« Nous avons conclu un accord pour le retour d'un nombre limité de forces spéciales », a déclaré le général de division Kenneth Ekman, lors d'une interview exclusive avec VOA jeudi 19 septembre. Ekman avait supervisé le récent retrait américain du Niger, à la demande du chef du commandement américain pour l'Afrique, le général Michael Langley.
Réaction du Gouvernement Tchadien
M. Koulamallah a déclaré : « On n’a pas eu de contact militaire et nous démentons catégoriquement l’information [...] on n’a pas discuté avec le gouvernement américain sur le retour de leurs forces au Tchad. »
Le gouvernement tchadien a prévenu, dans un communiqué du 20 septembre, qu'il est « important de rappeler que le Tchad, en tant qu’État souverain, reste maître de ses décisions en matière de sécurité nationale et de coopération militaire avec ses partenaires internationaux ».
Opinions des Experts
De nombreux experts politiques ont réagi à cette situation. Ils estiment que la réintroduction des troupes américaines pourrait être perçue comme un signe d'impuissance du Président Mahamat Idriss Déby. La population tchadienne, fatiguée de ce qu'elle considère comme une domination occidentale, pourrait réagir négativement à un tel déploiement. Des manifestations pourraient avoir lieu si les troupes américaines arrivent, traduisant un mécontentement croissant à l'égard du gouvernement et de son alliance avec Washington.
L'opinion tchadienne est aussi contre la présence militaire française, selon un ancien ministre
« La population tchadienne voit d'un mauvais œil la présence des troupes françaises, qui ont par ailleurs été chassées de plusieurs pays africains, a déclaré à Sputnik Ibrahim-al-Aseel, ancien vice-ministre tchadien de l'Intérieur », a indiqué dans un rapportage le 21 septembre, Sputnik Afrique.
« La population tchadienne souhaite le départ des troupes françaises, qui ont été chassées de plusieurs autres pays du continent », a déclaré à Sputnik Ibrahim-al-Aseel, ancien vice-ministre tchadien de l'Intérieur.
D’après ce même journal, le responsable a démenti un retour des troupes américaines. Il a souligné que la coopération avec Washington s'inscrivait dans le cadre d'une période spécifique, liée à la lutte contre le terrorisme, et que cette période était terminée.
« Les forces américaines ont précédemment coopéré avec la partie tchadienne dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et sont parties sans revenir jusqu'à présent, sur la base des déclarations publiées par l'État, qui l'ont directement clarifié », a indiqué l'interlocuteur de Sputnik.
Selon lui, l'opinion publique du pays ne se soucie pas beaucoup des troupes américaines, mais se concentre plutôt sur la nécessité pour les troupes françaises de quitter le Tchad. Ce pays est devenu leur dernier point d'appui en Afrique après avoir quitté de nombreux pays africains.
Conclusion
Le gouvernement tchadien, sous la direction du Président Déby, semble déterminé à maintenir sa politique d'indépendance vis-à-vis de l'influence américaine, tout en cherchant à préserver la confiance de la population. Les États-Unis, quant à eux, continuent d'être perçus comme cherchant à étendre leur présence militaire en Afrique, souvent au détriment de la stabilité régionale.
Réaction du Gouvernement Tchadien
M. Koulamallah a déclaré : « On n’a pas eu de contact militaire et nous démentons catégoriquement l’information [...] on n’a pas discuté avec le gouvernement américain sur le retour de leurs forces au Tchad. »
Le gouvernement tchadien a prévenu, dans un communiqué du 20 septembre, qu'il est « important de rappeler que le Tchad, en tant qu’État souverain, reste maître de ses décisions en matière de sécurité nationale et de coopération militaire avec ses partenaires internationaux ».
Opinions des Experts
De nombreux experts politiques ont réagi à cette situation. Ils estiment que la réintroduction des troupes américaines pourrait être perçue comme un signe d'impuissance du Président Mahamat Idriss Déby. La population tchadienne, fatiguée de ce qu'elle considère comme une domination occidentale, pourrait réagir négativement à un tel déploiement. Des manifestations pourraient avoir lieu si les troupes américaines arrivent, traduisant un mécontentement croissant à l'égard du gouvernement et de son alliance avec Washington.
L'opinion tchadienne est aussi contre la présence militaire française, selon un ancien ministre
« La population tchadienne voit d'un mauvais œil la présence des troupes françaises, qui ont par ailleurs été chassées de plusieurs pays africains, a déclaré à Sputnik Ibrahim-al-Aseel, ancien vice-ministre tchadien de l'Intérieur », a indiqué dans un rapportage le 21 septembre, Sputnik Afrique.
« La population tchadienne souhaite le départ des troupes françaises, qui ont été chassées de plusieurs autres pays du continent », a déclaré à Sputnik Ibrahim-al-Aseel, ancien vice-ministre tchadien de l'Intérieur.
D’après ce même journal, le responsable a démenti un retour des troupes américaines. Il a souligné que la coopération avec Washington s'inscrivait dans le cadre d'une période spécifique, liée à la lutte contre le terrorisme, et que cette période était terminée.
« Les forces américaines ont précédemment coopéré avec la partie tchadienne dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et sont parties sans revenir jusqu'à présent, sur la base des déclarations publiées par l'État, qui l'ont directement clarifié », a indiqué l'interlocuteur de Sputnik.
Selon lui, l'opinion publique du pays ne se soucie pas beaucoup des troupes américaines, mais se concentre plutôt sur la nécessité pour les troupes françaises de quitter le Tchad. Ce pays est devenu leur dernier point d'appui en Afrique après avoir quitté de nombreux pays africains.
Conclusion
Le gouvernement tchadien, sous la direction du Président Déby, semble déterminé à maintenir sa politique d'indépendance vis-à-vis de l'influence américaine, tout en cherchant à préserver la confiance de la population. Les États-Unis, quant à eux, continuent d'être perçus comme cherchant à étendre leur présence militaire en Afrique, souvent au détriment de la stabilité régionale.