Suite à cette grève qui perdure, le protocole d’accord signé entre le Gouvernement et l’Union des Syndicats du Tchad (UST), ainsi que le protocole d’accord du 11 novembre 2011 signé entre le Gouvernement, UST et la Confédération Libre des Travailleurs du Tchad (CLTT) sont annulés et de nul effet, a déclaré le ministre de la fonction publique et du travail Mahamat ABBA ALI Salah au cour d’un point de presse fait à son bureau ce Mardi 27 novembre. Depuis bientôt cinq mois que le Tchad traverse une crise sociale à cause du comportement des deux acteurs qui sont le Gouvernement et l’UST.
En effet, pour le ministre de fonction publique et du travail, Mahamat ABBA Ali Salah, dans le souci d’améliorer d’avantage la condition de vie et de travail des agents de l’Etat en particulier et les travailleurs en général, le Gouvernement a signé beaucoup de protocoles d’Accord avec les organisations syndicales des travailleurs. Pour sa part le Gouvernement continue de croire que le seul dialogue social peut contribuer efficacement à la résolution de cette crise qui n’a que trop duré, c’est pourquoi le Gouvernement a laissé jouer le temps enfin de favoriser toutes contributions positives de quelque nature quelle soit, pourvue que cet accord participe à la recherche de la paix et de la stabilité sociale. C’est à cet effet que le comité national du dialogue social, les réseaux des associations des Droits de l’Homme du Tchad ont été associés à la résolution de cette crise. Malgré toutes ces interventions, certains des partenaires sociaux ne facilitent pas la tâche à cette bonne volonté. Plusieurs fois ces organisations ont proposé des pistes de sortie de crise à leur partenaire qui malheureusement ont affiché une intransigeance pareille. Pire encore, le Gouvernement constate que leur partenaire ne fait pas franc jeux et se livre à des spéculations qui ne sont pas de nature à préserver la paix sociale telle que souhaitée par le Gouvernement.
Outre l’intervention du comité national du dialogue social et du réseau des ADH, plusieurs autres rencontres ont pu avoir lieux tant qu’au niveau du département de tutelle qu’au niveau des autorités du pays, toutes ces rencontres n’ont pas changé la position de l’UST. Non seulement les responsable de l’UST ont appelé à une grève mais plus grave encore une grève sèche même dans les services essentiels dont l’interruption complète mettrai en danger la vie, la sécurité à la santé de la population en violation de la loi n° 008/PR2007 du 09 mais 2007 portant la réglementation des Droits de grève dans les services publics.
Mahamat Ramadane
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