Cette prise de position fait suite à la lettre restée sans réponse adressée par le Barreau sur la nomination d'un notaire en qualité de Procureur Général, ainsi que sur la question de la délocalisation de l'actuel palais de justice dont la menace de ruine a été relevée plusieurs fois par les techniciens.
Le Barreau se rend compte que la logique consiste à dire que les acteurs judiciaires feront du bruit pour un temps et que cela va passer. Pourtant, il s'agit d'une question capitale de droit et le Barreau entend mener des actions à un autre niveau relativement aux actes posés par le Parquet Général, si le gouvernement de transition ne remédie pas en urgence à cette situation.
Le bâtonnier a également interpelé sur l'urgence d'un palais de justice digne de ce nom, avec comme solution intermédiaire et urgente la délocalisation de l'actuel palais de justice dont la menace de ruine a été relevée plusieurs fois par les techniciens. La semaine dernière, en pleine audience dans la salle C, un court-circuit a créé la débandade en pleine audience. Le Barreau souligne qu'il est urgent de ne plus tergiverser et de prendre cette question au sérieux, car il s'agit de la vie des acteurs judiciaires et des citoyens qui viennent demander Justice.
La justice étant l'un des trois pouvoirs, mérite le même respect et considération et ses acteurs doivent être mis dans des conditions optimales de travail pour assumer normalement la mission qui est la leur afin de témoigner du reflet de l'Etat de droit. Le Barreau du Tchad interpelle donc les autorités sur la nécessité d'assumer efficacement leur responsabilité de gouvernance et surtout d'une bonne gouvernance par le respect de tous les droits de l'homme (civils et politiques, économiques, sociaux et culturels) garantis à tous sans discrimination aucune.
Enfin, le Barreau en appelle à la responsabilité du gouvernement pour la sécurité de tous, sans discrimination aucune, au respect constant de l'Etat de droit, à l'efficacité dans la gestion de la chose publique pour une réalisation efficiente des droits humains et que justice soit rendue à toutes les victimes d'exactions. Le Barreau interpelle également les partenaires du Tchad sur la clairvoyance et l'objectivité de leurs actions et leurs appuis qui ne doivent pas être mus par leurs intérêts ou ceux d'un groupe au détriment de la population. La paix et la sécurité restent des vains mots si les conditions idoines pour la jouissance par les citoyens de leurs droits et libertés ne sont pas créées et l'Etat de droit mis à mal.
Le Barreau se rend compte que la logique consiste à dire que les acteurs judiciaires feront du bruit pour un temps et que cela va passer. Pourtant, il s'agit d'une question capitale de droit et le Barreau entend mener des actions à un autre niveau relativement aux actes posés par le Parquet Général, si le gouvernement de transition ne remédie pas en urgence à cette situation.
Le bâtonnier a également interpelé sur l'urgence d'un palais de justice digne de ce nom, avec comme solution intermédiaire et urgente la délocalisation de l'actuel palais de justice dont la menace de ruine a été relevée plusieurs fois par les techniciens. La semaine dernière, en pleine audience dans la salle C, un court-circuit a créé la débandade en pleine audience. Le Barreau souligne qu'il est urgent de ne plus tergiverser et de prendre cette question au sérieux, car il s'agit de la vie des acteurs judiciaires et des citoyens qui viennent demander Justice.
La justice étant l'un des trois pouvoirs, mérite le même respect et considération et ses acteurs doivent être mis dans des conditions optimales de travail pour assumer normalement la mission qui est la leur afin de témoigner du reflet de l'Etat de droit. Le Barreau du Tchad interpelle donc les autorités sur la nécessité d'assumer efficacement leur responsabilité de gouvernance et surtout d'une bonne gouvernance par le respect de tous les droits de l'homme (civils et politiques, économiques, sociaux et culturels) garantis à tous sans discrimination aucune.
Enfin, le Barreau en appelle à la responsabilité du gouvernement pour la sécurité de tous, sans discrimination aucune, au respect constant de l'Etat de droit, à l'efficacité dans la gestion de la chose publique pour une réalisation efficiente des droits humains et que justice soit rendue à toutes les victimes d'exactions. Le Barreau interpelle également les partenaires du Tchad sur la clairvoyance et l'objectivité de leurs actions et leurs appuis qui ne doivent pas être mus par leurs intérêts ou ceux d'un groupe au détriment de la population. La paix et la sécurité restent des vains mots si les conditions idoines pour la jouissance par les citoyens de leurs droits et libertés ne sont pas créées et l'Etat de droit mis à mal.