Les malheurs du peuple tchadien se multiplient ces derniers temps avec l’extension de la crise multiforme due à la mauvaise gestion de la chose publique instaurée comme mode de gouvernance d’un système en place depuis plus de deux décennies.
Les panoplies de mesures antisociales et la gouvernance calamiteuse du pays par le pouvoir MPS se répercutent négativement sur le quotidien de la population qui ne sait à quel saint se vouer. La raréfaction du gaz butane dans tous les points de vente de la capitale affecte sérieusement les ménages et entraîne la montée des prix de façon vertigineuse et brusque du bois de chauffe et du charbon.
Aucune explication n’a été donnée par les autorités pour éclairer la lanterne de la population sur la rupture de l’approvisionnement en gaz butane à N’Djamena. Dans de telles circonstances, un Etat responsable devrait d’une part prendre des mesures idoines pour préparer l’esprit de la population à temps eu égard à cette crise, et d’autre part l’accompagner par des mesures appropriées pour que la rupture de l’approvisionnement en gaz ne puisse pas bouleverser la vie quotidienne.
A cela s’ajoute la fermeture hermétique des établissements primaires, secondaires et universitaires publics, dû au maintien du mot d’ordre de grève lancé par la plateforme syndicale revendicative. Celle-ci réclame le rétablissement des salaires et des indemnités coupés injustement par les autorités, en vue de contraindre les pauvres fonctionnaires à payer la facture d’une mauvaise gouvernance sciemment entretenue par un système n’ayant aucun projet de société.
Bien que les autorités aient lancé la rentrée scolaire depuis le 1er octobre dernier, la surprise fut grande sachant que les enseignants et élèves étaient aux abonnés absents dans les principaux grands lycées de la capitale.
L’école tchadienne semble être au bout de son souffle. C’est l’avenir de toute une jeunesse qui est sacrifiée sur l’autel de l’indifférence de nos gouvernants qui cherchent plus à s’accrocher au pouvoir qu’à se préoccuper de son bien-être. Comment peut-on comprendre que nos autorités acceptent d’hypothéquer l’avenir du Tchad à travers l’inertie du système éducatif ? Pourtant, les dernières propositions faites par la plateforme syndicale revendicative qui a accepté de sacrifier une partie de ses revendications, pourraient largement contribuer au dénouement de la crise sociale qui perdure depuis mai dernier et qui paralyse ainsi tous les secteurs vitaux du pays.
Les syndicalistes proposent au gouvernement l’augmentation générale des salaires pour enfin lever la grève. Mais ils se sont heurtés au refus catégorique du gouvernement qui veut à tout prix que la plateforme acquiesce l’augmentation spécifique des salaires qu’il impose à ses partenaires sociaux. La crise sociale avec ses conséquences néfastes va continuer à perdurer aussi longtemps que le gouvernement entretiendra la détérioration du climat social.
Les malades sont abandonnés à leur triste sort dans des hôpitaux. Ils meurent régulièrement cloués sur les lits des hôpitaux faute des soins appropriés. Un avenir sombre se pointe à l’horizon avec l’incertitude sécuritaire qui plane sur le bassin du Lac Tchad, des attaques terroristes attribuées à Boko Haram et le spectre d’une reprise de la guerre dans le septentrion tchadien ne fait l’ombre d’aucun doute.
Pourtant, le gouvernement devrait s’atteler à résoudre la crise sociale, s’employer à renforcer ses troupes en matériel militaire pour faire face à toute éventualité. Pour preuve, plus de 400 véhicules militaires de marque Toyota commandés depuis l’étranger et destinés à l’armée tchadienne ont été aperçus à Pont Belilé, vers l’entrée nord de la capitale vendredi dernier. Or, ces achats se chiffrent à plusieurs milliards de Francs CFA qui auraient dû être injectés pour décrisper la crise sociale qui a atteint son paroxysme. Le Tchad pourrait connaître une nouvelle rupture de carburant dans les jours à venir en raison de l’incompréhension relative à certains postes de nomination entre tchadiens et chinois.
