Le ministre de l'Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, Mahamat Abali Salah. © Alwihda Info
Le ministre de l'Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, Mahamat Abali Salah a dénoncé vendredi à Ngouboua, un "relâchement" dans la province du Lac, à la suite d'une nouvelle attaque de Boko Haram qui a fait au moins 10 morts dans les rangs de l'armée.
Il s'est rendu dans la province du lac, accompagné du chef d'état-major général des armées, Tahir Erda, et de plusieurs officiers militaires.
L'attaque de Boko Haram contre l'armée s'est produite à Fodio, localité tchadienne frontalière avec le Nigeria.
Cinq soldats tchadiens ont été blessés au cours des affrontements, tandis que 23 combattants de Boko Haram ont été éliminés.
"L'armée est engagée, nous sommes déterminés. Boko Haram n'a pas droit de vivre au Tchad. La mission de nettoyage est entrain de se dérouler. Auparavant, nous avons pris des mesures fortes qui nous ont permis de faire reculer ce mal. Ces mesures jouent sur la vie sociale des provinces concernées", a souligné Mahamat Abali Salah.
Un "relâchement" dans la province
Le ministre a estimé "qu'il y a "un relâchement dans la province du Lac par rapport à ces mesures."
"Nous avons interdit la pêche et avons fermé quelques marchés de poissons dans la province du Lac où nous pensons que Boko Haram se ravitaille en alimentation. Nous avons aussi tracé une zone rouge pour séparer Boko Haram avec notre population. Dans cette zone rouge nous avons interdit la pêche, le pâturage. Nous constatons aujourd'hui que toutes ces habitudes sont revenues. Il faut reprendre ces mesures sécuritaires. Nous avons retracé la zone rouge. Ces mesures peuvent jouer sur la vie sociale mais nous pensons que la sécurité est prioritaire", a précisé le ministre.
Une rencontre avec les chefs traditionnels
Mahamat Abali Salah a donné plusieurs orientations au cours d'une rencontre avec les responsables militaires de la zone à Ngouboua. Il s'est ensuite rendu à Baga Sola où il s'est entretenu avec des chefs traditionnels et coutumiers.
Le ministre a demandé un renforcement du partage d'informations avec l'armée. Il a également décidé de placer certains lieux de pêche et des marchés de vente de poisson dans la zone rouge. Toutes activités dans ces lieux prédéfinis des rives du Lac Tchad sont désormais interdites. Ils font partis des zones d'opération militaire.
Il s'est rendu dans la province du lac, accompagné du chef d'état-major général des armées, Tahir Erda, et de plusieurs officiers militaires.
L'attaque de Boko Haram contre l'armée s'est produite à Fodio, localité tchadienne frontalière avec le Nigeria.
Cinq soldats tchadiens ont été blessés au cours des affrontements, tandis que 23 combattants de Boko Haram ont été éliminés.
"L'armée est engagée, nous sommes déterminés. Boko Haram n'a pas droit de vivre au Tchad. La mission de nettoyage est entrain de se dérouler. Auparavant, nous avons pris des mesures fortes qui nous ont permis de faire reculer ce mal. Ces mesures jouent sur la vie sociale des provinces concernées", a souligné Mahamat Abali Salah.
Un "relâchement" dans la province
Le ministre a estimé "qu'il y a "un relâchement dans la province du Lac par rapport à ces mesures."
"Nous avons interdit la pêche et avons fermé quelques marchés de poissons dans la province du Lac où nous pensons que Boko Haram se ravitaille en alimentation. Nous avons aussi tracé une zone rouge pour séparer Boko Haram avec notre population. Dans cette zone rouge nous avons interdit la pêche, le pâturage. Nous constatons aujourd'hui que toutes ces habitudes sont revenues. Il faut reprendre ces mesures sécuritaires. Nous avons retracé la zone rouge. Ces mesures peuvent jouer sur la vie sociale mais nous pensons que la sécurité est prioritaire", a précisé le ministre.
Une rencontre avec les chefs traditionnels
Mahamat Abali Salah a donné plusieurs orientations au cours d'une rencontre avec les responsables militaires de la zone à Ngouboua. Il s'est ensuite rendu à Baga Sola où il s'est entretenu avec des chefs traditionnels et coutumiers.
Le ministre a demandé un renforcement du partage d'informations avec l'armée. Il a également décidé de placer certains lieux de pêche et des marchés de vente de poisson dans la zone rouge. Toutes activités dans ces lieux prédéfinis des rives du Lac Tchad sont désormais interdites. Ils font partis des zones d'opération militaire.