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Cette décision, saluée par les partisans d'un retour aux idéaux de la révolution burkinabè, suscite également des débats au sein de la société civile. Les autorités justifient ce choix par la volonté de renforcer le sentiment patriotique et de mobiliser les citoyens autour d'un projet national.
Outre le changement de devise, la nouvelle Constitution ouvre la voie à de nouvelles perspectives pour le Burkina Faso. Les parlementaires ont notamment approuvé un amendement permettant au gouvernement d'engager le pays dans une confédération, une fédération ou une union d'États africains sans passer par un référendum. Cette décision s'inscrit dans une volonté de renforcer l'intégration régionale et de peser davantage sur la scène africaine.
La devise "La Patrie ou la mort, nous vaincrons" avait été adoptée par Thomas Sankara lors de la révolution burkinabè de 1983. Elle symbolisait la volonté de rompre avec le passé colonial et de construire un nouveau pays basé sur les principes de justice sociale et de solidarité. Après la chute de Sankara en 1987, la devise avait été remplacée par "Unité-Progrès-Justice".
Cette révision de la Constitution intervient dans un contexte marqué par une instabilité politique et sécuritaire. Les autorités de transition justifient ces changements par la nécessité de doter le pays d'un cadre juridique adapté aux défis actuels.
Cependant, cette révision soulève également des questions sur la nature du régime en place et sur les perspectives de retour à un ordre constitutionnel normal.
Outre le changement de devise, la nouvelle Constitution ouvre la voie à de nouvelles perspectives pour le Burkina Faso. Les parlementaires ont notamment approuvé un amendement permettant au gouvernement d'engager le pays dans une confédération, une fédération ou une union d'États africains sans passer par un référendum. Cette décision s'inscrit dans une volonté de renforcer l'intégration régionale et de peser davantage sur la scène africaine.
La devise "La Patrie ou la mort, nous vaincrons" avait été adoptée par Thomas Sankara lors de la révolution burkinabè de 1983. Elle symbolisait la volonté de rompre avec le passé colonial et de construire un nouveau pays basé sur les principes de justice sociale et de solidarité. Après la chute de Sankara en 1987, la devise avait été remplacée par "Unité-Progrès-Justice".
Cette révision de la Constitution intervient dans un contexte marqué par une instabilité politique et sécuritaire. Les autorités de transition justifient ces changements par la nécessité de doter le pays d'un cadre juridique adapté aux défis actuels.
Cependant, cette révision soulève également des questions sur la nature du régime en place et sur les perspectives de retour à un ordre constitutionnel normal.