Les panoplies de mesures antisociales et la gouvernance calamiteuse du pays par le pouvoir MPS se répercutent négativement sur le quotidien de la population qui ne sait à quel saint se vouer. La raréfaction du gaz butane dans tous les points de vente de la capitale affecte sérieusement les ménages et entraîne la montée des prix de façon vertigineuse et brusque du bois de chauffe et du charbon.
Aucune explication n’a été donnée par les autorités pour éclairer la lanterne de la population sur la rupture de l’approvisionnement en gaz butane à N’Djamena. Dans de telles circonstances, un Etat responsable devrait d’une part prendre des mesures idoines pour préparer l’esprit de la population à temps eu égard à cette crise, et d’autre part l’accompagner par des mesures appropriées pour que la rupture de l’approvisionnement en gaz ne puisse pas bouleverser la vie quotidienne.
A cela s’ajoute la fermeture hermétique des établissements primaires, secondaires et universitaires publics, dû au maintien du mot d’ordre de grève lancé par la plateforme syndicale revendicative. Celle-ci réclame le rétablissement des salaires et des indemnités coupés injustement par les autorités, en vue de contraindre les pauvres fonctionnaires à payer la facture d’une mauvaise gouvernance sciemment entretenue par un système n’ayant aucun projet de société.
Bien que les autorités aient lancé la rentrée scolaire depuis le 1er octobre dernier, la surprise fut grande sachant que les enseignants et élèves étaient aux abonnés absents dans les principaux grands lycées de la capitale.
L’école tchadienne semble être au bout de son souffle. C’est l’avenir de toute une jeunesse qui est sacrifiée sur l’autel de l’indifférence de nos gouvernants qui cherchent plus à s’accrocher au pouvoir qu’à se préoccuper de son bien-être. Comment peut-on comprendre que nos autorités acceptent d’hypothéquer l’avenir du Tchad à travers l’inertie du système éducatif ? Pourtant, les dernières propositions faites par la plateforme syndicale revendicative qui a accepté de sacrifier une partie de ses revendications, pourraient largement contribuer au dénouement de la crise sociale qui perdure depuis mai dernier et qui paralyse ainsi tous les secteurs vitaux du pays.
Les syndicalistes proposent au gouvernement l’augmentation générale des salaires pour enfin lever la grève. Mais ils se sont heurtés au refus catégorique du gouvernement qui veut à tout prix que la plateforme acquiesce l’augmentation spécifique des salaires qu’il impose à ses partenaires sociaux. La crise sociale avec ses conséquences néfastes va continuer à perdurer aussi longtemps que le gouvernement entretiendra la détérioration du climat social.
Les malades sont abandonnés à leur triste sort dans des hôpitaux. Ils meurent régulièrement cloués sur les lits des hôpitaux faute des soins appropriés. Un avenir sombre se pointe à l’horizon avec l’incertitude sécuritaire qui plane sur le bassin du Lac Tchad, des attaques terroristes attribuées à Boko Haram et le spectre d’une reprise de la guerre dans le septentrion tchadien ne fait l’ombre d’aucun doute.
Pourtant, le gouvernement devrait s’atteler à résoudre la crise sociale, s’employer à renforcer ses troupes en matériel militaire pour faire face à toute éventualité. Pour preuve, plus de 400 véhicules militaires de marque Toyota commandés depuis l’étranger et destinés à l’armée tchadienne ont été aperçus à Pont Belilé, vers l’entrée nord de la capitale vendredi dernier. Or, ces achats se chiffrent à plusieurs milliards de Francs CFA qui auraient dû être injectés pour décrisper la crise sociale qui a atteint son paroxysme. Le Tchad pourrait connaître une nouvelle rupture de carburant dans les jours à venir en raison de l’incompréhension relative à certains postes de nomination entre tchadiens et chinois.