchadiens et barbares sélékistes. Ainsi, donc une fois passée à l’action les Burundais allait perpétrer un putsch pour le compte du tintin Jean Jacques DEMAFOUTH, de son vrai nom MAFOUTHAPA aidé par le pouvoir calamiteux de la Hollandie. In fine, un discours aurait été tenu pour tenir les antibalakas de bouc émissaire, puis de justifier le coup de force. C’est d’ailleurs ce qu’a régurgité la radio rfi pour préparer les esprits. Mais qu’un appel anonyme en provenance du Pentagone, aurait démantelé le puzzle de ce énième coup de force. La coordination des antis balakas, sentant le roussi, avait formellement interdit à ses éléments de tomber dans ce traquenard. Aux dernières nouvelles, Dame SAMBA PANZA aurait menacé de jeter l’éponge si les pressions et injonctions continuent à être faite pour qu’elle évince l’actuel premier ministre Nzapayeke au profit de Nicolas Tiangaye. Or, le retour de ce dernier aux affaires serait un facteur d’instabilité permanente, puisqu’il fait partie de la souffrance des centrafricains aujourd’hui.
Nous demandons donc instamment à la Hollandie et ses vassaux et obséquieux d’éviter cette erreur anachronique qui consiste à considérer les centrafricains comme une bande de crédule. Laissez nous en paix, nous en avons marre de vos turpitudes.
NGAI-NOUMSSE BARKA KARNOU.