Le Mayo Kebbi Est accueille actuellement une retraite de haut niveau visant à élaborer la politique nationale des droits de l'homme du Tchad. Cet événement majeur, qui réunit des experts gouvernementaux, des représentants de la société civile et des partenaires internationaux, marque une étape décisive dans la consolidation de l'État de droit et de la démocratie au Tchad.
Un engagement fort pour les droits de l'homme
Le Tchad, en ratifiant la Déclaration universelle des droits de l'homme, a manifesté sa volonté de promouvoir et de protéger les droits fondamentaux de ses citoyens. Cependant, des défis persistent en matière de respect des droits de l'homme, notamment en ce qui concerne les droits civils et politiques, les droits économiques, sociaux et culturels, ainsi que les droits des groupes vulnérables.
Cette retraite a pour objectif d'élaborer une feuille de route claire et ambitieuse pour améliorer la situation des droits de l'homme au Tchad. Les participants travailleront notamment sur les points suivants :
État des lieux: Une analyse approfondie de la situation actuelle des droits de l'homme sera réalisée, permettant d'identifier les forces et les faiblesses du système de protection en place. Stratégies et axes prioritaires: Des propositions concrètes seront formulées pour renforcer la protection des droits de l'homme, notamment en matière de justice, de sécurité, d'égalité et de non-discrimination. Mise en œuvre: Les participants élaboreront un plan d'action détaillé pour mettre en œuvre la politique nationale, en définissant les responsabilités de chacun et en mobilisant les ressources nécessaires.
Le soutien de la communauté internationale
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme (HCDH) apporte son expertise et son soutien à cette initiative. M. Delly Mawazo Seseté, chef de bureau adjoint du HCDH au Tchad, a souligné l'importance de cette politique nationale pour renforcer la protection des droits de l'homme et améliorer la gouvernance.
Les attentes de la société civile
La société civile tchadienne, qui joue un rôle essentiel dans la promotion des droits de l'homme, attend beaucoup de cette retraite. Les organisations de défense des droits de l'homme espèrent que cette politique nationale permettra de renforcer leur action et d'améliorer la situation des victimes de violations des droits de l'homme.