Le Ministre tchadien de l’Economie, du Commerce et du Développement Touristique Aziz Mahamat Saleh. Alwihda Info/M.R
Tchad, Alwihda Info - Ces deux derniers mois, le Tchad et son gouvernement ont changé de comportement vis-à-vis de la communauté internationale et leurs attitudes relationnelles avec les pays africains. A l’intérieur du pays, les réunions interministérielles et les conseils de Ministre se multiplient. Le Ministre de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et de l’Habitat, Gata NGoulou a déclaré ouvertement, avant le commencement de la cérémonie de signature entre son Ministère et l’Institut de l’Information Géographique et Forestière pour le rapatriement des archives cartographiques de son pays conservés depuis la période coloniale en France, « …Nous sommes pressés, nous voulons aller très vite et surement…je quitte ici pour un conseil de Ministre extraordinaire. Mon pays le Tchad prendra tout le risque possible pour reprendre sa position dans le monde… »
Selon notre confrère journaliste indépendant éthiopien, Saoudo Dilmé, le Ministre tchadien de l’Economie, du Commerce et du Développement Touristique Aziz Mahamat Saleh aurait déclaré à la session extraordinaire de la conférence des ministres du commerce de l’Union Africaine qui s’est tenue le 27 au 28 avril 2014 à Addis Abeba, que « Mon pays ne s’attardera pas aux signatures des conventions commerciales qui ne profitera au Tchad et l’Afrique en générale…L’Afrique doit parler d’une seule voix, plutôt que de rester sur une position défensive… »
Cette déclaration, AZIZ Mahamat Saleh, l’a reprise et repris encore dans un point de presse de restitution devant la presse locale le 02 Mai 2014 tenue à son Ministère : « le Tchad doit jouer un rôle de premier plan dans l’établissement de l’ordre du jour, en identifiant ses priorités et en se préparant assez tôt au niveau technique. Il doit veiller à ce que dans la recherche de solutions aux problèmes, la cohérence soit assurée par rapport autres dispositions telles que l’AGOA… ».
Le Tchad semble pressé d’amorcer son développement sur tous les plans et l’Afrique ne bouge pas selon son rythme. Une raison pour les diplomates tchadiens de motiver leurs frères d’Afrique et les gouvernants africains de supporter les risques de l’émergence du continent noir.