Une véritable découverte de la vie dans le coma. C'est ce que nous propose l'écrivaine Marlène Laffarge qui nous fait palper la réalité de ce qui se passe lorsqu'on bascule de l'autre côté ; un drame qui peut surprendre chacun de nous. Le roman de cette française intitulé « Le grain de riz » nous introduit dans le monde de la communication spirituelle. Une combinaison entre le réel et l'imaginaire.
Ce sont nos esprits qui voyagent
Le moins que l'on puisse dire c'est que l'auteure soulève une réalité malheureusement fréquente. L'écrit met en scène une jeune femme, Mariette, qui est victime d'un accident de la route. Une fois à l’hôpital, elle tombe dans le coma. L'ouvrage qui se déploie sur 325 pages nous apprend non seulement qu'il y a une vie dans le coma mais nous y fait séjourner. Et c'est avec force et détails que la romancière décrit ce séjour imaginaire et plausible.
« Comment amener des personnes bien vivantes à croire que les gens dans le coma communiquent entre eux par la pensée » ? Marlène Laffarge a trouvé ce qu'il fallait en nous faisant vivre le récit de l'intérieur. Dans le service traumatologie de l’hôpital Saint-Joseph de Draguignan, les comateux communiquent entre eux. « Le grain de riz » est un domaine que le commun des mortels évoque rarement. Inconnu, inexploré, inaccessible à la raison humaine, mystérieux. A l'extérieur, Richard Constantin, le mari de Mariette, est bouleversé.
L'irrationnel a rattrapé la réalité
Au chevet de sa femme, il cherche à comprendre et à établir la liaison avec celle-ci. « Et pourtant quelque chose continuait à le déranger : Il avait du mal à s'obliger à croire à ce qui restait du domaine de l'irréel ». Pour le professeur Aroustan, chef du service traumatologie, les choses sont claires. S'adressant aux parents de malades, il est confiant : « Vos malades vous entendent. Parlez-leur. La communication est peut-être particulière, mais elle existe vraiment. L'absence de réponses ne signifie pas que l'information n'est pas perçue ».
Loin d’être uniquement le fruit de l'imagination de celle qui a aussi écrit « La requête d'un ange » et le roman intimiste « Les regards de la vérité », ce récit palpitant est une démarche nécessaire. Il donne à tous ceux qui ont un proche dans le coma la force de surmonter l'épreuve. De même, il s'avère être une alerte positive pour tous ceux qui respirent et qui ne sont pas à l'abri d'un séjour hospitalier dans le coma. Par ailleurs, il peut réveiller les souvenirs des anciens malades ou des personnes ayant déjà assisté un comateux. L'ouvrage s'attache à décrire chaque étape de la vie et de l'évolution dans l'entre-deux monde.
Ouvre un boulevard d'espoir
C'est avec passion et méthode que Marlène Laffarge explique comment les malades s'adaptent, passent les journées et se battent, s'il le faut, pour revenir à la vie terrestre. Son texte dépasse les limites de la médecine et transforme notre ignorance en une force morale ; un regard inédit sur la réalité du coma. En préambule du livre, parlant du lecteur, elle précise : « Je pense que tout comme moi, il aimera croire que tout peut se passer de cette façon dans ce monde entre la vie et la mort ».
Franck CANA
« Le grain de riz », Marlène Laffarge, auto-édition (marlene.laffarge@hotmail.fr), référencé à la FNAC, 325 pages, 15 euros.
Ce sont nos esprits qui voyagent
Le moins que l'on puisse dire c'est que l'auteure soulève une réalité malheureusement fréquente. L'écrit met en scène une jeune femme, Mariette, qui est victime d'un accident de la route. Une fois à l’hôpital, elle tombe dans le coma. L'ouvrage qui se déploie sur 325 pages nous apprend non seulement qu'il y a une vie dans le coma mais nous y fait séjourner. Et c'est avec force et détails que la romancière décrit ce séjour imaginaire et plausible.
« Comment amener des personnes bien vivantes à croire que les gens dans le coma communiquent entre eux par la pensée » ? Marlène Laffarge a trouvé ce qu'il fallait en nous faisant vivre le récit de l'intérieur. Dans le service traumatologie de l’hôpital Saint-Joseph de Draguignan, les comateux communiquent entre eux. « Le grain de riz » est un domaine que le commun des mortels évoque rarement. Inconnu, inexploré, inaccessible à la raison humaine, mystérieux. A l'extérieur, Richard Constantin, le mari de Mariette, est bouleversé.
L'irrationnel a rattrapé la réalité
Au chevet de sa femme, il cherche à comprendre et à établir la liaison avec celle-ci. « Et pourtant quelque chose continuait à le déranger : Il avait du mal à s'obliger à croire à ce qui restait du domaine de l'irréel ». Pour le professeur Aroustan, chef du service traumatologie, les choses sont claires. S'adressant aux parents de malades, il est confiant : « Vos malades vous entendent. Parlez-leur. La communication est peut-être particulière, mais elle existe vraiment. L'absence de réponses ne signifie pas que l'information n'est pas perçue ».
Loin d’être uniquement le fruit de l'imagination de celle qui a aussi écrit « La requête d'un ange » et le roman intimiste « Les regards de la vérité », ce récit palpitant est une démarche nécessaire. Il donne à tous ceux qui ont un proche dans le coma la force de surmonter l'épreuve. De même, il s'avère être une alerte positive pour tous ceux qui respirent et qui ne sont pas à l'abri d'un séjour hospitalier dans le coma. Par ailleurs, il peut réveiller les souvenirs des anciens malades ou des personnes ayant déjà assisté un comateux. L'ouvrage s'attache à décrire chaque étape de la vie et de l'évolution dans l'entre-deux monde.
Ouvre un boulevard d'espoir
C'est avec passion et méthode que Marlène Laffarge explique comment les malades s'adaptent, passent les journées et se battent, s'il le faut, pour revenir à la vie terrestre. Son texte dépasse les limites de la médecine et transforme notre ignorance en une force morale ; un regard inédit sur la réalité du coma. En préambule du livre, parlant du lecteur, elle précise : « Je pense que tout comme moi, il aimera croire que tout peut se passer de cette façon dans ce monde entre la vie et la mort ».
Franck CANA
« Le grain de riz », Marlène Laffarge, auto-édition (marlene.laffarge@hotmail.fr), référencé à la FNAC, 325 pages, 15 euros.